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Presse américaine : Le New York Times analyse la situation en Algérie

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  • Presse américaine : Le New York Times analyse la situation en Algérie

    Une poignée de généraux et de responsables des services de renseignements, "accrochée au pouvoir" depuis l'indépendance et réfractaire à tout changement, a enfoncé l'Algérie dans un "état de léthargie", au moment où le pays se trouve "au bord de l'implosion", écrit le New York Times, dans son édition du Week-end. "Le pays se dirige vers l'implosion", soutient le New York Times, en citant les propos de l'ancien Premier ministre algérien, Ahmed Benbitour, dans un article intitulé : "Politiquement à la dérive, Alger s'accroche à ses vieux démons". La "paralysie du gouvernement est l'un des symptômes les plus manifestes du malaise de l'Algérie et de la méfiance des dirigeants vis-à-vis d'une transition politique", relève le journal américain. "Le pays n'est pas dirigé par un seul homme, mais par une poignée de personnes", souligne le New York Times, en citant un diplomate occidental, pour qui la question la plus pressante est de savoir pour "combien de temps le pouvoir algérien peut-il encore persister à vouloir acheter la paix sociale sans changement politique". L'auteur de cette analyse, Carlotta Gall, constate, dans ce contexte, que le peuple algérien fait les frais "de problèmes en cascade : une économie à la dérive et une baisse du niveau et de la qualité de l'éducation, qui risquent de compromettre l'avenir du pays et même sa stabilité". "Pour les critiques et autres observateurs, la génération de dirigeants issue de l'indépendance de l' Algérie en 1962, encore aux commandes du pays un demi-siècle plus tard, continuera à résister à tout changement", souligne le New York Times, en expliquant qu'une "armada de généraux, d'agents du renseignement, outre Saïd Bouteflika, le frère du président, entourent ce dernier, et seuls les loyalistes sont promus".

  • #2
    Tu peux nous donner la source de l'article?

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    • #3
      Tu peux nous donner la source de l'article?
      makhzobgha-blog. ERR

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      • #4
        Non c'est leur Map et MEDI1 avec le titre :Le New York Times dégomme l’Algérie de Boutef !


        Politiquement ''à la dérive'', le pouvoir en Algérie ''s'accroche à ses vieux démons''
        Une poignée de généraux et de responsables des services de renseignements, "accrochée au pouvoir" depuis l'indépendance et réfractaire à tout changement, a enfoncé l'Algérie dans un "état de léthargie", au moment où le pays se trouve "au bord de l'implosion", écrit le New York Times, dans son édition du Week-end.

        "Le pays se dirige vers l'implosion", soutient le New York Times, en citant les propos de l'ancien Premier ministre algérien, Ahmed Benbitour, dans un article intitulé : "Politiquement à la dérive, Alger s'accroche à ses vieux démons".

        La "paralysie du gouvernement est l'un des symptômes les plus manifestes du malaise de l'Algérie et de la méfiance des dirigeants vis-à-vis d'une transition politique", relève le journal américain. "Le pays n'est pas dirigé par un seul homme, mais par une poignée de personnes", souligne le New York Times, en citant un diplomate occidental, pour qui la question la plus pressante est de savoir pour "combien de temps le pouvoir algérien peut-il encore persister à vouloir acheter la paix sociale sans changement politique".

        L'auteur de cette analyse, Carlotta Gall, constate, dans ce contexte, que le peuple algérien fait les frais "de problèmes en cascade : une économie à la dérive et une baisse du niveau et de la qualité de l'éducation, qui risquent de compromettre l'avenir du pays et même sa stabilité".

        "Pour les critiques et autres observateurs, la génération de dirigeants issue de l'indépendance de l' Algérie en 1962, encore aux commandes du pays un demi-siècle plus tard, continuera à résister à tout changement", souligne le New York Times, en expliquant qu'une "armada de généraux, d'agents du renseignement, outre Saïd Bouteflika, le frère du président, entourent ce dernier, et seuls les loyalistes sont promus".

        Le journal pointe ainsi du doigt, en se référant aux diplomates et journalistes en poste dans le pays, "l'opacité" avec laquelle le pays est gouverné. En effet, poursuit la publication américaine, le "gouvernement est opposé à toute ouverture politique et économique et les tensions sociales et des émeutes sporadiques continuent d'agiter le pays ici et là".

