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SELLAL RÉPOND À SES DÉTRACTEURS
"Ne touchez pas à ma personne!"
L'Expression
Par Notre envoyé spécial à Tamanrasset Karim AIMEUR - Samedi 09 Novembre
«Celui qui s'attaque à ma personne, je riposterais à mon tour»
«De temps à autre, il y a des gens qui s'en prennent à moi. Ils sont libres de le faire pour peu qu'ils ne touchent pas à ma personne», a répliqué M.Sellal.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a choisi la ville de Tamanrasset pour répondre à ceux qui s'en prennent à lui. Le dernier de ceux-là n'est autre que le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, dont le parti siège au sein du gouvernement Sellal. «De temps à autre, il y a des gens qui s'en prennent à moi. Ils sont libres de le faire pour peu qu'ils ne touchent pas à ma personne», a-t-il répliqué à l'occasion de sa traditionnelle rencontre avec la société civile de cette wilaya du sud du pays où il a effectué une visite de travail et d'inspection. A ses adversaires qui dépasseraient ce stade de critiques, le Premier ministre profère des menaces: «Celui qui s'attaque à ma personne, je riposterais à mon tour.» Cette réplique sonne comme une volonté de calmer le jeu suite aux provocations du secrétaire général du FLN. Ce dernier avait déclaré, il y a quelques jours, que «Sellal n'est pas fait pour la politique. Sur ce terrain, il est un mauvais joueur. Il devrait se contenter de son rôle dans l'Exécutif». Abdelmalek Sellal a laissé supposer que les attaques de M.Saâdani n'engagent que lui-même et n'impliquent ni le FLN ni ses ministres qui siègent au gouvernement. Il a, en effet, affirmé que son équipe ne souffre d'aucune division ni différend. «Nous n'avons pas d'ennemis. Nos seuls ennemis sont la pauvreté, le sous-développement et ceux qui veulent porter atteinte à notre stabilité», a ajouté M. Sellal.
L'ouverture des frontières du Sud n'est pas à l'ordre du jour
Interpellé par certains représentants de la société civile sur la réouverture des frontières de l'extrême Sud du pays, le Premier ministre a fait savoir que cette question n'est pas à l'ordre du jour actuellement et ce, pour des raisons sécuritaires.
M.Sellal a souligné que l'ouverture de ces frontières, fermées en raison notamment de la guerre au Mali «nécessite encore du temps», ajoutant que «des criminels peuvent s'introduire à travers ces frontières et créer des problèmes sur le territoire national». Toutefois, avec «l'accord du président de la République et sous la supervision de l'Armée nationale populaire (ANP), ces frontières sont ouvertes une fois par mois, et il est possible, en concertation avec l'ANP d'examiner la possibilité de les ouvrir deux fois par mois». Le Premier ministre qui dit que l'Algérie a un problème «minime» avec Al Qaîda a affirmé que le problème sécuritaire sera résolu. La ville de Tamanrasset sera, une fois ce problème dépassé, une capitale régionale. M.Sellal a souligné que la compagnie aérienne de Sonatrach, Tassili Airlines, est appelée à s'impliquer dans ce rôle.
«On a demandé à Tassili Airlines de se préparer à devenir une compagnie régionale pour relier Tamanrasset au Niger et au Mali, mais ça dépendra du retour de la sécurité dans la région», a-t-il déclaré. En matière de développement, même si un déséquilibre est constaté, M.Sellal a indiqué que «l'Etat ne fait pas de différence entre les différentes régions du pays». «Vous voyez que l'Etat injecte de l'argent, mais parfois le résultat atteint n'est pas celui escompté», a-t-il reconnu.
Les intérêts bancaires ne sont pas une riba
Pour le développement économique de la région, le Premier ministre a appelé les citoyens à s'investir, affirmant que l'Etat est prêt à concéder toutes les aides, y compris financières à travers les crédits bancaires. Mais l'un des intervenants a demandé la suppression des intérêts appliqués sur les crédits des banques sous prétexte que le taux d'intérêt relève de la riba et donc illicite. En réponse à l'intervenant, le Premier ministre a demandé à ne pas considérer le taux d'intérêt des banques comme une riba. «Ce n'est pas une riba. Ce sont les frais des services bancaires. Si vous les considérez comme étant une riba, alors enregistrez-le (le taux d'intérêt) sur mon compte et j'irai, à votre place, à l'enfer», a-t-il insinué avant de préciser: «L'essentiel est de faire développer le pays.» A la fin de son intervention, M.Sellal a annoncé une enveloppe complémentaire de 30,7 milliards de DA en faveur de la wilaya de Tamanrasset afin de renforcer son action de développement multisectoriel. Cette enveloppe devra permettre de financer une trentaine de nouvelles opérations de développement dans divers secteurs d'activités, dont la réalisation de quatre hôpitaux à Tamanrasset, In Salah, In Guezzam et Tin Zaouatine, le renforcement de la RN1, des routes de wilayas et communales, ainsi que l'extension et la rénovation de réseaux d'assainissement à Tamanrasset et In Salah.
