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e chef-lieu de la commune d’Agouni Gueghrane a été paralysé, durant la matinée d’hier, par une grève générale.
Une mobilisation citoyenne pour exiger «la vérité» sur la disparition d’un jeune de la localité. Il s’agit d’Akil Belaid, né en 1982, qui n’a pas donné signe de vie depuis 2007, plus précisément depuis le printemps de cette année-là, selon un communiqué émanant de la cellule de crise installée par les villageois afin de tirer au clair cette affaire.
Selon la même source, «Le père du disparu avait très vite signalé la disparition de son fils, à qui de droit». Mais aucune information ne lui a été donnée depuis. Mais dernièrement, une rumeur a circulé, colportant que le jeune aurait été tué et enterré. Des recherches ont été entreprises alors dans l’espoir de retrouver la tombe, mais en vain. Il faut dire que l’opération de recherche a connu une grande mobilisation. Tous les coins suspectés ont été passés au peigne fin. Et c’est là que la cellule de crise a été d’ailleurs installée pour tenter d’élucider l’affaire. Le communiqué de celle-ci indique, en outre, qu’une plainte a été déposée auprès des services de sécurité. Selon des sources locales, une enquête a été ouverte.
La cellule de crise a donc appelé à ce mouvement de protestation faisant de la ville d’Agouni Gheghrane une ville morte, durant toute la matinée d’hier. En effet, le mot d’ordre de l’action a été massivement suivi. Tous les commerçants ont baissé leurs rideaux. Les services publics ont également adhéré au mouvement. Ponctuant l’action, un rassemblement a été par ailleurs organisé au niveau de la placette du village où une prise de parole eut lieu. Plusieurs animateurs de la cellule de crise sont intervenus «pour rappeler les valeurs et les repères de notre communauté qui n’a pas pour habitude de se taire devant des actes attentant à ses équilibres». Les intervenants ont également rappelé «la détermination de toute la population pour que vérité soit faite sur cette affaire» et ont appelé les services de l’Etat «à ne ménager aucun effort pour réaliser cet objectif».
La cellule de crise n’écarte par ailleurs pas d’autre mouvements de protestation à l’avenir, afin de faire aboutir l’enquête.
M.O.B- La Dépêche de kabylie
Une mobilisation citoyenne pour exiger «la vérité» sur la disparition d’un jeune de la localité. Il s’agit d’Akil Belaid, né en 1982, qui n’a pas donné signe de vie depuis 2007, plus précisément depuis le printemps de cette année-là, selon un communiqué émanant de la cellule de crise installée par les villageois afin de tirer au clair cette affaire.
Selon la même source, «Le père du disparu avait très vite signalé la disparition de son fils, à qui de droit». Mais aucune information ne lui a été donnée depuis. Mais dernièrement, une rumeur a circulé, colportant que le jeune aurait été tué et enterré. Des recherches ont été entreprises alors dans l’espoir de retrouver la tombe, mais en vain. Il faut dire que l’opération de recherche a connu une grande mobilisation. Tous les coins suspectés ont été passés au peigne fin. Et c’est là que la cellule de crise a été d’ailleurs installée pour tenter d’élucider l’affaire. Le communiqué de celle-ci indique, en outre, qu’une plainte a été déposée auprès des services de sécurité. Selon des sources locales, une enquête a été ouverte.
La cellule de crise a donc appelé à ce mouvement de protestation faisant de la ville d’Agouni Gheghrane une ville morte, durant toute la matinée d’hier. En effet, le mot d’ordre de l’action a été massivement suivi. Tous les commerçants ont baissé leurs rideaux. Les services publics ont également adhéré au mouvement. Ponctuant l’action, un rassemblement a été par ailleurs organisé au niveau de la placette du village où une prise de parole eut lieu. Plusieurs animateurs de la cellule de crise sont intervenus «pour rappeler les valeurs et les repères de notre communauté qui n’a pas pour habitude de se taire devant des actes attentant à ses équilibres». Les intervenants ont également rappelé «la détermination de toute la population pour que vérité soit faite sur cette affaire» et ont appelé les services de l’Etat «à ne ménager aucun effort pour réaliser cet objectif».
La cellule de crise n’écarte par ailleurs pas d’autre mouvements de protestation à l’avenir, afin de faire aboutir l’enquête.
M.O.B- La Dépêche de kabylie