Desertec : est-ce que le Maroc a misé sur le bon cheval ?
Avec son ensoleillement à profusion, il semble parfaitement logique que le Maroc doive miser sur l’énergie solaire. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si miser sur Desertec a été le bon pari ?
En laissant la construction de la première phase de la centrale thermo-solaire d’Ouarzazate, le Maroc compte miser sur l’énergie solaire avec le projet Desertec. Si ‘intention première est de fournir en électricité le Maroc, un des arguments économiques forts de ce projet st la possibilité de pouvoir exporter un surplus de cette électricité solaire en direction de l’Union européenne.
Visiblement, c’est là que le bât blesse alors même que le projet n’en est encore qu’à son début. En effet, lors de sa conférence annuelle, qui s’est tout récemment déroulée au Maroc, du consortium Desertec Industrial Initiative (DII), celui-ci a tenté de convaincre les pays de la région MENA d’investir massivement dans l’énergie solaire. Alors qu’il pourrait s’agir de simple du lobbying, le problème est plus profond.
En effet, comme l’explique ouvertement Paul Van Son, PDG de Desertec Industrial Initiative, la vision de DII a changé : « Si l’acheminement de l'énergie depuis l'Afrique du Nord constituait la raison d’être de Desertec il y a quatre ans, cette vision unidimensionnelle a été abandonnée au profit de la création de marchés intégrés ». De fait, exporter l’énergie vers le Nord n’est plus une priorité !
Avec ce revirement de vision, qu’en est-il désormais de la première phase de la centrale thermo-solaire d’Ouarzazate ? Sans intention véritable de pouvoir exporter en direction de l’Union européenne, qui va financer ce projet, qui va contribuer à le rentabiliser ? Car oui, le problème de fond est que l’énergie solaire est encore chère comparativement à d’autres solutions et qu’il faut bien que quelqu’un passe à la caisse pour éponger le gap entre le prix de l’électricité produite et celui de vente.
A voir la direction que Desertec prend, il semble plus que probable que tout le financement reposera sur les fragiles épaules financière du Maroc. La question est donc de savoir si le Royaume a parié sur le bon cheval et adhérant au projet Desertec ?
biladi
Avec son ensoleillement à profusion, il semble parfaitement logique que le Maroc doive miser sur l’énergie solaire. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si miser sur Desertec a été le bon pari ?
En laissant la construction de la première phase de la centrale thermo-solaire d’Ouarzazate, le Maroc compte miser sur l’énergie solaire avec le projet Desertec. Si ‘intention première est de fournir en électricité le Maroc, un des arguments économiques forts de ce projet st la possibilité de pouvoir exporter un surplus de cette électricité solaire en direction de l’Union européenne.
Visiblement, c’est là que le bât blesse alors même que le projet n’en est encore qu’à son début. En effet, lors de sa conférence annuelle, qui s’est tout récemment déroulée au Maroc, du consortium Desertec Industrial Initiative (DII), celui-ci a tenté de convaincre les pays de la région MENA d’investir massivement dans l’énergie solaire. Alors qu’il pourrait s’agir de simple du lobbying, le problème est plus profond.
En effet, comme l’explique ouvertement Paul Van Son, PDG de Desertec Industrial Initiative, la vision de DII a changé : « Si l’acheminement de l'énergie depuis l'Afrique du Nord constituait la raison d’être de Desertec il y a quatre ans, cette vision unidimensionnelle a été abandonnée au profit de la création de marchés intégrés ». De fait, exporter l’énergie vers le Nord n’est plus une priorité !
Avec ce revirement de vision, qu’en est-il désormais de la première phase de la centrale thermo-solaire d’Ouarzazate ? Sans intention véritable de pouvoir exporter en direction de l’Union européenne, qui va financer ce projet, qui va contribuer à le rentabiliser ? Car oui, le problème de fond est que l’énergie solaire est encore chère comparativement à d’autres solutions et qu’il faut bien que quelqu’un passe à la caisse pour éponger le gap entre le prix de l’électricité produite et celui de vente.
A voir la direction que Desertec prend, il semble plus que probable que tout le financement reposera sur les fragiles épaules financière du Maroc. La question est donc de savoir si le Royaume a parié sur le bon cheval et adhérant au projet Desertec ?
biladi
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