        Malgré la "richesse pétrolière de l'Algérie, les populations souffrent de l'inflation, de la hausse de la criminalité et du manque d'opportunité. Les économistes déplorent la stagnation économique et la bureaucratie étouffante qui fait de l'Algérie, un des pays où il est le plus difficile de faire des affaires".

        "Il y a des grèves fréquentes, et des émeutes éclatent constamment dans tout le pays. Le chômage, officiellement de 10 pc, caracole en réalité à hauteur des 30 pc", indique Rachid Tlemçani, professeur en politique internationale et de sécurité régionale à l'Université d'Alger, cité par le New York Times.

        La "police a enregistré pas moins de 11.000 émeutes ou manifestations publiques en 2011", a-t-il dit. Depuis lors, "la tendance a empiré", a-t-il ajouté, en rappelant que dans le "passé, ces émeutes étaient plus ou moins sous contrôle, mais aujourd'hui elles ont atteint une telle ampleur qu'il est difficile de les contrôler .

        L'ancien Premier ministre, Ahmed Benbitour, met aussi en garde contre ces troubles qui touchent également les classes moyennes. "Nous avons 1,5 million d'étudiants à l'université", constate-t-il, ajoutant que "chaque année, 300.000 diplômés arrivent sur le marché du travail" avec en face l'incapacité du gouvernement à leur assurer des débouchés.

        La nouvelle génération, elle, attend "comme tout le monde, la succession politique et surtout un mot de M. Bouteflika, dont on n'a pas entendu la voix depuis son hospitalisation de deux mois en France", conclut le New York Times.

        MAP
        11/11/2013 à 09:10
        Dernière modification par nacera90, 11 novembre 2013, 09h53.

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        • #5
          Politically Adrift, Algeria Clings to Its Old Ways

          By CARLOTTA GALL
          New York Time Published: November 8, 2013

          President Abdelaziz Bouteflika in July. He suffered a stroke in April, and he has not addressed the nation in more than a year.
          The 76-year-old president, Abdelaziz Bouteflika, 14 years into his tenure, has not addressed the nation in more than a year and is chair-bound since suffering a stroke in April. Since then, he has held just three meetings with foreign dignitaries. Outside a tight circle, no one is even sure if he still speaks. Still, the ruling National Liberation Front, clinging to stability in a chaotic region, is backing Mr. Bouteflika for a fourth term in presidential elections set for April.

          Before a postponement was announced because of the Iran nuclear negotiations, Secretary of State John Kerry was scheduled to visit here on Sunday, but it was not clear that he would have met the president. Mr. Kerry’s mission to persuade this critical strategic partner — with vast oil wealth, a powerful army and intelligence service, and experience in fighting Islamic terrorism — to take a more assertive role in the region will be no easy task.

          “Algeria should be a big actor in this part of the world, but it is not playing its role,” Ihsane el-Kadi of Maghreb Emergent, an online business publication, said in an interview. “It is still a closed country.”

          Indeed, critics and other observers say the generation of leaders who won Algeria’s independence from France in 1962 and still run the country half a century later will continue to resist any change. A civil war against Islamic extremists in the 1990s — at the cost of about 200,000 lives — has left the population wary of change, too. The result has been that a variety of problems, like a prostrate economy and declining levels of education, have been left to fester and now threaten to undermine the country’s future and even eventual stability.

          The government’s paralysis is among the most apparent symptoms of the nation’s malaise and of the leadership’s wariness of political transition. Just how the country is run, and by whom, is so opaque that diplomats and journalists say they are reduced to an Algerian version of Kremlin watching.

          A clutch of army generals, intelligence officials and aides, including Saïd Bouteflika, the president’s brother, surrounds the president, and only loyalists are promoted. Algerians, generally, do not talk of government in this still largely Francophone country, but rather refer simply to it as “le pouvoir” — or the power.

          Since January, when Algeria experienced firsthand the lawlessness spreading anew from neighboring Libya when Islamists seized hostages at the gas plant at In Amenas in the south, the government has stepped up security along its borders and American interest in security cooperation to combat Al Qaeda’s spread across North Africa has increased.

          “We took the decision to strengthen our borders,” said Amara Benyounes, the minister of industrial development and investment. “It is costing us a lot, but is important. We are condemned to be very vigilant.”

          But some here warn that, on the domestic front at least, the government has shown a surfeit of vigilance against political and economic opening as social tensions and sporadic rioting keep building. Despite Algeria’s oil wealth, residents complain of inflation, rising crime and a lack of opportunity. Economists bemoan economic stagnation and stifling bureaucracy that make Algeria one of the most difficult places to do business.

