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Pourquoi le secrétaire d’Etat américain ne s’arrête-t-il pas à Tunis ? -

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  • Pourquoi le secrétaire d’Etat américain ne s’arrête-t-il pas à Tunis ? -

    Le secrétaire d’Etat John Kerry n’a pas prévu de s’arrêter à Tunis au cours du périple qui le mène du 3 au 11 octobre 2013 dans six capitales arabes dont deux maghrébines (Le Caire, Ryad, Abou Dhabi, Amman, Rabat et Alger). Que cela concerne la sécurité ou encore l’économie, la visite de Tunis aurait pourtant été salutaire.

    La question taraude sans doute certains esprits. La voici : Pourquoi le titulaire du portefeuille des Affaires étrangères américain, le secrétaire d’Etat John Kerry, n’a pas prévu de s’arrêter à Tunis au cours du périple qui le mène du 3 au 11 octobre 2013 dans six capitales arabes, dont deux maghrébines (Le Caire, Ryad, Abou Dhabi, Amman, Rabat et Alger) ? Aucune information n’a pour l’heure du moins circulé sur le déplacement de John Kerry à Tunis.

    La question mérite d’autant plus d’être posée que l’escale de Tunis aurait été on ne peut plus intéressante pour un sujet dominant du périple du secrétaire d’Etat américain : la sécurité dans la région devenue un épicentre du fléau terroriste, une menace réelle pour non seulement la région dite MENA- Afrique du Nord et Moyen-Orient-, mais aussi l’Europe au travers d’un réseau assez complexe : des échos publiés dans la presse font état d’ « une liste de 16 français d’origines tunisienne et algérienne recherchés par la France pour des soupçons d’implication dans le terrorisme ».

    Une commission militaire mixte se réunit tous les ans
    Et s’il est vrai que les informations détenues par Alger et Rabat ainsi que leur lecture du terrorisme dans la région sont d’un grand intérêt pour John Kerry venus pour des consultations sur ce dossier, il en est de même pour Tunis qui est engagée dans une guerre ouverte contre le fléau terroriste. De plus, les relations étroites que Tunis et Washington ont toujours entretenues pour lutter contre le terrorisme plaideraient en faveur de l’escale de Tunis du secrétaire d’Etat américain.

    La coopération militaire entre les deux pays a, par ailleurs, débuté dans les années soixante. Une commission militaire mixte se réunit tous les ans et les Etats-Unis d’Amérique et la Tunisie font des exercices militaires conjoints. Sans oublier que les Etats-Unis d’Amérique restent le principal fournisseur d’armes de la Tunisie.

    Le Royaume alaouite est le troisième partenaire économique des USA
    Le second volet des entretiens entre Kerry et les responsables algériens et marocains concerne les relations économiques. L’étape algérienne voit l’organisation de la Deuxième réunion du dialogue stratégique USA-Algérie. Quant à l’étape marocaine voit la tenue de la seconde session du dialogue stratégique USA-Maroc.

    Deux réunions qui doivent tenter d’apporter de nouvelles perspectives à la coopération entre les Etats-Unis d’Amérique avec l’Algérie et le Maroc. Ces deux pays maghrébins entretiennent de solides relations économiques avec les USA. Les sociétés pétrolières américaines figurent parmi les opérateurs économiques les plus importants en Algérie et les USA sont le principal client de ce pays en matière d’hydrocarbures.

    Quant au Maroc que l’on présente souvent comme un « allié traditionnel » des USA au Maghreb, il est lié au Royaume chérifien, depuis 2006, par un accord de Libre-échange qui ne taxe plus près de 95% des produits marocains rentrant aux Etats-Unis d’Amérique ; les 5% restants doivent être exemptés d’ici 8 ans. Grâce à cet accord, le Royaume chérifien est le troisième partenaire économique des USA (après la France et l’Espagne).

    Autant dire qu’une escale de John Kerry à Tunis aurait été sans doute salutaire pour faire avancer la coopération tant au niveau sécuritaire qu’économique. Sur ce dernier volet, et à l’heure où l’économie tunisienne connaît des difficultés qui imposent des mesures draconiennes, le secours des Américains est le bienvenue, assurent plus d’un expert.

    - l'économiste maghrébin

  • #2
    tout simplement parcequ'il n'y a pas encore une interlocuteur stable et crédible! Le pays s'enfonce dans sa crise!

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    • #3
      tout simplement parcequ'il n'y a pas encore une interlocuteur stable et crédible! Le pays s'enfonce dans sa crise!
      Absolument, d'ici deux ou trois semaines, on aura un nouveau gouvernement,
      Donc, a quoi bon de parler avec une équipe qui va partir dans très peu de temps ?
      En plus, il ne faut pas interférer avec la crise interne.

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      • #4
        Grâce à cet accord, le Royaume chérifien est le troisième partenaire économique des USA (après la France et l’Espagne).
        Grotesque...

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        • #5
          Grâce à cet accord, le Royaume chérifien est le troisième partenaire économique des USA (après la France et l’Espagne).
          Hchouma 3likoum..... bahdaltou rouhkoum yal mkhzania.
          Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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          • #6
            Grotesque...
            saha bachi, tu as juste mal compris ce paragraphe oeilfermé

            le Maroc est le troisième partenaire si nous considérons seulement ces 3 partenaires

            tout est relatif

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