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L’agence de notation internationale confirme les notes «BBB-» et «BBB» du Maroc avec des perspectives stables
Fitch Ratings a confirmé les notes «BBB-» et «BBB» du Maroc, respectivement pour ses dettes à long terme en devises et en monnaie locale, avec des «perspectives stables».
Un communiqué de l'agence a précisé que les notes du Maroc pour ses emprunts en devises et en monnaie locale ont été également confirmées à «BBB-» et «BBB» respectivement. La note de plafond souverain «BBB» et la note «F3» de la dette à court terme en devises ont été également confirmées, ajoute la même source.
La «perspective stable» de Fitch table sur une réduction graduelle des déficits budgétaire et du compte courant par rapport aux pics enregistrés en 2012, ce qui permettrait de stabiliser la dette publique et reconstituer graduellement les réserves de changes, souligne l'agence dans son communiqué.
L'agence de notation s'attend également à la poursuite des réformes dans un contexte de stabilité sociale, comme récemment illustré par l'adoption du système d'indexation partielle des prix du pétrole.
Elle table aussi sur une reprise économique graduelle dans la zone Euro, notamment en France et en Espagne, qui sont les deux principaux partenaires économiques du Maroc.
Fitch explique que sa notation «BBB-» du Maroc reflète en premier lieu la résilience économique et la stabilité politique dont jouit le Royaume dans le contexte du printemps arabe.
Elle reflète aussi une réduction du déficit budgétaire à la faveur de la réforme du système des subventions (lancée en septembre 2013) et un niveau plus bas des prix du pétrole, ainsi qu'une stabilisation de la dette du gouvernement.
Cette notation de Fitch s'explique aussi par une nette amélioration du compte courant, dont le déficit devrait être ramené à 4,9% en 2015 contre 10% du PIB en 2012 et 7,8% prévus pour 2013, ainsi qu'un niveau stable des réserves en devises et une croissance soutenue du PIB pour atteindre 4,5% en 2015, en ligne avec la reprise économique dans les deux principaux partenaires du Maroc dans la zone euro (France et Espagne), et la poursuite de croissance de la demande intérieure.
Le communiqué de l'agence explique, en outre, que la «perspective stable» reflète l'évaluation de Fitch selon laquelle les facteurs de soutien et les facteurs de fragilité de la note sont actuellement «bien contrebalancés».
Toutefois, les principaux facteurs qui pourraient indépendamment ou de manière collective déclencher une action positive sur la note sont une importante réduction des déficits jumeaux du Maroc susceptible de réduire sensiblement la vulnérabilité de l'économie face aux chocs exogènes et, à plus long terme, une amélioration des indicateurs sociaux (chômage des jeunes, pauvreté, etc.) dans un contexte caractérisé par une stabilité politique ancrée.
Les facteurs négatifs qui pourraient agir sur la note sont, selon Fitch, une absence de consolidation budgétaire suffisante pour réduire le déficit budgétaire, une faible performance économique et une forte augmentation de la dette extérieure nette face aux chocs extérieurs.
- le matin
Fitch Ratings a confirmé les notes «BBB-» et «BBB» du Maroc, respectivement pour ses dettes à long terme en devises et en monnaie locale, avec des «perspectives stables».
Un communiqué de l'agence a précisé que les notes du Maroc pour ses emprunts en devises et en monnaie locale ont été également confirmées à «BBB-» et «BBB» respectivement. La note de plafond souverain «BBB» et la note «F3» de la dette à court terme en devises ont été également confirmées, ajoute la même source.
La «perspective stable» de Fitch table sur une réduction graduelle des déficits budgétaire et du compte courant par rapport aux pics enregistrés en 2012, ce qui permettrait de stabiliser la dette publique et reconstituer graduellement les réserves de changes, souligne l'agence dans son communiqué.
L'agence de notation s'attend également à la poursuite des réformes dans un contexte de stabilité sociale, comme récemment illustré par l'adoption du système d'indexation partielle des prix du pétrole.
Elle table aussi sur une reprise économique graduelle dans la zone Euro, notamment en France et en Espagne, qui sont les deux principaux partenaires économiques du Maroc.
Fitch explique que sa notation «BBB-» du Maroc reflète en premier lieu la résilience économique et la stabilité politique dont jouit le Royaume dans le contexte du printemps arabe.
Elle reflète aussi une réduction du déficit budgétaire à la faveur de la réforme du système des subventions (lancée en septembre 2013) et un niveau plus bas des prix du pétrole, ainsi qu'une stabilisation de la dette du gouvernement.
Cette notation de Fitch s'explique aussi par une nette amélioration du compte courant, dont le déficit devrait être ramené à 4,9% en 2015 contre 10% du PIB en 2012 et 7,8% prévus pour 2013, ainsi qu'un niveau stable des réserves en devises et une croissance soutenue du PIB pour atteindre 4,5% en 2015, en ligne avec la reprise économique dans les deux principaux partenaires du Maroc dans la zone euro (France et Espagne), et la poursuite de croissance de la demande intérieure.
Le communiqué de l'agence explique, en outre, que la «perspective stable» reflète l'évaluation de Fitch selon laquelle les facteurs de soutien et les facteurs de fragilité de la note sont actuellement «bien contrebalancés».
Toutefois, les principaux facteurs qui pourraient indépendamment ou de manière collective déclencher une action positive sur la note sont une importante réduction des déficits jumeaux du Maroc susceptible de réduire sensiblement la vulnérabilité de l'économie face aux chocs exogènes et, à plus long terme, une amélioration des indicateurs sociaux (chômage des jeunes, pauvreté, etc.) dans un contexte caractérisé par une stabilité politique ancrée.
Les facteurs négatifs qui pourraient agir sur la note sont, selon Fitch, une absence de consolidation budgétaire suffisante pour réduire le déficit budgétaire, une faible performance économique et une forte augmentation de la dette extérieure nette face aux chocs extérieurs.
- le matin