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Que cachent les nouvelles attaques de Mohamed VI contre l'Algérie? Le discours prononcé mercredi 6 novembre par le roi Mohamed VI indique "clairement " que le pays "est aux abois", souligne un haut responsable algérien ayant requis l’anonymat.
Lâché par ses partenaires occidentaux, le Maroc évoque désormais ouvertement une "crise de confiance" entre le pays et certains « centres de décision chez ses partenaires stratégiques » concernant la question des droits de l’Homme, selon lui.
« En fait, nos voisins réalisent que la question de l'élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés, est en train de gagner du terrain et qu’elle va revenir immanquablement devant le Conseil de Sécurité », explique le responsable algérien. Et « l'observation des droits de l’Homme par un mécanisme onusien permanent et impartial sonnera le glas de la fiction entretenue autour de la prétendue souveraineté marocaine, sur le Sahara occidental », ajoute-t-il.
Dans son discours prononcé à l’occasion du 38e anniversaire de l’occupation du Sahara occidental, le roi du Maroc pointe du doigt des fonctionnaires de "certains États" chargés de suivre la situation dans son pays. « La charge brutale, véhiculée par le discours en question, contre les fonctionnaires chargés de suivre la question des droits de l'Homme au sein de certaines ambassades occidentales accréditées au Maroc à Rabat et contre certains "cercles de décision chez les partenaires stratégiques" du Maroc est assez inédite pour être soulignée », ajoute le haut responsable algérien.
Ce dernier évoque une panique déjà perceptible dans le discours de Mohamed VI ( NDLR), du 10 octobre dernier, lorsqu’il a été enfin admis que « la situation est difficile, que rien n'est encore tranché » et que la question du Sahara Occidental risque de connaître "des développements décisifs". Pour lui, ce sont les Américains qui sont visés en priorité, par cette charge. « Ils sont coupables, aux yeux des Marocains, d'avoir voulu élargir en avril dernier, le mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l'Homme et d'avoir fait publier par le département d’État un rapport accablant, sur les violations des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés », rappelle la même source.
« Les accusations contre l’Algérie sont un réflexe pavlovien »
Sans la citer, le souverain du Maroc accuse l’Algérie "d’acheter les voix et les prises de position" de certaines organisations hostiles à son pays. « Ils dilapident de la sorte les richesses et les ressources d’un peuple frère, que cette question ne concerne pas, mais se dresse plutôt comme une entrave à l’intégration maghrébine », a-t-il lancé.
Un « réflexe pavlovien bien connu des Algériens », commente le haut responsable algérien. « Pour tenter d'expliquer au peuple marocain le "lâchage" et l’attitude "'injuste" de certains des partenaires stratégiques du Maroc, les responsables marocains préfèrent le recours à la facilité que procure la diversion, en rendant notre pays responsable de toutes les déconvenues expansionnistes, que le régime marocain enregistre sur la question du Sahara Occidental », assure-t-il.
Désormais, « il n'est pas étonnant que le Maroc persévère dans la fuite en avant car il refuse obstinément de réaliser et de reconnaître que ses forces de l'ordre musellent, bâillonnent, répriment avec une rare férocité et embastillent des citoyens sahraouis innocents dont le seul crime est de refuser l'occupation illégale de leur territoire », poursuit-il.
Pour lui, Il n’est pas question de surenchère sur la question des droits de l'Homme. Les seules leçons devant être retenues par le Maroc et la communauté internationale, sont « consignées dans une multitude de rapports onusiens, comme le rapport établi en 2013 par le Rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants pour ne citer que celui-ci », conclut le haut responsable.
Hadjer Guenanfa
Lâché par ses partenaires occidentaux, le Maroc évoque désormais ouvertement une "crise de confiance" entre le pays et certains « centres de décision chez ses partenaires stratégiques » concernant la question des droits de l’Homme, selon lui.
« En fait, nos voisins réalisent que la question de l'élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés, est en train de gagner du terrain et qu’elle va revenir immanquablement devant le Conseil de Sécurité », explique le responsable algérien. Et « l'observation des droits de l’Homme par un mécanisme onusien permanent et impartial sonnera le glas de la fiction entretenue autour de la prétendue souveraineté marocaine, sur le Sahara occidental », ajoute-t-il.
Dans son discours prononcé à l’occasion du 38e anniversaire de l’occupation du Sahara occidental, le roi du Maroc pointe du doigt des fonctionnaires de "certains États" chargés de suivre la situation dans son pays. « La charge brutale, véhiculée par le discours en question, contre les fonctionnaires chargés de suivre la question des droits de l'Homme au sein de certaines ambassades occidentales accréditées au Maroc à Rabat et contre certains "cercles de décision chez les partenaires stratégiques" du Maroc est assez inédite pour être soulignée », ajoute le haut responsable algérien.
Ce dernier évoque une panique déjà perceptible dans le discours de Mohamed VI ( NDLR), du 10 octobre dernier, lorsqu’il a été enfin admis que « la situation est difficile, que rien n'est encore tranché » et que la question du Sahara Occidental risque de connaître "des développements décisifs". Pour lui, ce sont les Américains qui sont visés en priorité, par cette charge. « Ils sont coupables, aux yeux des Marocains, d'avoir voulu élargir en avril dernier, le mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l'Homme et d'avoir fait publier par le département d’État un rapport accablant, sur les violations des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés », rappelle la même source.
« Les accusations contre l’Algérie sont un réflexe pavlovien »
Sans la citer, le souverain du Maroc accuse l’Algérie "d’acheter les voix et les prises de position" de certaines organisations hostiles à son pays. « Ils dilapident de la sorte les richesses et les ressources d’un peuple frère, que cette question ne concerne pas, mais se dresse plutôt comme une entrave à l’intégration maghrébine », a-t-il lancé.
Un « réflexe pavlovien bien connu des Algériens », commente le haut responsable algérien. « Pour tenter d'expliquer au peuple marocain le "lâchage" et l’attitude "'injuste" de certains des partenaires stratégiques du Maroc, les responsables marocains préfèrent le recours à la facilité que procure la diversion, en rendant notre pays responsable de toutes les déconvenues expansionnistes, que le régime marocain enregistre sur la question du Sahara Occidental », assure-t-il.
Désormais, « il n'est pas étonnant que le Maroc persévère dans la fuite en avant car il refuse obstinément de réaliser et de reconnaître que ses forces de l'ordre musellent, bâillonnent, répriment avec une rare férocité et embastillent des citoyens sahraouis innocents dont le seul crime est de refuser l'occupation illégale de leur territoire », poursuit-il.
Pour lui, Il n’est pas question de surenchère sur la question des droits de l'Homme. Les seules leçons devant être retenues par le Maroc et la communauté internationale, sont « consignées dans une multitude de rapports onusiens, comme le rapport établi en 2013 par le Rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants pour ne citer que celui-ci », conclut le haut responsable.
Hadjer Guenanfa
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