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AHMED OUYAHIA : «J’ai relevé des choses utiles chez Kebir»

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  • AHMED OUYAHIA : «J’ai relevé des choses utiles chez Kebir»

    Encore un qui l’approuve!!!

    Ahmed Ouyahia a rencontré, hier, à Sidi- Fredj, les représentants des médias à l’occasion de la traditionnelle conférence de presse marquant la fin des travaux du conseil national. Lors de cette conférence de presse, le patron du RND — formation politique censée rassembler des «patriotes» — a reconnu avoir descellé des points positifs dans les dernières déclarations de Rabah Kebir.
    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - «Un monsieur (Rabah Kebir, ndlr) qui revient dans le cadre de la Charte, est-ce un évènement singulier ? Je vous répondrai que non. Mais si j’ai relevé une chose utile au cours de cet événement, c’est de l’entendre dire qu’il encourage ceux qui ont les armes entre les mains de revenir», a indiqué hier Ahmed Ouyahia. Ce dernier a cependant évité de se prononcer sur le fait de savoir si Kebir avait enfreint ou pas les dispositions de la charte sur la réconciliation en s’adonnant à cette activité politique. «Cette question ne s’adresse pas qu’à moi, elle s’adresse à tout le monde. Et le lendemain de cette conférence, je n’ai lu aucune réaction dans la presse à ce sujet». Parmi les «choses utiles» que Ouyahia dit avoir décelées dans les propos tenus par ce responsable islamiste, figure également «une certaine maturation d’esprit». Osant «une extrapolation », il ajoutera : «En Europe, qui nous dépasse de deux siècles dans l’exercice de la démocratie, il existe des partis chrétiens démocrates. Ces partis font de la politique sans que cela nous stupéfait. En Algérie, il existe aussi des partis religieux qui font de la politique et qui acceptent les règles du jeu républicain.» Ouyahia ira même jusqu’à avouer, en des termes à peine voilés, l’impuissance de l’Etat à lutter contre l’intégrisme religieux. «J’ai été ministre de la Justice dans un précédent gouvernement. Durant cette période, le code pénal a été amendé afin d’éviter que les mosquées ne se transforment en tribunes politiques. Aujourd’hui, les mosquées sont contrôlées, mais allons-nous interdire aux gens de se réunir dans la rue, dans un café ou dans une maison? Nous nous occupons des terroristes et des partis religieux mais nous devrions nous occuper aussi de ceux qui prêchent le hallal et le haram. Mais il n’est pas question d’ouvrir un débat sur la laïcité, je ne suis pas de cette école.» A propos de la réconciliation nationale, principal thème abordé lors de cette conférence de presse, Ouyahia s’est dit satisfait des premiers résultats tout en indiquant «défendre bec et ongles» l’initiative de Abdelaziz Bouteflika. Il a par ailleurs annoncé être contre une quelconque «amnistie générale», une des principales exigences de son allié Aboudjerra Soltani. «Chacun est libre de dire ce qu’il veut. Mais certains utilisent des concepts sans en connaître les conséquences (…) Ceux qui ont lu la charte ont certainement compris qu’elle est porteuse de rejet de toute philosophie d’amnistie générale.» Le patron du RND a étonné son auditoire en affirmant se réjouir «d’entendre de moins en moins le terme éradicateur». Sur un autre plan, Ouyahia a déclaré «soutenir toutes les décisions que prendra le président Abdelaziz Bouteflika dans le futur». Ainsi, il met fin de facto à des réticences exprimées ces derniers mois à propos du projet de Bouteflika de réviser la Constitution. Une initiative qui entre, d’après lui, dans le processus de redressement du pays. «La crise est close depuis que les Algériens sont retournés aux urnes en 1995. En 1997, l’Algérie a retrouvé l’ensemble de ses institutions législatives. Il n’y a donc aucune contradiction à dire que la crise est terminée et que le redressement se poursuit», a-t-il noté en ajoutant qu’il a changé d’avis sur la nécessité de cette révision constitutionnelle à la suite du discours prononcé par Bouteflika le 4 juillet dernier. Questionné sur les causes de son départ de son poste de chef du gouvernement, Ouyahia a répondu : «J’ai été à la tête de l’exécutif durant 3 ans et 15 jours. J’ai présenté ma démission et je l’ai remercié de m’avoir accordé toute sa confiance. Il est peut-être peu orthodoxe de sortir et de soutenir. Si le président m’avait convoqué et dit de présenter ma démission, cela aurait été tout à fait banal. Mais le président a eu la bonté d’accepter ma démission lorsque je l’ai présentée.»


