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AFFAIRE SONATRACH ENI : Bouteflika demande à Khellil de rentrer

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    AFFAIRE SONATRACH ENI : Bouteflika demande à Khellil de rentrer


    Algerie Express le mercredi 6 novembre 2013 17:10

    Écrit par ML ZOUAIMIA

    L'information ne serait pas lacunaire, mais bien réelle.Le président Bouteflika(ou la présidence) aurait donné l'ordre à l’ancien ministre de l'énergie de rentrer en Algérie. Chakib Khlelil aurait accepté de s’y conformer afin de répondre devant la justice algérienne.On fera les choses dans le calme, dit-on.



    Pour voyager, l'ex-ministre détient toujours son passeport diplomatique de la République Algérienne.

    Après l'émission du mandat d'arrêt international contre lui par le procureur général de la wilaya d'Alger ,Khelil a visité la représentation diplomatique et, cela au moins , à deux reprises . Y est-il allé pour recevoir des documents émanant de la justice de "son pays" rien ne l'indique. Autre information se rapportant à sa nationalité, une journaliste de New York Times confirme qu'au moment où elle l’avait rencontré en 2004, Chakib Khelil détenait uniquement la nationalité algérienne. Cependant, la confirmation de cette journaliste ne dissipe pas les doutes quant à la détention d'un autre passeport. Selon un expert de la Banque Mondiale , Khelil avait déjà en sa possession un UNLP Bleu, ce fameux laisser-passer des organisations internationales qui confère à son détendeur un statut diplomatique. Le fait est que l'ex-ministre accusé de corruption dans l'affaire ENI a eu droit aux services consulaires se rapportant à son document de voyage algérien.

    Mais ce qui semble compliquer les données, c'est cette affaire de mandat d'arrêt international ainsi que ce prétendu blocage de comptes. Si la deuxième information se rapportant à ses comptes aux USA reste du domaine de l’invraisemblable, vue l'inexistence d'une procédure judiciaire sur le sol américain, la première, relative au mandat, commence à s'éclaircir. Selon un député algérien, Interpol n'a pas voulu exécuter le mandat car Chakib Khelil était ministre au moment des faits et dans ce cas tout mandat d'arrêt devait obligatoirement émaner de la cour suprême. Question : la femme de Khelil comme ses enfants qui n'étaient pas ministres n’ont pas étés inquiétés par Interpol. Pourquoi ?

    Ce qui est sur du côté américain, c’est que toute mesure d'arrestation devrait se faire en conformité avec l'amendement 4 de la constitution. Pour les mandats de la police internationale, la section Interpol Washington est tenue de collaborer avec le NCB ( National Central Bureau), organisme puissant pouvant intervenir dans n'importe quel mandat international touchant des citoyens américains comme Mme Khelil et ses enfants .

    Conclusion : le mandat d'arrêt contre Khelil n'est jamais arrivé à destination. La réponse concernant ce mandat d'arrêt international se trouve bel est bien chez le directeur de la police algérienne. Sur un autre registre et selon des sources concordantes, les enquêteurs du DRS impliqués dans les enquêtes sur Sonatrach auraient démontré une incompétence gravissime. Le dossier, au final, se résume à quelques coupures de journaux .

    ML ZOUAIMIA
    Othmane BENZAGHOU
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