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  • certains prétendent vouloir que Bouteflika reste, mais travaillent en coulisses pour que cela n’ait pas lieu

    Sorti de la coalition au pouvoir après les législatives de 2012, Abderrazak Makri, successeur de Soltani au MSP, veut organiser la résistance, en fédérant l’opposition. Une tâche difficile pour le leader islamiste.


    -Vous demandez un retour à l’essence de la Déclaration du 1er Novembre. Vous trouvez qu’on a travesti les idéaux de la Révolution ?

    Oui, j’estime vital de revenir à la Déclaration telle qu’elle a été rédigée à l’époque. Malheureusement, le texte a été bafoué et nous en payons les conséquences depuis l’indépendance. Il me paraît important en cette période de flou politique que les Algériens se réimprègnent de l’appel du 1er Novembre et qu’on décide tous ensemble de revenir à l’esprit de la Déclaration pour arriver un jour à concrétiser correctement les principes qui ont régi cette proclamation.

    -Vous avez tenu des propos très durs sur l’action du président Bouteflika, mais le MSP est parti prenante dans ce bilan…

    C’est une remarque qu’on me fait à chaque fois. Au MSP, nous ne tentons pas de réécrire l’histoire en éludant nos actes. Oui, nous avons eu des ministres au gouvernement et nous avons fait partie de l’Alliance présidentielle. C’est un fait. Mais est-ce pour autant que je ne peux pas critiquer l’action et les résultats des trois mandats de Bouteflika ? Je ne le pense pas. D’autant qu’au départ, notre participation au gouvernement était motivée par notre volonté de protéger l’Algérie de la dérive à laquelle elle était exposée. Il fallait le faire, car nous nous devions, avec d’autres, de sauver les institutions de l’Etat pour assurer la stabilité et l’unité de notre pays. Par ailleurs, notre présence au sein du gouvernement a toujours été un sujet de débat dans le parti. A la fin de 1997, une minorité de responsables du mouvement, dont je faisais partie, avait demandé à ce que le MSP retire ses ministres du gouvernement, alors qu’une majorité pensait qu’il serait plus judicieux de travailler à l’intérieur du système pour faire bouger les choses. A mon avis, cette approche a été une erreur politique, même si elle a permis à nos ministres de montrer leurs compétences.

    -Partagez-vous l’analyse du patron du FLN, Amar Saâdani, qui considère qu’il faut limiter l’influence du Département du renseignement (DRS) dans le jeu politique ?

    Je me demande dans quelle époque nous vivons. Entendre Amar Saâdani, secrétaire général du FLN, tenir ce genre de propos me paraît, tout simplement, invraisemblable. Au parti, nous appelons depuis des décennies à ce que les différents services restent éloignés de la politique. C’est une position stable et constante que nous réclamions déjà au temps de la présidence du défunt cheikh Mahfoud Nahnah. Je voudrais rappeler que lors des dernières élections législatives, le FLN a grandement profité du vote des corps constitués, qui lui a permis de rafler la majorité.

    -Comment expliquez-vous que malgré les affaires de corruption dénoncées par les partis politiques et la presse, le Président garde un capital de sympathie chez les Algériens ?

    Je ne perçois pas chez la population ce capital de sympathie auquel vous faites référence. Le seul sondage crédible, c’est l’élection présidentielle, quand elle n’est pas truquée. C’est le meilleur indicateur pour connaître la popularité d’un Président. C’est pour cela que je dis qu’on ne peut pas se référer à des suppositions pour affirmer que le Président est populaire auprès des Algériens, même si je comprends que certains cercles voudraient nous pousser à croire que Bouteflika reste aimé par la population.

    -Pourquoi l’opposition a du mal à s’organiser et n’est toujours pas perçue comme une alternative crédible ?

    Dans une vie politique normale, les partis politiques ne sont pas tenus à s’organiser. Si aujourd’hui en Algérie, certaines formations politiques tentent de constituer un front, c’est parce que la situation est exceptionnelle. Nous nous trouvons face à un acte politique de circonstance, qui nous pousse à tenter de travailler ensemble pour briser la mainmise exercée par un groupe d’individus sur tous les leviers du pouvoir. Il n’y a pas d’exemple similaire dans le monde où des partis doivent affronter les forces de l’argent et des médias pour pouvoir exister. Nous faisons acte de résistance en attendant un réveil populaire pacifique qui permette un changement radical des mœurs politiques de ce pays. Je ne vous cache pas que la tâche n’est pas facile.

    -Comment jugez-vous la situation actuelle de l’Algérie ?

    La situation actuelle est grave à plusieurs niveaux. Elle l’est du point de vue économique, politique, sécuritaire, dans un contexte international et régional qui ne nous est pas favorable. Le problème de l’Algérie aujourd’hui est l’absence de réponse à tous ces dangers. La raison réside dans la volonté du pouvoir de briser la classe politique et la société civile. Aujourd’hui, il se retrouve seul à affronter le désarroi de la population, sans pouvoir s’appuyer sur des institutions intermédiaires qui peuvent l’aider. Il y a un risque d’un face-à-face entre ce pouvoir et la population, qui peut être dramatique.

    -Vous appelez au boycott des élections si des garanties d’impartialité ne sont pas assurées…

    C’est une des éventualités qui nous envisageons. Nous avons pris contact avec des partis d’opposition et des personnalités politiques pour lancer un projet commun dans lequel nous demandons, entre autres, que l’élection soit organisée par une commission indépendante et non par le ministère de l’Intérieur. Mais pour l’heure, nous rencontrons beaucoup de résistance de la part d’une classe politique réticente à l’idée de travailler ensemble. Nous sommes surpris, d’autant que le MSP est prêt à sacrifier ses ambitions politiques pour faire aboutir ce projet.