    - Le Soir d'Algerie

  • #2
    Ce que je retiens de la position du leader du RND :

    - Pas d’amnistie générale
    - Pas de retour à la situation des années 1990
    - Ambiguïté sur le retour politique de Rabah KEBIR

    ___________________________
    Ahmed Ouyahia répond à Rabah Kébir
    « Non au retour aux années 1990 »


    Extrait d'El-Watan
    Nabila Amir
    http://www.elwatan.com/spip.php?page..._article=50602

    Concernant le volet portant sur la charte et la réconciliation nationale, M. Ouyahia s’oppose à tout idée d’amnistie générale. Il a fustigé ceux qui clament une telle démarche et utilisent des concepts dont ils ne mesurent pas la portée. « Les gens doivent lire attentivement les textes de la charte qui ne fait à aucun moment référence à l’amnistie », a-t-il lancé ajoutant que le RND luttera pour qu’il n’y ait pas de retour aux années 1990 . « Nous nous sommes positionnés sur le choix du peuple, un peuple qui a voté pour l’application du projet de la charte et qui s’est prononcé sur le non-retour aux années 1990 », a indiqué M. Ouyahia en réponse à une question relative aux déclarations faites par le dirigeant de l’ex-FIS, Rabah Kébir. M. Ouyahia n’a fait aucun commentaire sur ces propos quant à son projet de créer un parti politique, mais s’est contenté de préciser qu’il était étonné d’entendre le dirigeant du parti dissous dire qu’il allait encourager les hommes armés à déposer leurs armes. Pour lui, il s’agit d’une démarche positive. M. Ouyahia est persuadé que la finalité de la charte est d’arriver à réconcilier les Algériens avec eux-mêmes.
    Dernière modification par shadok, 23 septembre 2006, 13h04.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      Bon ..

      Voilà ce que j'ai repris du discours de Mr Ouyahia dans un autre article de presse :

      «Le peuple a fait son choix le 29 septembre. Au RND, nous respectons la volonté populaire dont nous sommes convaincus de sa justesse»
      Alors avec un discours ont peut faire le mix que l'ont veut et les interpretations que l'ont veut .

      C'est la cuisine du journaliste qui compose avec la ligne editoriale du journal .

      Ce que j'ai mis plus haut est une phrase de son discours qui est donc entre guillemet .Biensûr ont ne retrouve pas cette phrase dans tous les articles de presse .Pourtant il me semble que cette phrase est l'une des plus importante .

      Ceci etant dit , ce avec quoi ont ne mix pas se sont les lois .

      Surtout lorsque celles ci ont étés appuyées par un vote direct .

      Ce vote leur a confèrées ainsi force et autorité .

      une des lois très importante à retenir par tous est celle ci :

      III. MESURES DESTINEES A CONSOLIDER LA RECONCILIATION NATIONALE

      Troisièmement : Tout en étant disposé à la mansuétude, le Peuple algérien ne peut oublier les tragiques conséquences de l’odieuse instrumentalisation des préceptes de l’Islam, religion de l’Etat.
      Il affirme son droit de se protéger de toute répétition de telles dérives et décide, souverainement, d’interdire aux responsables de cette instrumentalisation de la Religion, toute possibilité d’exercice d’une activité politique et ce, sous quelque couverture que ce soit.
      Le Peuple algérien souverain décide également que le droit à l’exercice d’une activité politique ne saurait être reconnu à quiconque ayant participé à des actions terroristes et qui refuse toujours, et malgré les effroyables dégâts humains et matériels commis par le terrorisme et l’instrumentalisation de la Religion à des fins criminelles, de reconnaître sa responsabilité dans la conception et dans la mise en oeuvre d’une politique prônant le pseudo « djihad » contre la Nation et les institutions de la République.

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