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Écrit par Kamel Aït Bessaï
L’ouverture des frontières de l’extrême sud du pays n’est pas à l’ordre du jour actuellement, et ce, pour des raisons sécuritaires, a affirmé, jeudi à Tamanrasset, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Les frontières avec le Mali et le Niger ont été fermées par mesure de sécurité juste avant le déclenchement de l’opération Serval visant à libérer le Nord malien de l’emprise des groupes islamistes armés associés aux groupes terroristes, en janvier dernier. Jeudi, les citoyens de Tamanrasset et de la région se sont plaints des effets néfastes de cette fermeture sur le troc, principale activité économique des populations de la région et source de leur subsistance.
Cette inquiétude légitime montre en fait qu’il y a une interaction entre la sécurité dans la région et le développement socioéconomique. Le Premier ministre a pris la mesure des manques à gagner et des retards en matière de développement qu’accumulent la région et des correctifs à y apporter.
Dans les années soixante-dix, l’Algérie a eu une politique spéciale à l’endroit des régions de l’extrême sud du pays. Cela explique d’ailleurs sa stabilité et son désintérêt par rapport aux irrédentismes communautaires qui émaillent l’histoire des autres populations subsahariennes.
L’Algérie a commencé à exporter son modèle avant qu’elle ne soit stoppée net par le terrorisme qui s’était abattu sur elle dans les années 1990.
Tamanrasset fut de tout temps une plaque tournante pour le commerce et le tourisme sahariens. Aujourd’hui, dans le contexte d’instabilité qui caractérise les pays de la région, Tam est devenue le nerf de la lutte contre l’instabilité avec la mise en place du Comité d’état-major opérationnel conjoint (Cemoc) qui rayonne sur le Mali, le Niger et la Mauritanie.
La maîtrise de la donne sécuritaire est possible et l’Algérie a acquis une expérience considérable dans ce domaine qui en fait une référence au niveau mondial. Cependant, la stabilité et la sécurité ne peuvent être viables sans un développement économique et social durable. Les organisations internationales viennent de consacrer 8 milliards de dollars au développement des pays de la sous-région sahélo-saharienne. Cette décision est d’ailleurs le prolongement de la conférence d’Alger de septembre dernier durant laquelle notre pays a souligné la nécessité d’accompagner la lutte contre l’extrémisme par des projets de développement en faveur des populations des régions concernées.
reporters.dz
L’ouverture des frontières de l’extrême sud du pays n’est pas à l’ordre du jour actuellement, et ce, pour des raisons sécuritaires, a affirmé, jeudi à Tamanrasset, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Les frontières avec le Mali et le Niger ont été fermées par mesure de sécurité juste avant le déclenchement de l’opération Serval visant à libérer le Nord malien de l’emprise des groupes islamistes armés associés aux groupes terroristes, en janvier dernier. Jeudi, les citoyens de Tamanrasset et de la région se sont plaints des effets néfastes de cette fermeture sur le troc, principale activité économique des populations de la région et source de leur subsistance.
Cette inquiétude légitime montre en fait qu’il y a une interaction entre la sécurité dans la région et le développement socioéconomique. Le Premier ministre a pris la mesure des manques à gagner et des retards en matière de développement qu’accumulent la région et des correctifs à y apporter.
Dans les années soixante-dix, l’Algérie a eu une politique spéciale à l’endroit des régions de l’extrême sud du pays. Cela explique d’ailleurs sa stabilité et son désintérêt par rapport aux irrédentismes communautaires qui émaillent l’histoire des autres populations subsahariennes.
L’Algérie a commencé à exporter son modèle avant qu’elle ne soit stoppée net par le terrorisme qui s’était abattu sur elle dans les années 1990.
Tamanrasset fut de tout temps une plaque tournante pour le commerce et le tourisme sahariens. Aujourd’hui, dans le contexte d’instabilité qui caractérise les pays de la région, Tam est devenue le nerf de la lutte contre l’instabilité avec la mise en place du Comité d’état-major opérationnel conjoint (Cemoc) qui rayonne sur le Mali, le Niger et la Mauritanie.
La maîtrise de la donne sécuritaire est possible et l’Algérie a acquis une expérience considérable dans ce domaine qui en fait une référence au niveau mondial. Cependant, la stabilité et la sécurité ne peuvent être viables sans un développement économique et social durable. Les organisations internationales viennent de consacrer 8 milliards de dollars au développement des pays de la sous-région sahélo-saharienne. Cette décision est d’ailleurs le prolongement de la conférence d’Alger de septembre dernier durant laquelle notre pays a souligné la nécessité d’accompagner la lutte contre l’extrémisme par des projets de développement en faveur des populations des régions concernées.
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