BELAYAT ET ABADA DÉNONCENT LE FAIT ACCOMPLI DE SAÏDANI
«Le candidat du FLN n’est pas encore connu»
Le Soir d'Algérie du 07/11/13
Invités du journal Echourouk, Abderahmane Belayat et Abdelkrim Abada ont dénoncé le fait accompli imposé par l’actuel secrétaire général qui a annoncé le soutien du FLN pour le candidat Bouteflika. Prévoyant un départ imminent de Saïdani, les deux leaders de la protesta rappellent que le dossier des présidentielles est du ressort exclusif du Comité central.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir)
«Les jours de Saïdani à la tête du FLN sont comptés.» Des propos de Abdelkrim Abada et de Abderahmane Belayat qui sonnent comme un engagement ferme.
Invités du forum du journal Echourouk, les deux leaders de la contestation au sein du Front de libération nationale se sont montrés particulièrement confiants. Selon eux, le Conseil d’Etat statuera prochainement en annulant les résultats de la dernière session du Comité central au terme de laquelle Amar Saïdani avait été intronisé.
Dans le registre des révélations, Belayat et Abada assurent que Abdelmalek Sellal fait partie des personnalités qui avaient soutenu la nomination de Amar Saïdani aux commandes du parti. Abdelkrim Abada, qualifiant le Premier ministre de «Dieu de l’administration», dénonce ce coup de force qui a fini par se retourner contre Abdelmalek Sellal. Ce dernier est, en effet, la cible d’attaques répétées de la part de Saïdani.
Au sujet de l’élection présidentielle, les deux hommes ont rejeté le fait accompli du secrétaire général qui a engagé, seul, le FLN dans le soutien à la candidature de Abdelaziz Bouteflika. «La désignation du candidat du FLN est du ressort du Comité central. Ce dossier répond à un agenda politique», a indiqué l’ex-coordinateur national du Bureau politique. Abada a souligné, pour sa part, que le président d’honneur du Front de libération nationale, Abdelaziz Bouteflika en l’occurrence, ne jouit «d’aucune prérogative et n’a pas le pouvoir de désignation».
Selon lui, Bouteflika est un militant comme tant d’autres. Mais le président d’honneur garde tout de même un pouvoir sans limites puisqu’il serait derrière l’évincement de l’ancien secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem.
«Après avoir quitté le parti, Belkhadem a adressé une lettre à Bouteflika pour lui assurer son soutien à un quatrième mandat. Le président de la République lui a rétorqué qu’il ne pouvait compter sur lui alors qu’il s’est montré incapable de gérer le parti.»
T. H.
«Le candidat du FLN n’est pas encore connu»
Le Soir d'Algérie du 07/11/13
Invités du journal Echourouk, Abderahmane Belayat et Abdelkrim Abada ont dénoncé le fait accompli imposé par l’actuel secrétaire général qui a annoncé le soutien du FLN pour le candidat Bouteflika. Prévoyant un départ imminent de Saïdani, les deux leaders de la protesta rappellent que le dossier des présidentielles est du ressort exclusif du Comité central.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir)
«Les jours de Saïdani à la tête du FLN sont comptés.» Des propos de Abdelkrim Abada et de Abderahmane Belayat qui sonnent comme un engagement ferme.
Invités du forum du journal Echourouk, les deux leaders de la contestation au sein du Front de libération nationale se sont montrés particulièrement confiants. Selon eux, le Conseil d’Etat statuera prochainement en annulant les résultats de la dernière session du Comité central au terme de laquelle Amar Saïdani avait été intronisé.
Dans le registre des révélations, Belayat et Abada assurent que Abdelmalek Sellal fait partie des personnalités qui avaient soutenu la nomination de Amar Saïdani aux commandes du parti. Abdelkrim Abada, qualifiant le Premier ministre de «Dieu de l’administration», dénonce ce coup de force qui a fini par se retourner contre Abdelmalek Sellal. Ce dernier est, en effet, la cible d’attaques répétées de la part de Saïdani.
Au sujet de l’élection présidentielle, les deux hommes ont rejeté le fait accompli du secrétaire général qui a engagé, seul, le FLN dans le soutien à la candidature de Abdelaziz Bouteflika. «La désignation du candidat du FLN est du ressort du Comité central. Ce dossier répond à un agenda politique», a indiqué l’ex-coordinateur national du Bureau politique. Abada a souligné, pour sa part, que le président d’honneur du Front de libération nationale, Abdelaziz Bouteflika en l’occurrence, ne jouit «d’aucune prérogative et n’a pas le pouvoir de désignation».
Selon lui, Bouteflika est un militant comme tant d’autres. Mais le président d’honneur garde tout de même un pouvoir sans limites puisqu’il serait derrière l’évincement de l’ancien secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem.
«Après avoir quitté le parti, Belkhadem a adressé une lettre à Bouteflika pour lui assurer son soutien à un quatrième mandat. Le président de la République lui a rétorqué qu’il ne pouvait compter sur lui alors qu’il s’est montré incapable de gérer le parti.»
T. H.
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