"Louange à Dieu.
Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.
Cher peuple,.
Nous célébrons aujourd’hui le 38ème anniversaire de la Marche Verte. Notre détermination est plus forte d’en maintenir le cap, animés du même esprit de patriotisme sincère et de mobilisation collective, pour préserver l’intégrité territoriale de notre pays et conforter son développement intégré.
Si la Marche Verte a permis le recouvrement de nos provinces du Sud, les autres marches engagées sous Notre impulsion, sont vouées, elles, à la consolidation des droits civils et politiques et à la poursuite de la promotion de la nouvelle génération des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux. Notre dessein est de voir le citoyen marocain honoré comme il se doit, nanti des attributs d’une citoyenneté pleine et entière.
C’est dans cet esprit que Nous avons engagé une série de réformes profondes et de chantiers majeurs. Nous les avons inscrits dans une démarche graduelle, qui tient compte des spécificités nationales et s’éloigne des slogans creux destinés à la consommation médiatique, tout en récusant les réactions hâtives face aux développements et aux événements nationaux et internationaux.
Cependant, certaines parties et certaines personnes exploitent à des fins spécieuses l’espace de liberté et d’ouverture dont jouit le Maroc, surtout dans nos provinces du sud.
Le Maroc est certes attaché à une coopération et une interaction positive avec les Organisations internationales des droits de l’Homme qui font preuve d’objectivité dans le traitement des questions le concernant, et accepte en toute responsabilité la critique constructive. Pour autant, il refuse que des organisations, dans des rapports établis à l’avance, prennent prétexte de certains agissements isolés pour essayer de porter atteinte à son image ou de banaliser ses acquis en matière de droits humains et de développement.
Certains, par exemple, tendent, de façon injuste et malveillante, à ajouter foi à quiconque soutient que l’un de ses droits a été touché, ou qu’il a subi des tortures, tout en ignorant les décisions de justice, et même en faisant l’impasse sur ce que le Maroc accomplit concrètement sur le terrain.
En effet, est-il raisonnable de penser que le Maroc respecte les droits de l’Homme dans le nord du pays et les transgresse dans le sud ?
Tous les Etats refusent d’être l’objet d’agissements attentatoires à leur sécurité et leur stabilité, d’autant plus que la violence, la subversion et l’intimidation des citoyens sont incompatibles avec les droits de l’Homme, et que l’exercice des libertés ne peut se faire que dans le respect de la loi.
Si les prises de position internationales ont pour la plupart un caractère objectif et réaliste, il est, en revanche, regrettable que certains Etats s’inscrivent dans la démarche précitée, faisant sciemment abstraction des réalisations accomplies par notre pays, notamment dans le domaine des droits de l’Homme et des libertés.
Cette confusion et cette ambigüité dans les positions rendent légitime cette interrogation : Y a-t-il une crise de confiance entre le Maroc et certains centres de décision chez ses partenaires stratégiques, concernant la question des droits de l’Homme dans nos provinces du sud ?
En réalité, le fait même de poser cette interrogation indique qu’il y a quelque chose d’anormal en l’espèce.
Cher peuple,
Je ne veux pas t’impliquer dans les aspects juridiques et politiques de la question de notre intégrité territoriale, et des différentes résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité, que j’ai déjà évoquées à plusieurs reprises. Mais je tiens à clarifier pour toi les raisons derrière certaines positions hostiles au Maroc.
Certains Etats se contentent de confier aux fonctionnaires le soin de suivre la situation au Maroc. Or, certains parmi eux sont soit mal disposés à l’égard de notre pays, soit influencés par les thèses de nos adversaires. Et ce sont eux qui veillent parfois, malheureusement, à la préparation des dossiers et des rapports erronés, sur la base desquels les responsables arrêtent certaines de leurs positions.
Ces paroles, je te les livre, cher peuple, pour la première fois, mais ce sont des propos que je tiens toujours, surtout aux responsables des grands pays, au Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies et à ses collaborateurs.
Mais la raison principale de cette attitude injuste à l’égard du Maroc, tient essentiellement à l’argent et aux avantages par lesquels les adversaires tentent d’acheter les voix et les prises de position de certaines organisations hostiles à notre pays. Ils dilapident de la sorte les richesses et les ressources d’un peuple frère, que cette question ne concerne pas, mais se dresse plutôt comme une entrave à l’intégration maghrébine.
