Bonsoir
ROME - Benoît XVI recevra lundi les ambassadeurs des pays musulmans auprès du Saint-Siège ainsi que des responsables musulmans en Italie. Cette rencontre intervient alors que les protestations suite aux propos du pape sur l'islam se poursuivent.
La réunion de lundi à Castel Gandolfo "veut être un signal que l'appel du Saint-Père au dialogue entre les cultures et les religions est largement accueilli", a déclaré vendredi le cardinal français Paul Poupard, président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux.
Une cinquantaine de personnes devraient assister à la rencontre dont les représentants turques et iraniens. "Toutes les personnes qui sont en train d'être contactées ont donné une réponse positive", a noté le haut prélat.
Après plusieurs jours d'une certaine accalmie, les manifestations de protestations ont repris à l'occasion des prières du vendredi dans plusieurs pays musulmans.
En Cisjordanie, des milliers de partisans du mouvement islamiste palestinien Hamas ont manifesté aux cris de "Pape, tu ne connais rien à l'histoire". Quelques centaines d'islamistes ont pris part à des manifestations dans les grandes villes du Pakistan.
Un haut responsable iranien a estimé lors de son sermon du vendredi à Téhéran que la polémique sur les récents propos du pape avait rendu les musulmans conscients de leur puissance et qu'ils étaient maintenant prêts à se défendre. Ensuite, quelques centaines de fidèles ont manifesté sur une des places du centre de la capitale iranienne.
En Afghanistan, où dix personnes avaient été tuées en février lors de manifestations contre les caricatures du prophète Mahomet publiées en Europe, des oulémas ont assimilé le discours du pape à une "guerre psychologique" contre l'islam et ont comparé le souverain pontife à Hitler et Lénine. Dans l'assistance, certains ont scandé "Mort au pape !"
En Malaisie, quelque 300 musulmans ont brandi des banderoles hostiles au pape lors d'un rassemblement et des partisans d'un mouvement islamique d'opposition ont réclamé sa démission.
Youssef Al-Qaradaoui, un influent religieux qatari d'origine égyptienne, a accusé le pape Benoît XVI d'avoir "fait fi de la nation" islamique, dans son prêche lors de la prière du vendredi à Doha, diffusé en partie par la chaîne de télévision Al-Jazira.
SDA-ATS
ROME - Benoît XVI recevra lundi les ambassadeurs des pays musulmans auprès du Saint-Siège ainsi que des responsables musulmans en Italie. Cette rencontre intervient alors que les protestations suite aux propos du pape sur l'islam se poursuivent.
La réunion de lundi à Castel Gandolfo "veut être un signal que l'appel du Saint-Père au dialogue entre les cultures et les religions est largement accueilli", a déclaré vendredi le cardinal français Paul Poupard, président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux.
Une cinquantaine de personnes devraient assister à la rencontre dont les représentants turques et iraniens. "Toutes les personnes qui sont en train d'être contactées ont donné une réponse positive", a noté le haut prélat.
Après plusieurs jours d'une certaine accalmie, les manifestations de protestations ont repris à l'occasion des prières du vendredi dans plusieurs pays musulmans.
En Cisjordanie, des milliers de partisans du mouvement islamiste palestinien Hamas ont manifesté aux cris de "Pape, tu ne connais rien à l'histoire". Quelques centaines d'islamistes ont pris part à des manifestations dans les grandes villes du Pakistan.
Un haut responsable iranien a estimé lors de son sermon du vendredi à Téhéran que la polémique sur les récents propos du pape avait rendu les musulmans conscients de leur puissance et qu'ils étaient maintenant prêts à se défendre. Ensuite, quelques centaines de fidèles ont manifesté sur une des places du centre de la capitale iranienne.
En Afghanistan, où dix personnes avaient été tuées en février lors de manifestations contre les caricatures du prophète Mahomet publiées en Europe, des oulémas ont assimilé le discours du pape à une "guerre psychologique" contre l'islam et ont comparé le souverain pontife à Hitler et Lénine. Dans l'assistance, certains ont scandé "Mort au pape !"
En Malaisie, quelque 300 musulmans ont brandi des banderoles hostiles au pape lors d'un rassemblement et des partisans d'un mouvement islamique d'opposition ont réclamé sa démission.
Youssef Al-Qaradaoui, un influent religieux qatari d'origine égyptienne, a accusé le pape Benoît XVI d'avoir "fait fi de la nation" islamique, dans son prêche lors de la prière du vendredi à Doha, diffusé en partie par la chaîne de télévision Al-Jazira.
SDA-ATS
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