Les autorités algériennes persistent à demander des excuses officielles du Maroc pour l’intrusion d’un homme dans le consulat algérien de Casablanca et son atteinte au drapeau hissé sur le toit, alors que le Maroc refuse de présenter ces excuses et s’est contenté d’exprimer ses regrets pour l’incident, après avoir appréhendé l’intrus et l’avoir présenté à la justice.
Selon un diplomate marocain de haut rang, le Maroc n’a pas à s’excuser pour des faits dont il n’est point responsable ; dans ces cas-là, ajoute le même diplomate, des regrets suffisent.
Pour leur part, les autorités algériennes ont demandé à être associées à l’enquête sur l’intrusion dans le consulat de leur pays, et veulent prendre part aux auditions de l’homme qui s’est rendu coupable de ce fait et qui comparaîtra devant la justice le 20 courant, en état de liberté provisoire.
Le Maroc a refusé d’accéder à la demande des Algériens car il s’agit là d’une question de souveraineté, le pays disposant d’une justice et d’une police qui assureront que les choses se passeront conformément aux lois en vigueur.
Selon un responsable sécuritaire qui souhaite garder son anonymat, « il y a au Maroc une culture des droits de l’Homme, des lois et des procédures qui empêchent de poursuivre un jeune homme en état d’arrestation ; il passera devant une cour le 20 novembre et nous informerons les Algériens du déroulé du procès et des décisions judiciaires qui seront prises ».
Plusieurs commentateurs estiment que l’Algérie veut s’appuyer sur cet incident pour détourner l’attention des problèmes internes que connaît le pays et faire oublier les débats autour de l’élection présidentielle avec un président Bouteflika souffrant et incapable de remplir correctement ses fonctions. Aussi, pour Alger, la question fondamentale est la suivante : s’excusera ? Ne s’excusera pas ?… Mais on relève une certaine décrispation des médias algériens qui baissent le ton après une semaine d’escalade suite aux déclarations de Bouteflika sur l’extension des attributions de la Minurso aux droits de l’Homme.
Rappelons que l’ambassadeur du Maroc à Alger est retourné en Algérie, après avoir été rappelé pour consultation par sa chancellerie. Ce geste signifie que le Maroc aussi, de son côté, a décidé de réduire la tension et de se contenter d’une protestation diplomatique sans en arriver à la rupture des relations entre les deux pays.
panoramaroc
Selon un diplomate marocain de haut rang, le Maroc n’a pas à s’excuser pour des faits dont il n’est point responsable ; dans ces cas-là, ajoute le même diplomate, des regrets suffisent.
Pour leur part, les autorités algériennes ont demandé à être associées à l’enquête sur l’intrusion dans le consulat de leur pays, et veulent prendre part aux auditions de l’homme qui s’est rendu coupable de ce fait et qui comparaîtra devant la justice le 20 courant, en état de liberté provisoire.
Le Maroc a refusé d’accéder à la demande des Algériens car il s’agit là d’une question de souveraineté, le pays disposant d’une justice et d’une police qui assureront que les choses se passeront conformément aux lois en vigueur.
Selon un responsable sécuritaire qui souhaite garder son anonymat, « il y a au Maroc une culture des droits de l’Homme, des lois et des procédures qui empêchent de poursuivre un jeune homme en état d’arrestation ; il passera devant une cour le 20 novembre et nous informerons les Algériens du déroulé du procès et des décisions judiciaires qui seront prises ».
Plusieurs commentateurs estiment que l’Algérie veut s’appuyer sur cet incident pour détourner l’attention des problèmes internes que connaît le pays et faire oublier les débats autour de l’élection présidentielle avec un président Bouteflika souffrant et incapable de remplir correctement ses fonctions. Aussi, pour Alger, la question fondamentale est la suivante : s’excusera ? Ne s’excusera pas ?… Mais on relève une certaine décrispation des médias algériens qui baissent le ton après une semaine d’escalade suite aux déclarations de Bouteflika sur l’extension des attributions de la Minurso aux droits de l’Homme.
Rappelons que l’ambassadeur du Maroc à Alger est retourné en Algérie, après avoir été rappelé pour consultation par sa chancellerie. Ce geste signifie que le Maroc aussi, de son côté, a décidé de réduire la tension et de se contenter d’une protestation diplomatique sans en arriver à la rupture des relations entre les deux pays.
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