Notre peuple fidèle se distingue par son unanimité inébranlable autour de son intégrité territoriale, pour laquelle il est mobilisé collectivement et disposé à consentir tous les sacrifices. En effet, la cause du Sahara est la cause de tous les Marocains sans exception. C’est un devoir dont nous sommes tous dépositaires.
Le Maroc, grâce à Dieu, n’a aucun complexe à répondre positivement aux aspirations légitimes de ses citoyens, où qu’ils se trouvent.
C’est ainsi que Nous avons, par Notre volonté propre, procédé à la mise en place d’institutions nationales et de mécanismes régionaux de protection et de promotion des droits de l’Homme, mécanismes qui sont connus et reconnus pour leur indépendance et leur crédibilité selon les normes internationales en la matière, et ce, parallèlement au rôle que jouent les partis politiques, les ONG et les médias.
C’est dire que le Maroc refuse de recevoir des leçons en la matière, surtout de la part de ceux qui bafouent systématiquement les droits de l’Homme. Quiconque souhaite surenchérir sur le Maroc n’a qu’à descendre à Tindouf, et observer dans nombre de régions alentour, les atteintes portées aux droits humains les plus élémentaires.
Malgré les tentatives désespérées des adversaires du Maroc visant à porter atteinte à sa réputation et à sa souveraineté, nous poursuivrons notre coopération avec le Secrétaire général des Nations unies, son Envoyé personnel et les pays amis. Notre objectif est de trouver une solution politique définitive au conflit artificiel autour de notre intégrité territoriale, dans le cadre de notre Initiative pour l’autonomie, qui est reconnue pour son sérieux, sa crédibilité et son esprit réaliste.
De même, Nous n’entendons pas hypothéquer l’avenir de nos provinces du Sud, et le subordonner aux développements de la question du Sahara au niveau de l’ONU. Bien au contraire, nous allons y poursuivre notre action tous azimuts de développement intégré.
Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.
Cher peuple,.
Nous célébrons aujourd’hui le 38ème anniversaire de la Marche Verte. Notre détermination est plus forte d’en maintenir le cap, animés du même esprit de patriotisme sincère et de mobilisation collective, pour préserver l’intégrité territoriale de notre pays et conforter son développement intégré.
Si la Marche Verte a permis le recouvrement de nos provinces du Sud, les autres marches engagées sous Notre impulsion, sont vouées, elles, à la consolidation des droits civils et politiques et à la poursuite de la promotion de la nouvelle génération des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux. Notre dessein est de voir le citoyen marocain honoré comme il se doit, nanti des attributs d’une citoyenneté pleine et entière.
C’est dans cet esprit que Nous avons engagé une série de réformes profondes et de chantiers majeurs. Nous les avons inscrits dans une démarche graduelle, qui tient compte des spécificités nationales et s’éloigne des slogans creux destinés à la consommation médiatique, tout en récusant les réactions hâtives face aux développements et aux événements nationaux et internationaux.
Cependant, certaines parties et certaines personnes exploitent à des fins spécieuses l’espace de liberté et d’ouverture dont jouit le Maroc, surtout dans nos provinces du sud.
Le Maroc est certes attaché à une coopération et une interaction positive avec les Organisations internationales des droits de l’Homme qui font preuve d’objectivité dans le traitement des questions le concernant, et accepte en toute responsabilité la critique constructive. Pour autant, il refuse que des organisations, dans des rapports établis à l’avance, prennent prétexte de certains agissements isolés pour essayer de porter atteinte à son image ou de banaliser ses acquis en matière de droits humains et de développement.
Certains, par exemple, tendent, de façon injuste et malveillante, à ajouter foi à quiconque soutient que l’un de ses droits a été touché, ou qu’il a subi des tortures, tout en ignorant les décisions de justice, et même en faisant l’impasse sur ce que le Maroc accomplit concrètement sur le terrain.
En effet, est-il raisonnable de penser que le Maroc respecte les droits de l’Homme dans le nord du pays et les transgresse dans le sud ?
