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Par Ikram GHIOUA -
L'Algérie a tous les moyens aussi bien humains que matériels pour assurer une protection indéfectible à ses installations pétrolières et gazières.
Dans sa lutte antiterroriste, l'Algérie possède-t-elle la capacité de protéger son territoire contre toute atteinte terroriste, d'anéantir les bases arrière d'Al Qaîda au Maghreb islamique sur son sol, de sécuriser ses frontières et ses bases pétrolières et d'empêcher toute incursion d'éléments terroristes? Certains se posent encore la question et iront même jusqu'à douter de l'efficacité des forces de sécurité. Cela a été bien avant l'attaque du site gazier de Tiguentourine, le mois de janvier 2013. L'assaut opéré par une unité spéciale de l'Armée nationale populaire qui a permis de libérer plus de 600 otages avec un minimum de victimes et la neutralisation complète du groupe terroriste en un temps record, poussera ceux-là mêmes à reconsidérer leurs jugements vis-à-vis d'une armée qui jouit d'une expérience incontestable louée par les plus grandes puissances mondiales. A ce propos justement, il est souhaitable de rappeler que dans son dernier rapport mondial dans la lutte contre ce phénomène, publié le mois de mars dernier de l'année en cours, le département d'Etat américain avait relevé les grands efforts engagés par l'Algérie dans sa lutte contre le terrorisme tout en affirmant que les forces militaires et policières algériennes avaient permis, non seulement de mettre en échec plusieurs opérations terroristes de la nébuleuse, mais aussi de mettre la pression sur cette organisation terroriste. Le renforcement de son dispositif sécuritaire au Sud et à ses frontières, notamment Est et Sud-Est dicté par la conjoncture de déstabilisation, politique et sécuritaire dans les pays voisins, mais aussi à l'Ouest contre les narcotrafiquants du Maroc qui travaillent de concert avec Al Qaîda au Maghreb islamique n'a pas été un fait pris avec souplesse, mais plutôt avec la mise en oeuvre d'une stratégie militaire qui prend en compte les enjeux qui menacent la sécurité de son territoire, notamment quand il s'agit de ses bases pétrolières, pris pour cible par la horde sauvage. Ces bases qui constituent le nerf vital de l'économie de l'Algérie se distinguent de par leur situation géographique et leur position géopolitique. L'Algérie a donc misé sur tous les moyens, aussi bien humains que matériels pour assurer une protection indéfectible et suffisante à ses nombreuses installations pétrolières et gazières disséminées à travers un territoire dont la superficie serait égale ou supérieure à celle de l'Europe de l'Ouest. Néanmoins, dans un contexte particulier et une conjoncture régionale marquée par l'instabilité, l'insécurité et la prolifération d'armes et de groupes terroristes au Sahel et en Libye, il ne faut nullement se limiter à la problématique purement militaire, confient des sources très bien imprégnées de la situation sécuritaire, car elle ne constitue en fin de compte qu'un aspect certes important, mais un seul aspect quand même d'un ensemble qui englobe une démarche politique, économique et sociale que les autorités algériennes semblent prendre en compte de façon efficace. Au volet strictement sécuritaire, l'armée est en train d'apporter les réponses adéquates en procédant au maillage des frontières à l'aide de moyens adaptés à la topographie des lieux, et en installant ses unités en périphérie des installations stratégiques. Ce redéploiement est bien entendu accompagné par la mise en place d'un réseau de renseignement opérationnel rassurent encore les mêmes sources. Mais ce n'est qu'une partie d'un plan d'ensemble, car il y a aussi l'autre volet lié à la prise de conscience citoyenne. Et c'est à ce niveau que travaille le gouvernement par le biais du plan de développement destiné au Grand-Sud. La grande base gazière de Hassi R'mel est située légèrement en retrait de la RN1, à mi-chemin entre Laghouat et Ghardaïa. Sa sécurisation est assurée par les compagnies qui y sont implantées et par l'armée sans compter les autres services de sécurité. Mais cela est-il suffisant pour autant? Les autorités civiles des deux wilayas sont tout à fait conscientes du rôle qu'elles ont à jouer dans ce contexte, en occupant le terrain et en apportant des solutions durables aux problèmes socio-économiques posés au niveau de cette région. C'est aussi au prix de l'engagement de ces autorités que la sécurisation de Hassi R'mel prend toute sa signification. Pareil pour Hassi Messaoud, In Aménas et l'immense forage gazier de In Salah. Afin d'assurer une protection maximale à ces installations, c'est l'Etat algérien qui est impliqué en apportant son appui à cette redynamisation économique du Sud que le chef du gouvernement pilote en personne. Il est urgent d'occuper démographiquement le Sud. L'Algérie a déjà mis en oeuvre cette solution durable, aussi bien dans le temps, que dans l'espace.
