WASHINGTON - Le Maroc a fait une lecture ’’tronquée’’ de l’arrêt de la Cour de La Haye en 1975 pour déclencher la ’’Marche verte’’ vers le Sahara occidental durant la même année, a affirmé à Washington le professeur espagnol d’histoire de l’Islam contemporain de l’Université de Madrid, Bernabé Lopez Garcia.
Cet universitaire a fait cette déclaration lors d’une table ronde consacrée au Sahara occidental qui avait été organisée mercredi par le Think tank américain Wilson Center.
A ce propos, il a rappelé devant l’assistance américaine que si la Cour internationale de justice de La Haye avait, certes, invoqué des liens d’allégeance entre le Maroc et une tribu du Sahara occidental à un moment de l’histoire, elle avait, cependant, conclu qu’il n’y avait ’’aucun lien de souveraineté territoriale’’ entre le Sahara occidental et le Maroc de nature à modifier l’application du principe d’autodétermination au territoire.
En occultant ’’sciemment’’ la partie de cet arrêt juridique international qui reconnaît ’’l’inexistence de lien de souveraineté’’, a-t-il expliqué, le roi Hassan II ’’multipliait les messages de mobilisation de son peuple, répétés inlassablement jusqu’à aujourd’hui par le discours officiel marocain’’ en présentant l’arrêt de la Cour comme une ’’victoire’’ du Maroc, du fait seulement d’un lien d’allégeance avec une tribu sahraouie à un moment de l’histoire.
Par ailleurs, cet universitaire espagnol spécialisé des questions marocaines a observé que le Maroc a une ’’position ambiguë’’ en acceptant, d’une part, des négociations avec le Front Polisario pour parvenir à une solution, ce qui signifie, indirectement, qu’il reconnaît qu’il s’agit d’un ’’problème non résolu’’, tandis que, d’une autre part, il maintient, officiellement, vis-à-vis de son opinion publique, un ’’discours rigide dans lequel il diabolise son adversaire’’ sahraoui.
Cet universitaire a fait cette déclaration lors d’une table ronde consacrée au Sahara occidental qui avait été organisée mercredi par le Think tank américain Wilson Center.
A ce propos, il a rappelé devant l’assistance américaine que si la Cour internationale de justice de La Haye avait, certes, invoqué des liens d’allégeance entre le Maroc et une tribu du Sahara occidental à un moment de l’histoire, elle avait, cependant, conclu qu’il n’y avait ’’aucun lien de souveraineté territoriale’’ entre le Sahara occidental et le Maroc de nature à modifier l’application du principe d’autodétermination au territoire.
En occultant ’’sciemment’’ la partie de cet arrêt juridique international qui reconnaît ’’l’inexistence de lien de souveraineté’’, a-t-il expliqué, le roi Hassan II ’’multipliait les messages de mobilisation de son peuple, répétés inlassablement jusqu’à aujourd’hui par le discours officiel marocain’’ en présentant l’arrêt de la Cour comme une ’’victoire’’ du Maroc, du fait seulement d’un lien d’allégeance avec une tribu sahraouie à un moment de l’histoire.
Par ailleurs, cet universitaire espagnol spécialisé des questions marocaines a observé que le Maroc a une ’’position ambiguë’’ en acceptant, d’une part, des négociations avec le Front Polisario pour parvenir à une solution, ce qui signifie, indirectement, qu’il reconnaît qu’il s’agit d’un ’’problème non résolu’’, tandis que, d’une autre part, il maintient, officiellement, vis-à-vis de son opinion publique, un ’’discours rigide dans lequel il diabolise son adversaire’’ sahraoui.
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