Tous les Etats refusent d’être l’objet d’agissements attentatoires à leur sécurité et leur stabilité, d’autant plus que la violence, la subversion et l’intimidation des citoyens sont incompatibles avec les droits de l’Homme, et que l’exercice des libertés ne peut se faire que dans le respect de la loi.
Si les prises de position internationales ont pour la plupart un caractère objectif et réaliste, il est, en revanche, regrettable que certains Etats s’inscrivent dans la démarche précitée, faisant sciemment abstraction des réalisations accomplies par notre pays, notamment dans le domaine des droits de l’Homme et des libertés.
Cette confusion et cette ambigüité dans les positions rendent légitime cette interrogation : Y a-t-il une crise de confiance entre le Maroc et certains centres de décision chez ses partenaires stratégiques, concernant la question des droits de l’Homme dans nos provinces du sud ?
En réalité, le fait même de poser cette interrogation indique qu’il y a quelque chose d’anormal en l’espèce.
Cher peuple,
Je ne veux pas t’impliquer dans les aspects juridiques et politiques de la question de notre intégrité territoriale, et des différentes résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité, que j’ai déjà évoquées à plusieurs reprises. Mais je tiens à clarifier pour toi les raisons derrière certaines positions hostiles au Maroc.
Certains Etats se contentent de confier aux fonctionnaires le soin de suivre la situation au Maroc. Or, certains parmi eux sont soit mal disposés à l’égard de notre pays, soit influencés par les thèses de nos adversaires. Et ce sont eux qui veillent parfois, malheureusement, à la préparation des dossiers et des rapports erronés, sur la base desquels les responsables arrêtent certaines de leurs positions.
Ces paroles, je te les livre, cher peuple, pour la première fois, mais ce sont des propos que je tiens toujours, surtout aux responsables des grands pays, au Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies et à ses collaborateurs.
Mais la raison principale de cette attitude injuste à l’égard du Maroc, tient essentiellement à l’argent et aux avantages par lesquels les adversaires tentent d’acheter les voix et les prises de position de certaines organisations hostiles à notre pays. Ils dilapident de la sorte les richesses et les ressources d’un peuple frère, que cette question ne concerne pas, mais se dresse plutôt comme une entrave à l’intégration maghrébine.
Notre peuple fidèle se distingue par son unanimité inébranlable autour de son intégrité territoriale, pour laquelle il est mobilisé collectivement et disposé à consentir tous les sacrifices. En effet, la cause du Sahara est la cause de tous les Marocains sans exception. C’est un devoir dont nous sommes tous dépositaires.
Le Maroc, grâce à Dieu, n’a aucun complexe à répondre positivement aux aspirations légitimes de ses citoyens, où qu’ils se trouvent.
C’est ainsi que Nous avons, par Notre volonté propre, procédé à la mise en place d’institutions nationales et de mécanismes régionaux de protection et de promotion des droits de l’Homme, mécanismes qui sont connus et reconnus pour leur indépendance et leur crédibilité selon les normes internationales en la matière, et ce, parallèlement au rôle que jouent les partis politiques, les ONG et les médias.
C’est dire que le Maroc refuse de recevoir des leçons en la matière, surtout de la part de ceux qui bafouent systématiquement les droits de l’Homme. Quiconque souhaite surenchérir sur le Maroc n’a qu’à descendre à Tindouf, et observer dans nombre de régions alentour, les atteintes portées aux droits humains les plus élémentaires.
Malgré les tentatives désespérées des adversaires du Maroc visant à porter atteinte à sa réputation et à sa souveraineté, nous poursuivrons notre coopération avec le Secrétaire général des Nations unies, son Envoyé personnel et les pays amis. Notre objectif est de trouver une solution politique définitive au conflit artificiel autour de notre intégrité territoriale, dans le cadre de notre Initiative pour l’autonomie, qui est reconnue pour son sérieux, sa crédibilité et son esprit réaliste.
De même, Nous n’entendons pas hypothéquer l’avenir de nos provinces du Sud, et le subordonner aux développements de la question du Sahara au niveau de l’ONU. Bien au contraire, nous allons y poursuivre notre action tous azimuts de développement intégré.
Commentaire