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Tamurt Negh Nouvel album d’Amar Sersour

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  • Tamurt Negh Nouvel album d’Amar Sersour

    Amar Sersour, un chanteur engagé qui a interprété, notamment, le chef-d’oeuvre musical ‘’Cfu ay ixfi-w’’, écrit par le grand poète Benmohamed, dans lequel sont retracés les événements qui ont marqué la Kabylie, vient de sortir son septième album qu’il a intitulé ‘’Tamurt Negh’’ (notre pays). Ce septième opus comprend huit chansons : ‘’Aqcic nel guerra’’, ‘’Targit’’, ‘’Tamurt-iw’’, ‘’Achhal irugh’’, ‘’Yir Tayri’’, ‘’Aqli’’, ‘’Afus’’ et ‘’Tighaltine’’. Les paroles et la musique sont du chanteur, à l’exception de la sixième chanson qui elle a été composée par son ami de toujours le poète Benmohamed.


    La première chanson de l’album est donc intitulée ‘’Aqcic nel guerra’’ (enfant de la guerre). Fils de chahid, ayant vécu, enfant, la guerre de libération nationale, Amar Sersour a voulu décrire les atrocités de la guerre à travers ses yeux d’orphelin.

    Dans la deuxième chanson ‘’Targit’’ (le rêve), il raconte comment un homme, faute de pouvoir les concrétiser, rêve ses aspirations et ses envies. La troisième chanson ‘’Tamurt-iw’’ (mon pays) raconte la tristesse de l’Algérie de voir ses enfants la quitter, même au péril de leurs vies. La quatrième chanson ‘’Achhal irugh’’ (j’ai tant pleuré) décrit l’égoïsme et l’individualisme qui règnent sur la société moderne et l’isolement d’une certaine catégorie qui ne s’y retrouve point. ‘’Yir Tayri’’, la cinquième chanson de l’album, relate les déboires d’un éternel insatisfait, malgré ses innombrables conquêtes amoureuses.

    La sixième chanson de l’album ‘’Aqli’’ (je suis là) est la seule qui ne soit pas composée par le chanteur lui-même mais par son grand ami et mentor le poète Benmohamed. Elle décrit la misère sociale, la vraie, celle des ouvriers qui vivent l’enfer au quotidien et qui n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois. Le septième titre ‘’Afus’’ (la main) parle du ‘’piston’’, le chanteur y dénonce le clientélisme, le favoritisme et des dessous de table dans notre société. La huitième et dernière chanson ‘’Tighaltine’’ (les collines) est une description des bouleversements qui se sont opérés, au fil du temps, dans la société algérienne, en particulier en Kabyle. Il y déplore la perte des valeurs. A la fois auteur, compositeur et interprète, Amara Sersour, est né un 20 novembre 1955 dans la localité de Ouaguenoun. Il réussit son baccalauréat en 1972 et partit faire ses études à Alger. En 1976 il décroche une licence de gestion. Dans les années quatre-vingts, il part faire des études en France et y restera jusqu’en 1991. Il a à son actif pas moins de 06 disques et un total de 49 titres. C’est au mois de mars 1976 qu’il a sorti son premier 45 tours. En septembre 1979, il rencontre Benmohamed, à l’occasion d’une participation à un grand gala. 1981, il sort son premier album intitulé Ezedwa, 1982 sortie d’un album écrit en intégralité par le poète Benmohamed, intitulé ‘’Cfu ay ixfi-w’’, un chef-d’œuvre qui fera couler beaucoup d’encre. Il restera à jamais une référence dans le répertoire des chansons engagées. 1983, sortie de ‘’Abrid’’, 1985 sortie de ‘’Tighri’’ et en 1987, il récidive avec « Tamughli ».

    Karima Talis, la dépêche de kabylie
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