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La filiale de PPR ouvre près de Bordeaux un nouveau type de magasin : une Fnac pour les zones commerciales de périphérie. Elle est conçue presque comme un supermarché.
Les allées sont larges. Les consommateurs pourront y pousser leur Caddie. Ordinateurs portables, appareils photo, consoles de jeux, GPS. Tout le high-tech est en démonstration et en libre-service. En tête de gondole, il y a les articles « premier prix ». Quant au logo, il est d'un vert électrique très accrocheur. Cette Fnac nouvelle formule est inaugurée aujourd'hui dans le centre commercial de Bordeaux-Lac, dans la périphérie girondine. Beaucoup plus aérée, plus colorée et sur un seul niveau avec six mètres de hauteur sous plafond, c'est la version spéciale banlieue de l'enseigne. Son président, Denis Olivennes, est décidé à sortir des centres-villes pour toucher une clientèle nouvelle. À marcher sur les plates-bandes d'Auchan, de Cultura, de Darty ou de Boulanger...
« Dans l'histoire de la Fnac, c'est une date aussi importante que la première ouverture en province ou à l'international, estime Denis Olivennes. C'est une Fnac qui a toutes les caractéristiques de la Fnac, mais avec la rapidité, la fluidité et l'efficacité du parcours client de la grande distribution. » C'est un magasin Fnac comme il n'en existe encore nulle part ailleurs. Du jamais vu : 90 % des produits sont en libre-service à emporter, plus de 50 ordinateurs portables en démonstration. Les vendeurs sont toujours là si besoin. Mais le consommateur décidé ou pressé peut repartir en cinq minutes avec son micro-ordinateur sous le bras.
«La Fnac doit être partout»À l'entrée, comme dans un supermarché, des bacs à roulettes. Au fond, un mur de plus de 80 écrans plats. À Bordeaux-Lac, toutes les familles de produits de la Fnac ainsi que les livres sont là. Mais il y a moins de disques, plus de micro-informatique et, surtout, des articles de premier prix. Ils sont d'autant plus visibles qu'on les trouve en tête de gondoles, clairement mis en avant. Grande nouveauté, la Fnac inaugure aussi avec ce nouveau magasin un rayon de loisirs créatifs avec même des écharpes, des chapeaux et des sacs à personnaliser. Les clients auront droit à des démonstrations gratuites. Les enfants ont leur espace, et même leur petit salon de gros poufs orange. La moquette a changé de couleur, elle est grise, avec un parcours vert qui indique le sens de la visite.
« La Fnac doit être partout où ses clients l'attendent, explique Denis Olivennes. Aujourd'hui, 48 % du commerce des produits techniques et 45 % du commerce des produits éditoriaux sont vendus en banlieue. Nous avons 25 % du marché en ville, mais seulement 5 % en périphérie. » Et ces 5 % proviennent surtout des onze magasins de la région parisienne, tous calqués sur la classique Fnac de centre-ville. Après le magasin de Bordeaux-Lac, une seconde Fnac nouvelle formule ouvrira à Bayonne au premier semestre de 2007. Denis Olivennes fonde de grands espoirs sur ces magasins de périphérie. Potentiellement, ce sont trente à soixante magasins de ce type que la Fnac pourrait ouvrir en banlieue, au rythme de quatre ou cinq par an. Mais ils se heurteront à des concurrents déjà bien installés comme les Espaces culturels Leclerc ou les magasins Cultura.
Par Le Figaro
Les allées sont larges. Les consommateurs pourront y pousser leur Caddie. Ordinateurs portables, appareils photo, consoles de jeux, GPS. Tout le high-tech est en démonstration et en libre-service. En tête de gondole, il y a les articles « premier prix ». Quant au logo, il est d'un vert électrique très accrocheur. Cette Fnac nouvelle formule est inaugurée aujourd'hui dans le centre commercial de Bordeaux-Lac, dans la périphérie girondine. Beaucoup plus aérée, plus colorée et sur un seul niveau avec six mètres de hauteur sous plafond, c'est la version spéciale banlieue de l'enseigne. Son président, Denis Olivennes, est décidé à sortir des centres-villes pour toucher une clientèle nouvelle. À marcher sur les plates-bandes d'Auchan, de Cultura, de Darty ou de Boulanger...
« Dans l'histoire de la Fnac, c'est une date aussi importante que la première ouverture en province ou à l'international, estime Denis Olivennes. C'est une Fnac qui a toutes les caractéristiques de la Fnac, mais avec la rapidité, la fluidité et l'efficacité du parcours client de la grande distribution. » C'est un magasin Fnac comme il n'en existe encore nulle part ailleurs. Du jamais vu : 90 % des produits sont en libre-service à emporter, plus de 50 ordinateurs portables en démonstration. Les vendeurs sont toujours là si besoin. Mais le consommateur décidé ou pressé peut repartir en cinq minutes avec son micro-ordinateur sous le bras.
«La Fnac doit être partout»À l'entrée, comme dans un supermarché, des bacs à roulettes. Au fond, un mur de plus de 80 écrans plats. À Bordeaux-Lac, toutes les familles de produits de la Fnac ainsi que les livres sont là. Mais il y a moins de disques, plus de micro-informatique et, surtout, des articles de premier prix. Ils sont d'autant plus visibles qu'on les trouve en tête de gondoles, clairement mis en avant. Grande nouveauté, la Fnac inaugure aussi avec ce nouveau magasin un rayon de loisirs créatifs avec même des écharpes, des chapeaux et des sacs à personnaliser. Les clients auront droit à des démonstrations gratuites. Les enfants ont leur espace, et même leur petit salon de gros poufs orange. La moquette a changé de couleur, elle est grise, avec un parcours vert qui indique le sens de la visite.
« La Fnac doit être partout où ses clients l'attendent, explique Denis Olivennes. Aujourd'hui, 48 % du commerce des produits techniques et 45 % du commerce des produits éditoriaux sont vendus en banlieue. Nous avons 25 % du marché en ville, mais seulement 5 % en périphérie. » Et ces 5 % proviennent surtout des onze magasins de la région parisienne, tous calqués sur la classique Fnac de centre-ville. Après le magasin de Bordeaux-Lac, une seconde Fnac nouvelle formule ouvrira à Bayonne au premier semestre de 2007. Denis Olivennes fonde de grands espoirs sur ces magasins de périphérie. Potentiellement, ce sont trente à soixante magasins de ce type que la Fnac pourrait ouvrir en banlieue, au rythme de quatre ou cinq par an. Mais ils se heurteront à des concurrents déjà bien installés comme les Espaces culturels Leclerc ou les magasins Cultura.
Par Le Figaro