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Quatre traders du marché américain Nymex accusent des compagnies pétrolières et des sociétés de négoce d'avoir manipulé les cours du Brent, le pétrole de mer du Nord, depuis plus de dix ans, et ils ont engagé une action en nom collectif en s'appuyant sur l'enquête ouverte par la Commission européenne sur le fonctionnement de ce marché.
La plainte qu'ils ont déposée le mois dernier devant un tribunal de Manhattan vise nommément les compagnies Royal Dutch Shell, BP et Statoil, la banque Morgan Stanley, ainsi que les sociétés de négoce et de courtage Trafigura Beheer, Phibro Trading et Vitol .
Elle affirme que des traders de ces sociétés ont conspiré pour manipuler les cours du Brent et les contrats à terme sur le Brent échangés sur le Nymex, en citant les période de février 2011 et septembre 2012.
Morgan Stanley, Trafigura, BP, Shell et Vitol ont refusé de commenter l'information. Un porte-parole de Statoil a déclaré qu'il n'était pas inhabituel de voir des plaintes déposées dans le sillage d'enquêtes officielles. Un porte-parole de Phibro a dit que la société n'était pas concernée par l'enquête de la commission européenne.
"Toute affirmation selon laquelle Phibro était impliquée dans les activités sur lesquelles enquête la Commission est totalement infondée et Phibro se défendra avec vigueur", a-t-il ajouté.
La Commission européenne a lancé en mai une enquête sur des soupçons d'entrave à la concurrence visant le mécanisme des soumissions de prix à Platts, une filiale du groupe américain McGraw Hill qui gère un service d'information et de diffusion de prix sur les marchés de l'énergie.
Peu après, la société de trading Prime International Trading, basée à Chicago, a déposé plainte contre BP, Shell et Statoil en les accusant de collusion destinée à manipuler les cours du pétrole. Les trois compagnies n'avaient pas répondu à l'époque à des demandes de commentaire sur cette plainte.
La Commission européenne n'a pas encore rendu publiques les conclusions de son enquête.
Platts a déclaré mercredi coopérer avec les enquêteurs européennes et précisé n'avoir été accusé d'aucune malversation.
Les plaignants dans l'action en nom collectif engagée le mois dernier aux Etats-Unis affirment que les sociétés visées par leur plainte ont communiqué à Platts des informations trompeuses dans le but de fausser la fixation du prix de référence du Brent.
REUTERS
La plainte qu'ils ont déposée le mois dernier devant un tribunal de Manhattan vise nommément les compagnies Royal Dutch Shell, BP et Statoil, la banque Morgan Stanley, ainsi que les sociétés de négoce et de courtage Trafigura Beheer, Phibro Trading et Vitol .
Elle affirme que des traders de ces sociétés ont conspiré pour manipuler les cours du Brent et les contrats à terme sur le Brent échangés sur le Nymex, en citant les période de février 2011 et septembre 2012.
Morgan Stanley, Trafigura, BP, Shell et Vitol ont refusé de commenter l'information. Un porte-parole de Statoil a déclaré qu'il n'était pas inhabituel de voir des plaintes déposées dans le sillage d'enquêtes officielles. Un porte-parole de Phibro a dit que la société n'était pas concernée par l'enquête de la commission européenne.
"Toute affirmation selon laquelle Phibro était impliquée dans les activités sur lesquelles enquête la Commission est totalement infondée et Phibro se défendra avec vigueur", a-t-il ajouté.
La Commission européenne a lancé en mai une enquête sur des soupçons d'entrave à la concurrence visant le mécanisme des soumissions de prix à Platts, une filiale du groupe américain McGraw Hill qui gère un service d'information et de diffusion de prix sur les marchés de l'énergie.
Peu après, la société de trading Prime International Trading, basée à Chicago, a déposé plainte contre BP, Shell et Statoil en les accusant de collusion destinée à manipuler les cours du pétrole. Les trois compagnies n'avaient pas répondu à l'époque à des demandes de commentaire sur cette plainte.
La Commission européenne n'a pas encore rendu publiques les conclusions de son enquête.
Platts a déclaré mercredi coopérer avec les enquêteurs européennes et précisé n'avoir été accusé d'aucune malversation.
Les plaignants dans l'action en nom collectif engagée le mois dernier aux Etats-Unis affirment que les sociétés visées par leur plainte ont communiqué à Platts des informations trompeuses dans le but de fausser la fixation du prix de référence du Brent.
REUTERS