Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Boumerdès : Peines capitales et prison à vie pour l’assassin de Djamel et son complice

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Boumerdès : Peines capitales et prison à vie pour l’assassin de Djamel et son complice

    Le crime avait horrifié la population de la commune de Heuraoua

    Le tribunal criminel de a entamé, mercredi dernier, sa troisième session 2013 par la pénible affaire de l’assassinat, en avril de l’année en cours, de Saïdi Djamel, à 25 ans, chez lui par deux criminels qui se sont attaqués au domicile familial dans la petite ville de Heuraoua, dans l’est de la wilaya.

    A l’issue du procès qui a duré toute la journée, le tribunal a rendu son verdict condamnant Sadi Nabil à la peine capitale, Ouznadji Brahim à la prison à vie et Hadri Lyes à 10 de prison ferme.

    Ahmed Mihoubi, premier adjoint du procureur général de la cour de Boumerdès, connu pour mettre de la rigueur et de la conviction dans sa mission au parquet, avait demandé, à la fin de son réquisitoire, la peine capitale pour les deux premiers et la prison à vie contre le troisième.
    Le premier est accusé d’assassinat avec guet-apens, tentative de vol qualifié avec violence, le second de complicité d’assassinat et de tentative de vol qualifié avec violence. Hadri s’est vu porter l’accusation de complicité de vol qualifié avec violence. Ce trio se partage en outre l’accusation de constitution de bande de malfaiteurs.

    Le Soir d’Algérie du 16 avril 2013 avait rapporté l’assassinat de Djamel qui a horrifié la population de la commune de Heuraoua. En effet, dans la matinée du 14 avril 2012, les trois criminels se sont regroupés vers 7 heures du matin au quartier de Kahouat Ecchergui, dans l’ouest de la commune de Bordj-El-Bahri, limitrophe de celle de Heuraoua. Transportant un sac contenant un attirail de couteaux de boucher, marteaux et de bombonnes de gaz paralysant à bord d’un taxi clandestin, ils se sont dirigés ensuite vers la villa des Saïdi, dont le chef de famille était commandant de bord dans une compagnie aérienne.

    «Ils pensaient que de par le prestige de sa fonction, la victime possédait des milliards», remarque le procureur dans son réquisitoire.

    Selon l’acte d’accusation, une fois dans la cour de la villa, Sadi et Ouznadji se sont cachés alors que Hadri, qui est du quartier et qui a planifié cette attaque, faisait le guet dehors. Toujours selon l’accusation, pendant une quarantaine de minutes, les deux assaillants guettaient le retour du propriétaire chez lui. Dès son entrée dans sa propre demeure, ce dernier a été menacé à l’aide de couteau mis sur sa gorge puis ligoté et bâillonné avec une bande adhésive. Puis arriva Djamel qui a surpris les voleurs menaçant son père. Hadri qui, rappelons-le, faisait le guet dehors, avait, à l’aide de son portable, tenté d’alerter Sadi de l’arrivée de Djamel, mais celui-ci avait, comme il l’a dit en réponse à la question du président Kouadri, éteint son appareil.
    C’est Sadi qui s’est acharné sur Djamel lui assénant dans une course-poursuite, selon le rapport d’autopsie, 11 coups de couteau dont certains ont été portés dans des parties vitales du corps.

    Pendant ce temps, le père ligoté et bâillonné et sous la menace du couteau de Ouznadji, regardait, impuissant, son fils se faire massacrer.


    Les cris de la mère de Djamel qui est sortie de la maison et ceux de son fils ont alerté le voisinage notamment une équipe de maçons qui travaillait non loin de la maison des Saïdi. Du monde a accouru pour délivrer les victimes. Les jeunes ont capturé Ouznadji sur la terrasse de la maison des Saïdi, tandis que Sadi, le tueur, a été capturé 700 mètres plus loin.

    Djamel, gravement atteint, décédera en cours de son évacuation vers l’hôpital.

    Lors de leur interrogation par le président Kouadri, les deux criminels ont reconnu les faits. Il n’y avait aucune émotion dans leurs propos ni signes de regrets. Par contre, Hadri a nié en bloc les accusations portées contre lui. D’ailleurs, son défenseur n’a pas hésité, dans sa plaidoirie, à demander l’acquittement. Mais le procureur et le président l’ont confronté aux aveux de ses complices et aux preuves contenues dans le dossier.

    En réponse aux questions du tribunal, Sadi et Ouznadji ont affirmé successivement qu’ils ont attaqué la villa uniquement pour voler et qu’ils n’avaient pas l’intention de tuer. Et à l’adjoint du procureur général de leur assener : «Puisque votre intention n’était que de voler, dès lors pourquoi tout cet arsenal d’armes ?» Puis s’adressant au tribunal, le procureur insistera : «J’espère que quand la question des circonstances atténuantes se posera à vous, vous répondrez par non, parce que les accusés ont commis un horrible crime qui a ravi à la vie un jeune universitaire complètement innocent.»

    Abachi L. , Le Soir

  • #2
    voila une bonne sentence, j’espère qu'ils l'appliqueront.

    Allah yarham le jeune Djamel.

    Commentaire


    • #3
      je n'ai pas trouvé quoi dire à son frère.

      j'ai fait comme si de rien n'était.

      surtout que je l'ai rencontré plusieurs semaines après la tragédie.
      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

      Commentaire

      Chargement...
      X