L'Algérie a tous les moyens aussi bien humains que matériels pour assurer une protection indéfectible à ses installations pétrolières et gazières.
Dans sa lutte antiterroriste, l'Algérie possède-t-elle la capacité de protéger son territoire contre toute atteinte terroriste, d'anéantir les bases arrière d'Al Qaîda au Maghreb islamique sur son sol, de sécuriser ses frontières et ses bases pétrolières et d'empêcher toute incursion d'éléments terroristes? Certains se posent encore la question et iront même jusqu'à douter de l'efficacité des forces de sécurité. Cela a été bien avant l'attaque du site gazier de Tiguentourine, le mois de janvier 2013. L'assaut opéré par une unité spéciale de l'Armée nationale populaire qui a permis de libérer plus de 600 otages avec un minimum de victimes et la neutralisation complète du groupe terroriste en un temps record, poussera ceux-là mêmes à reconsidérer leurs jugements vis-à-vis d'une armée qui jouit d'une expérience incontestable louée par les plus grandes puissances mondiales. A ce propos justement, il est souhaitable de rappeler que dans son dernier rapport mondial dans la lutte contre ce phénomène, publié le mois de mars dernier de l'année en cours, le département d'Etat américain avait relevé les grands efforts engagés par l'Algérie dans sa lutte contre le terrorisme tout en affirmant que les forces militaires et policières algériennes avaient permis, non seulement de mettre en échec plusieurs opérations terroristes de la nébuleuse, mais aussi de mettre la pression sur cette organisation terroriste. Le renforcement de son dispositif sécuritaire au Sud et à ses frontières, notamment Est et Sud-Est dicté par la conjoncture de déstabilisation, politique et sécuritaire dans les pays voisins, mais aussi à l'Ouest contre les narcotrafiquants du Maroc qui travaillent de concert avec Al Qaîda au Maghreb islamique n'a pas été un fait pris avec souplesse, mais plutôt avec la mise en oeuvre d'une stratégie militaire qui prend en compte les enjeux qui menacent la sécurité de son territoire, notamment quand il s'agit de ses bases pétrolières, pris pour cible par la horde sauvage. Ces bases qui constituent le nerf vital de l'économie de l'Algérie se distinguent de par leur situation géographique et leur position géopolitique. L'Algérie a donc misé sur tous les moyens, aussi bien humains que matériels pour assurer une protection indéfectible et suffisante à ses nombreuses installations pétrolières et gazières disséminées à travers un territoire dont la superficie serait égale ou supérieure à celle de l'Europe de l'Ouest. Néanmoins, dans un contexte particulier et une conjoncture régionale marquée par l'instabilité, l'insécurité et la prolifération d'armes et de groupes terroristes au Sahel et en Libye, il ne faut nullement se limiter à la problématique purement militaire, confient des sources très bien imprégnées de la situation sécuritaire, car elle ne constitue en fin de compte qu'un aspect certes important, mais un seul aspect quand même d'un ensemble qui englobe une démarche politique, économique et sociale que les autorités algériennes semblent prendre en compte de façon efficace. Au volet strictement sécuritaire, l'armée est en train d'apporter les réponses adéquates en procédant au maillage des frontières à l'aide de moyens adaptés à la topographie des lieux, et en installant ses unités en périphérie des installations stratégiques. Ce redéploiement est bien entendu accompagné par la mise en place d'un réseau de renseignement opérationnel rassurent encore les mêmes sources. Mais ce n'est qu'une partie d'un plan d'ensemble, car il y a aussi l'autre volet lié à la prise de conscience citoyenne. Et c'est à ce niveau que travaille le gouvernement par le biais du plan de développement destiné au Grand-Sud. La grande base gazière de Hassi R'mel est située légèrement en retrait de la RN1, à mi-chemin entre Laghouat et Ghardaïa. Sa sécurisation est assurée par les compagnies qui y sont implantées et par l'armée sans compter les autres services de sécurité. Mais cela est-il suffisant pour autant? Les autorités civiles des deux wilayas sont tout à fait conscientes du rôle qu'elles ont à jouer dans ce contexte, en occupant le terrain et en apportant des solutions durables aux problèmes socio-économiques posés au niveau de cette région. C'est aussi au prix de l'engagement de ces autorités que la sécurisation de Hassi R'mel prend toute sa signification. Pareil pour Hassi Messaoud, In Aménas et l'immense forage gazier de In Salah. Afin d'assurer une protection maximale à ces installations, c'est l'Etat algérien qui est impliqué en apportant son appui à cette redynamisation économique du Sud que le chef du gouvernement pilote en personne. Il est urgent d'occuper démographiquement le Sud. L'Algérie a déjà mis en oeuvre cette solution durable, aussi bien dans le temps, que dans l'espace.