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Djamila Bouhired : « Si Bouteflika brigue un 4ème mandat, je manifeste dans la rue! »

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  • Djamila Bouhired : « Si Bouteflika brigue un 4ème mandat, je manifeste dans la rue! »

    Pour la combattante Djamila Bouhired, icône de la Révolution algérienne, «L’enfer, c’est ceux qui gouvernent l’Algérie ».

    En revisitant la célèbre expression de Sartre, « l’enfer, c’est les autres », qu’elle applique à la réalité algérienne, elle s’inquiète pour son pays et menace de sortir dans la rue si le Président Bouteflika brigue un 4ème mandat pour les élections présidentielles d’avril 2014.


    « Si Abdelaziz Bouteflika se présente pour un quatrième mandat, je descendrai dans la rue pour manifester contre lui », a-t-elle déclaré au quotidien El Watan.
    Pour dénoncer aussi, « le mal fait à l’Algérie, la corruption et l’impunité généralisées, la Chape de plomb sur la société civile ».


    Djamila Bouhired, combattante de la guerre de libération algérienne, a été capturée et torturée par les forces coloniales en 1957, avant d’échapper à la peine capitale grâce à la campagne médiatique internationale menée par Jacques Vergès. Finalement graciée et libérée en 1962, cette icône de la révolution algérienne, aujourd’hui âgée de 76 ans, incarne l’idéal patriotique algérien.


    Abdelaziz Bouteflika, Président algérien, 76 ans, achèvera en avril 2014 son troisième mandat (quatorze ans à la tête de l’Etat). Le doute plane encore concernant sa candidature pour un quatrième mandat.


    Fella Bouredj ( SlateAfrique)

  • #2
    Cette icone de la révolution, ancienne condamné à mort sauvée de la mort par une médiatisation de ce qui est devenu par la suite son mari, devrait savoir par ailleurs, que la médiatisation ne résout pas toutes les situations, et que les défis de l'indépendance vis-à-vis de l'ennemis commun qu'était la France coloniale, est différent du combat quotidien pour la construction nationale entre enfants du même peuple... L'idéologie a déjà fait suffisamment de ravage pour ne pas abonder dans les slogans...
    Dernière modification par ott, 11 novembre 2013, 15h48.
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      ott :cette militante dont tu parles n'est pas venu se soigner au val de grâçe et aux invalides ....

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      • #4
        ott :cette militante dont tu parles n'est pas venu se soigner au val de grâçe et aux invalides ....
        Je ne souhaite à personne d'être au bord de la mort. Le jour où tu le seras, on est tous de passage, tu parleras autrement de ce genre de sujet. Ellah yahdi makhlak...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          Je ne souhaite à personne d'être au bord de la mort. Le jour où tu le seras, on est tous de passage, tu parleras autrement de ce genre de sujet
          Drole de commentaire, plus proche de la mort Djamila Bouhired l'a été de la façon dont Bouteflika ne l'a jamais été et ne le saura jamais, et elle a fait face avec honneur et courage.

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          • #6
            Facile comme glissement, je parle bien d'une maladie qui demande une thérapie d'urgence de quelques heures...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              Cette icone de la révolution, ancienne condamné à mort sauvée de la mort par une médiatisation de ce qui est devenu par la suite son mari, devrait savoir par ailleurs, que la médiatisation ne résout pas toutes les situations, et que les défis de l'indépendance vis-à-vis de l'ennemis commun qu'était la France coloniale, est différent du combat quotidien pour la construction nationale entre enfants du même peuple... L'idéologie a déjà fait suffisamment de ravage pour ne pas abonder dans les slogans...

              ott
              Tu veux dire que cette valeureuse dame doit la fermer pour ne pas brusquer ton Boutef et sa clique en nous sortant l'histoire de la cuisine intérieure.

              Si c'est la médiatisation qui l'a sauvée ( on dirait que tu le lui reproches) , elle sait donc que sa voix (pour dénoncer la mascarade du 4ieme mandat à venir) ne sera entendue que par la médiatisation.

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              • #8
                Serpico

                elle sait donc que sa voix (pour dénoncer la mascarade du 4ieme mandat à venir) ne sera entendue que par la médiatisation.
                Nos Moudjahidas sont une fierté pour l'Algérie, il serait injuste que nous oublions que nous leur devons notre liberté au prix d'énormes souffrances qu'elles ont enduré sans jamais recevoir la reconnaissance qu'elles méritaient amplement. Si Djamila Bouhired descendait dans la rue pour manifester certaine que la majorité des algériennes seront à ses côtés.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  Envoyé par zwina
                  Nos Moudjahidas sont une fierté pour l'Algérie,
                  Hélas j'ai bien peur que ce n'est pas le cas...
                  D'ailleurs, il n'y a pas très longtemps de cela, j'ai revu Mme Djouherr Akrour (que je connaissais très bien) et qui elle aussi a été condamnée à mort pour avoir posé une bombe au stade de bab-el-ouad.
                  J'ai d'ailleurs eu les larmes aux yeux quand elle a attiré mon attention sur le fait qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui savent qui elle est... et qui ignorent la plupart de nos HÉROINES!.

                  Mais pour revenir au cas de Djamila Bouired, elle a le droit de clamer tout haut ce que tout le monde a peur de faire.
                  Et je lui dis BRAVO! mille fois.
                  Dernière modification par Avucic, 12 novembre 2013, 01h53.
                  L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                  • #10
                    ah si les martyrs de la guerre de libération et des autres batailles menée au cours de l'histoire de libération de ce pays se levaient et voyaient le fruit de leur sacrifice!!! j'ai honte de ne rien faire pour honorer leur geste et leur courage, ils ont fait face à l'ennemi d'hier (et d'aujourd'hui) avec des moyens dérisoires, et nous sommes là avec tout ce que la technologie nous offre comme possibilités et nous n'en faisons rien! honte à nous, nos enfants nous le reprocheront!

                    Commentaire


                    • #11
                      @Serpico

                      Mes propos sont clairs et n'ont pas besoin d'interprétations tendancieuses. Le combat pour la libération nationale était le sacrifice d'une génération qui s'est érige corps et âme contre l'ennemi, sans se poser plus de questions, le combat pour la construction nationale nécessite mille et une interrogations, afin d'éviter les erreurs. Et l'Algérie indépendante à déjà commis plusieurs erreurs au nom de l'idéologie.
                      Othmane BENZAGHOU

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