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:22:Hasan Turabi est mort ce matin d’une leucémie, dont les Israéliens qui l’ont enlevé et emprisonné à la prison de Meggido le 17 janvier 2013, avaient parfaitement connaissance et n’ont pas pris la peine de traiter.:22:
C’est un nouvel assassinat de prisonnier palestinien, un jeune de 22 ans, arrêté à son domicile de Surra près de Naplouse, parce que suspecté d’être membre du Jihad Islamique.
Hasan souffrait déjà de leucémie lors de son arrestation par Israël, et s’est plaint à de nombreuses reprises, pendant ses 10 mois d’emprisonnement de douleurs et symptômes graves, mais il n’a pas reçu les soins nécessaires, souligne l’association palestinienne de défense des prisonniers, Addameer.
Il s’est éteint ce matin à l’hôpital d’Afoula dans les territoires palestiniens occupés après que ses geôliers l’y ont récemment envoyé mourir.
Pendant son incarcération, il avait souffert de saignements internes causés par l’éclatement de vaisseaux. Il avait fait savoir à son avocat qu’il avait déclaré de terribles douleurs abdominales, des maux de crâne insupportables et des vertiges, mais que le médecin de la prison s’était contenté de lui donner des antalgiques. Il avait ensuite vomi du sang et fini par perdre connaissance, avant que ses tortionnaires israéliens se débarrassent de lui en l’envoyant dans un hôpital palestinien, alors qu’il était mourant.
Addameer souligne que la situation des prisonniers politiques, privés de soins, est particulièrement alarmante quand ces derniers font des grèves de la faim ou souffrent de maladies chroniques.
Depuis 1967, l’association a recensé 52 prisonniers politiques palestiniens directement tués par l’absence de soins dans les prisons israéliennes. Et Hasan Turabi est le 3ème rien que pour cette année 2013.
Addameer en appelle au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, afin d’enquêter sur le cas d’Hasan et ceux des autres prisonniers palestiniens privés de soins et systématiquement torturés par Israël.
Il souligne que le silence sur ces pratiques des organisations internationales qui travaillent dans les territoires occupés, et notamment la Croix Rouge, envoient à l’occupant un message d’impunité qui l’incite à perpétrer de tels crimes.
CAPJPO EuroPalestine
C’est un nouvel assassinat de prisonnier palestinien, un jeune de 22 ans, arrêté à son domicile de Surra près de Naplouse, parce que suspecté d’être membre du Jihad Islamique.
Hasan souffrait déjà de leucémie lors de son arrestation par Israël, et s’est plaint à de nombreuses reprises, pendant ses 10 mois d’emprisonnement de douleurs et symptômes graves, mais il n’a pas reçu les soins nécessaires, souligne l’association palestinienne de défense des prisonniers, Addameer.
Il s’est éteint ce matin à l’hôpital d’Afoula dans les territoires palestiniens occupés après que ses geôliers l’y ont récemment envoyé mourir.
Pendant son incarcération, il avait souffert de saignements internes causés par l’éclatement de vaisseaux. Il avait fait savoir à son avocat qu’il avait déclaré de terribles douleurs abdominales, des maux de crâne insupportables et des vertiges, mais que le médecin de la prison s’était contenté de lui donner des antalgiques. Il avait ensuite vomi du sang et fini par perdre connaissance, avant que ses tortionnaires israéliens se débarrassent de lui en l’envoyant dans un hôpital palestinien, alors qu’il était mourant.
Addameer souligne que la situation des prisonniers politiques, privés de soins, est particulièrement alarmante quand ces derniers font des grèves de la faim ou souffrent de maladies chroniques.
Depuis 1967, l’association a recensé 52 prisonniers politiques palestiniens directement tués par l’absence de soins dans les prisons israéliennes. Et Hasan Turabi est le 3ème rien que pour cette année 2013.
Addameer en appelle au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, afin d’enquêter sur le cas d’Hasan et ceux des autres prisonniers palestiniens privés de soins et systématiquement torturés par Israël.
Il souligne que le silence sur ces pratiques des organisations internationales qui travaillent dans les territoires occupés, et notamment la Croix Rouge, envoient à l’occupant un message d’impunité qui l’incite à perpétrer de tels crimes.
CAPJPO EuroPalestine
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