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Une mesure décidée directement par Benkirane et non en conseil de gouvernement, comme c’était le cas lors de la première réduction d’avril dernier. En une année, cette équipe à « économiser » 25 milliards de dirhams.
Le gouvernement marocain récidive. Il vient de réduire le budget consacré à l’investissement de 10 milliards de dirhams, indique, une dépêche de l’agence de Reuters. C’est la deuxième coupe budgétaire décidée en une année, après celle décrétée en avril dernier, marquée par le gel de 15 MM dh, consacrés à la même rubrique. Un montant qui représentait 2% du PIB. Si le compte est bon, en une année, ce gouvernement a réussi à « économiser» 25 milliards de dirhams.
Maintenir le déficit budgétaire au niveau de 5,5%
Par cette nouvelle mesure, le gouvernement Benkirane espère ramener le déficit à 5,5% comme il s’est engagé auprès des institutions financières. Cette semaine, le ministre des Finances, Mohamed Boussaïd a reconnu, devant les députés, que les créanciers du royaume interviennent dans l’élaboration des projets de lois de finances, évoquant des « orientations » du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Un euphémisme pour dire « dictats ».
Contrairement à la première réduction du budget d’investissement, adoptée en conseil de gouvernement le 4 avril dernier, la nouvelle coupe a, selon toujours Reuters, été décidée par une simple circulaire du Chef du gouvernement.
Reuters affirme, par ailleurs dans sa dépêche, que le ministre du Budget, Idriss Azami, du PJD, a refusé de commenter cette décision. La loi de finances 2013 a consacré 59 milliards de dirhams à l’investissement. La somme de 10 milliards économisée servira, selon la même agence, à rembourser une partie des dettes du royaume. Sachant que le pays est dans l’obligation d’emprunter, d’ici la fin de l’année ou le début 2014, 750 millions de dollars.
En revanche une autre source nous a confié qu’il y a un sérieux problème de liquidité, soulignant au passage que le ministre des Finances serait à l’origine de cette nouvelle réduction budgétaire. Les PME et les PMI, qui travaillent avec les différents départements ministériels, devraient en pâtir.
ya biladi
Le gouvernement marocain récidive. Il vient de réduire le budget consacré à l’investissement de 10 milliards de dirhams, indique, une dépêche de l’agence de Reuters. C’est la deuxième coupe budgétaire décidée en une année, après celle décrétée en avril dernier, marquée par le gel de 15 MM dh, consacrés à la même rubrique. Un montant qui représentait 2% du PIB. Si le compte est bon, en une année, ce gouvernement a réussi à « économiser» 25 milliards de dirhams.
Maintenir le déficit budgétaire au niveau de 5,5%
Par cette nouvelle mesure, le gouvernement Benkirane espère ramener le déficit à 5,5% comme il s’est engagé auprès des institutions financières. Cette semaine, le ministre des Finances, Mohamed Boussaïd a reconnu, devant les députés, que les créanciers du royaume interviennent dans l’élaboration des projets de lois de finances, évoquant des « orientations » du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Un euphémisme pour dire « dictats ».
Contrairement à la première réduction du budget d’investissement, adoptée en conseil de gouvernement le 4 avril dernier, la nouvelle coupe a, selon toujours Reuters, été décidée par une simple circulaire du Chef du gouvernement.
Reuters affirme, par ailleurs dans sa dépêche, que le ministre du Budget, Idriss Azami, du PJD, a refusé de commenter cette décision. La loi de finances 2013 a consacré 59 milliards de dirhams à l’investissement. La somme de 10 milliards économisée servira, selon la même agence, à rembourser une partie des dettes du royaume. Sachant que le pays est dans l’obligation d’emprunter, d’ici la fin de l’année ou le début 2014, 750 millions de dollars.
En revanche une autre source nous a confié qu’il y a un sérieux problème de liquidité, soulignant au passage que le ministre des Finances serait à l’origine de cette nouvelle réduction budgétaire. Les PME et les PMI, qui travaillent avec les différents départements ministériels, devraient en pâtir.
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