"Ne touchez pas à ma personne!"
L'Expression
Par Notre envoyé spécial à Tamanrasset Karim AIMEUR - Samedi 09 Novembre
«Celui qui s'attaque à ma personne, je riposterais à mon tour»
«De temps à autre, il y a des gens qui s'en prennent à moi. Ils sont libres de le faire pour peu qu'ils ne touchent pas à ma personne», a répliqué M.Sellal.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a choisi la ville de Tamanrasset pour répondre à ceux qui s'en prennent à lui. Le dernier de ceux-là n'est autre que le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, dont le parti siège au sein du gouvernement Sellal. «De temps à autre, il y a des gens qui s'en prennent à moi. Ils sont libres de le faire pour peu qu'ils ne touchent pas à ma personne», a-t-il répliqué à l'occasion de sa traditionnelle rencontre avec la société civile de cette wilaya du sud du pays où il a effectué une visite de travail et d'inspection. A ses adversaires qui dépasseraient ce stade de critiques, le Premier ministre profère des menaces: «Celui qui s'attaque à ma personne, je riposterais à mon tour.» Cette réplique sonne comme une volonté de calmer le jeu suite aux provocations du secrétaire général du FLN. Ce dernier avait déclaré, il y a quelques jours, que «Sellal n'est pas fait pour la politique. Sur ce terrain, il est un mauvais joueur. Il devrait se contenter de son rôle dans l'Exécutif». Abdelmalek Sellal a laissé supposer que les attaques de M.Saâdani n'engagent que lui-même et n'impliquent ni le FLN ni ses ministres qui siègent au gouvernement. Il a, en effet, affirmé que son équipe ne souffre d'aucune division ni différend. «Nous n'avons pas d'ennemis. Nos seuls ennemis sont la pauvreté, le sous-développement et ceux qui veulent porter atteinte à notre stabilité», a ajouté M. Sellal.
L'ouverture des frontières du Sud n'est pas à l'ordre du jour
Interpellé par certains représentants de la société civile sur la réouverture des frontières de l'extrême Sud du pays, le Premier ministre a fait savoir que cette question n'est pas à l'ordre du jour actuellement et ce, pour des raisons sécuritaires.
M.Sellal a souligné que l'ouverture de ces frontières, fermées en raison notamment de la guerre au Mali «nécessite encore du temps», ajoutant que «des criminels peuvent s'introduire à travers ces frontières et créer des problèmes sur le territoire national». Toutefois, avec «l'accord du président de la République et sous la supervision de l'Armée nationale populaire (ANP), ces frontières sont ouvertes une fois par mois, et il est possible, en concertation avec l'ANP d'examiner la possibilité de les ouvrir deux fois par mois». Le Premier ministre qui dit que l'Algérie a un problème «minime» avec Al Qaîda a affirmé que le problème sécuritaire sera résolu. La ville de Tamanrasset sera, une fois ce problème dépassé, une capitale régionale. M.Sellal a souligné que la compagnie aérienne de Sonatrach, Tassili Airlines, est appelée à s'impliquer dans ce rôle.
«On a demandé à Tassili Airlines de se préparer à devenir une compagnie régionale pour relier Tamanrasset au Niger et au Mali, mais ça dépendra du retour de la sécurité dans la région», a-t-il déclaré. En matière de développement, même si un déséquilibre est constaté, M.Sellal a indiqué que «l'Etat ne fait pas de différence entre les différentes régions du pays». «Vous voyez que l'Etat injecte de l'argent, mais parfois le résultat atteint n'est pas celui escompté», a-t-il reconnu.
Les intérêts bancaires ne sont pas une riba
Pour le développement économique de la région, le Premier ministre a appelé les citoyens à s'investir, affirmant que l'Etat est prêt à concéder toutes les aides, y compris financières à travers les crédits bancaires. Mais l'un des intervenants a demandé la suppression des intérêts appliqués sur les crédits des banques sous prétexte que le taux d'intérêt relève de la riba et donc illicite. En réponse à l'intervenant, le Premier ministre a demandé à ne pas considérer le taux d'intérêt des banques comme une riba. «Ce n'est pas une riba. Ce sont les frais des services bancaires. Si vous les considérez comme étant une riba, alors enregistrez-le (le taux d'intérêt) sur mon compte et j'irai, à votre place, à l'enfer», a-t-il insinué avant de préciser: «L'essentiel est de faire développer le pays.» A la fin de son intervention, M.Sellal a annoncé une enveloppe complémentaire de 30,7 milliards de DA en faveur de la wilaya de Tamanrasset afin de renforcer son action de développement multisectoriel. Cette enveloppe devra permettre de financer une trentaine de nouvelles opérations de développement dans divers secteurs d'activités, dont la réalisation de quatre hôpitaux à Tamanrasset, In Salah, In Guezzam et Tin Zaouatine, le renforcement de la RN1, des routes de wilayas et communales, ainsi que l'extension et la rénovation de réseaux d'assainissement à Tamanrasset et In Salah.