          There are frequent strikes, and localized riots flare up constantly all over the country. Unemployment, officially 10 percent, is in reality closer to 30 percent, according to Rachid Tlemcani, professor in international politics and regional security at the University of Algiers. The police recorded 11,000 riots or outbreaks of public unrest of some kind in 2011, he said. Since then the trend has grown uglier. “In the past these riots were more or less under control, but it is reaching the point where no one is controlling them,” Professor Tlemcani said.

          Ahmed Benbitour, a former prime minister and presidential contender, warns of trouble among the middle classes, too. “We have 1.5 million students at university,” he said. “Each year 300,000 graduates come on to the jobs market. Can we create 300,000 jobs?”

          He said the country was “heading toward an explosion.”

          Government ministers insist that Algerians — still traumatized from a civil war that was in many ways a harbinger of the chaos that has roiled the country’s neighbors since the Arab Spring — do not want experiments. And most Algeria watchers say that with or without Mr. Bouteflika, the system of power will not be derailed.

          “The country is not run by one man, it is a group of people,” a Western diplomat said, speaking on the usual diplomatic condition of anonymity. But how long the leadership can continue to buy social peace without political change may be the most pressing question facing the country.

          Demonstrations are not permitted in the capital, and police enforcement is strong. The government commonly answers the rioting — over electricity, jobs and other services usually in outlying suburbs or other cities — through payouts to public sector workers, subsidies, and programs to support entrepreneurs and small businesses. When the unemployed recently began organizing in the south, the government offered some of the angry young men jobs with the police.

          The government similarly manages the news media and political scene — allowing multiparty politics but manipulating the opposition, co-opting some and undermining others. The main Islamist party, the Islamic Salvation Front, which swept the 1992 elections, remains outlawed. Other Islamists have been offered inducements to participate in legislative and local elections that few believe are free or fair.

          Sensing the mood, some opposition figures are cautiously preparing to challenge Mr. Bouteflika at the polls. Political parties must harness the glaring sense of injustice or see chaos take hold anew, they say.

          The old-line rulers have nothing in common with the younger generation, whose members are often better educated and have traveled abroad, said Soufiane Djalil, who last year registered a new political party, Jil Jadid, or New Generation. “People of 20, 30 and 40 do not have the same vision,” he said in an interview. “There is a whole new generation that still does not know its strength but it has an extraordinary power.”

          Like everyone, it will await the political succession and word from Mr. Bouteflika, who has not been heard to speak since a two-month hospitalization in France. “Since he went to Paris in April,” Professor Tlemcani said, “no one has heard his voice.”
          Assez différent de la version mekhzenienne...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Tu peux nous donner la source de l'article?
            La source de son article, je la donne à sa place.

            Comme toujours,
            LNT/MAP
            Dernière modification par mansali06, 11 novembre 2013, 10h07.

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            • #7
              non la vraie source se trouve ici :
              ouups , j'ai oublié les liens sont interdits .

              Dernière modification par Wosnay, 11 novembre 2013, 10h04.

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              • #8
                Version mapienne :
                L'Algérie s'accroche à ses vieux démons''
                Version originale du NyTimes :
                Algeria Clings to Its Old Ways[

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                • #9
                  Les marocains sont devenus fous.

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                  • #10
                    Le roi stagiaire joue sa dernière cartouche, et ça ressemble à un pétard mouillé...
                    Othmane BENZAGHOU

                    Commentaire


                    • #11
                      Le roi stagiaire joue sa dernière cartouche, et ça ressemble à un pétard mouillé...
                      Il n'y a pas que le Roi. Une armada d'hommes politiques marocains invités dans une émission de MEDI1 hièr soir ont tiré à boulets rouges sur l'Algérie.

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                      • #12
                        Le pouvoir, c'est le mekhzen, le reste c'est pour de la figuration et pour applaudir dans les plateaux TV...
                        Othmane BENZAGHOU

                        Commentaire


                        • #13
                          Le pouvoir, c'est le mekhzen, le reste c'est pour de la figuration et pour applaudir dans les plateaux TV...
                          Oui tu as raison. Le roi leur a donné son approbation pour attaquer l'Algérie le mois dernier.

                          On doit pas s'étonner de leurs haines et mensonges.

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                          • #14
                            Ils ont pété un plomb msaken!
                            Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                            • #15
                              Les marocains sont devenus fous.
                              C’étaient déjà des esprits malades avant.

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