    -C’est dans le cadre de cette concertation que vous avez eu des entretiens avec l’ancien candidat à la présidentielle, Ali Benflis ?

    Je n’ai pas rencontré que l’ancien candidat Ali Benflis, j’ai eu également des discussions avec Ahmed Benbitour, Mouloud Hamrouche… C’est la presse qui s’est focalisée sur ma rencontre avec Ali Benflis.

    -Comment jugez-vous l’action du Premier ministre, Abdelmalek Sellal ?

    Il est en campagne électorale…

    -Est-il en campagne électorale pour le Président ou pour ses propres ambitions ?

    Disons qu’il est en campagne pour un groupe. D’ailleurs, la dernière attaque de Amar Saâdani à son encontre montre bien qu’au sein même du groupe il y a des tendances qui s’affrontent. Il y a ceux pour qui le maintien du Président au pouvoir est une question de vie ou de mort, et ceux qui prétendent vouloir que Bouteflika reste à la tête de l’Algérie, mais qui travaillent en coulisses pour que cela n’ait pas lieu. C’est pour cela que la situation actuelle est marquée par un grand flou.
    El Watan

  • #2
    CRISE DIPLOMATIQUE ALGERO-MAROCAINE : les dessous d’une polémique

    CRISE DIPLOMATIQUE ALGERO-MAROCAINE : les dessous d’une polémique


    AE - Détails Publié le vendredi 8 novembre 2013 12:04
    Écrit par Malek Yacini

    Tout porte à croire que dans la crise qui ébranle les relations, déjà tendues entre l’Algérie et le Maroc, le cercle présidentiel garde l’initiative. Pourquoi et comment le chef de l’Etat a-t-il lancé une polémique avec son voisin au moment où il engage une guerre sans merci avec ses services spéciaux ?



    Deux zones sont toujours restées à la discrétion des services de renseignements algériens : le Sahara occidental et le Sahel. La crise au Mali avait révélé des tensions paroxystiques entre les deux centres de décision du pouvoir : Bouteflika voulant composer avec les Européens, les Français en particuliers, les services spéciaux étant opposés à toute forme d’intervention militaire dans la région. L’enlèvement des diplomates de Gao et la calamiteuse opération de Tiguentourine – que la grande majorité de la presse algérienne, drivée par le DRS, avait encensée – ajoutés à la menace de l’affaire Khelil, ont conduit Bouteflika, sitôt revenu de Paris, à lancer l’offensive que l’on sait contre ses frères ennemis.

    Depuis, la nomination de Lamamra, diplomate émérite et grand connaisseur de la scène africaine, provoque en quelques semaines un glissement considérable du centre de gravité historique de la géopolitique algérienne au Sahel. De rejet de toute forme d’intervention, l’Algérie s’apprête à engager ses propres troupes dans des « opérations rapides. »

    Pour continuer à reconstruire le pouvoir à sa guise et pour ne pas heurter davantage une armée déjà traumatisée par des réaménagements intrusifs, le chef de l’Etat lâche du lest sur le deuxième dossier managé par le segment militaire du régime. L’algarade d’Abouja, destinée à exciter Rabat avait une double vocation : rassurer l’armée qui paie un prix humain et matériel considérable depuis bientôt 40 ans au Sahara occidental et faire diversion auprès de l’opinion publique, scandalisée par un détournement tribal du patrimoine politique et matérieldu pays. Sur ce deuxième point, la recette de la guerre verbale avec le Maroc est toujours infaillible.

    En sous-main, Bouteflika envoie des messagers au Palais royal pour expliquer le caractère superfétatoire de son coup de menton au Nigéria ; l’essentiel étant de débarrasser le pouvoir algérien de l’hypothèque de la police politique, bête noire des faucons marocains. Pour donner le change, le Roi du Maroc surenchérit, s’agissant d’un sujet sensible voire tabou dans le royaume.Tout le monde y trouve son compte et les chancelleries occidentales ne sont dupes de rien.

    Il y a fort à parier que si Bouteflika survit à sa maladie, les relations algéro-marocaines connaitront, à l’instar de ce qui s’est passé au Sahel, un développement qui fera table rase du passé.

    Malek Yacini
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Il est difficile de faire mieux dans la supputation de la supputation, dans l'interprétation de l'interprétation. Ça sent la patte de certains experts en expertologie...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Il est vrai qu'en cette période de crise interne dans chaque pays, la diversion créée par cette guerre verbale avec le Maroc et l'Algérie fasse l'affaire des deux camps.

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        • #5
          Boutef n'a aucune intention de rester après 2014. Il ne le confirme pas maintenant pour voir les intentions et surtout les actes des uns et des autres. Aussi, en laissant le doute, il est certain que les intérêts étrangers (France (70%), USA (25%), pays du Golfe à moindre mesure (3%)) ne s'immiscent trop en finançant et en supportant leurs poulains. Il est rusé le Boutef.
          ...

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          • #6
            algerino loco : qu'il envie ou non tu crois q'en étant à moitié paralysé ne pouvant plus marcher et parler normalement il va rester ? ceux qu'il défende un 4 ème mandat le défende pour prendre sa place et en même temps décourager les autres candidats!
            La preuve Kerry a annulé sa visite c'est parceuq'il sait que bouteflika est finis lâchage des américains du clan bouteflika!

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            • #7
              Il est difficile de faire mieux dans la supputation de la supputation, dans l'interprétation de l'interprétation. Ça sent la patte de certains experts en expertologie...
              cest terminer pour boutflika il faut chercher un autres
              dz(0000/1111)dz

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