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Selon le porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algérien (UGCAA), El Hadj Tahar Boulenouar, la dévaluation du dinar est l’une des causes directes de la flambée des prix des produits alimentaires importés en Algérie.
Une virée dans certaines épiceries d' Alger nous a, en effet, permis de constater la flambée des prix que connaissent les produits alimentaires importés, à leur tête les céréales dont les prix crachent le feu par rapport à l’année dernière. Les légumes secs, qui étaient le refuge des modestes ménagés, notamment suite la flambée des prix des légumes, sont devenus également inaccessibles, ces derniers temps. Le kilogramme du niébé a franchi les 260 DA, les pois chiche sont à 250 DA, les lentilles à 150DA et le riz à 100 DA. «On s’est habitué à la flambée des prix des légumes frais, mais maintenant, même les légumes secs sont devenus hors de portée», s’est indigné un père de famille rencontré dans une supérette à Alger.
Une autre mère ajoute qu’«en hiver, on consomme plus les lentilles et les fayots, mais ce ne sera pas le cas cette saison», a-t-elle regretté. Par ailleurs, les commerçants de détail se sont désengagés de toute responsabilité dans cette flambée. «Le prix de gros de ces produits est très élevé», a assuré un commerçant. De son coté, le porte-parole de l’UGCAA a mis en cause la dévaluation du dinar.
«Les importateurs se sont retrouvés dans l’obligation d’augmenter les prix de leurs marchandises, puisqu’ils paient plus qu’avant», a-t-il expliqué. Et d’ajouter que «cette situation a permis à certains importateurs de monopoliser le marché et de manipuler les prix à leur guise». M. Boulenouar a également pointé du doigt la faiblesse de la production nationale qui ne répond pas aux besoins des citoyens. «Plus de 50% des produits alimentaires que nous consommons sont importés. D’ici à la fin de l’année, la facture des importations va franchir les 12 milliards de dollars», a-t-il fait savoir. Selon le même responsable, cette instabilité des prix est due également à l’absence de facturation dans les transactions commerciales, «ce qui rend difficile de déterminer la marge bénéficiaire des commerçants, qui manipulent souvent les prix à leur guise», a-t-il dit.
Samira Saïdj- La Dépêche de kabylie
Une virée dans certaines épiceries d' Alger nous a, en effet, permis de constater la flambée des prix que connaissent les produits alimentaires importés, à leur tête les céréales dont les prix crachent le feu par rapport à l’année dernière. Les légumes secs, qui étaient le refuge des modestes ménagés, notamment suite la flambée des prix des légumes, sont devenus également inaccessibles, ces derniers temps. Le kilogramme du niébé a franchi les 260 DA, les pois chiche sont à 250 DA, les lentilles à 150DA et le riz à 100 DA. «On s’est habitué à la flambée des prix des légumes frais, mais maintenant, même les légumes secs sont devenus hors de portée», s’est indigné un père de famille rencontré dans une supérette à Alger.
Une autre mère ajoute qu’«en hiver, on consomme plus les lentilles et les fayots, mais ce ne sera pas le cas cette saison», a-t-elle regretté. Par ailleurs, les commerçants de détail se sont désengagés de toute responsabilité dans cette flambée. «Le prix de gros de ces produits est très élevé», a assuré un commerçant. De son coté, le porte-parole de l’UGCAA a mis en cause la dévaluation du dinar.
«Les importateurs se sont retrouvés dans l’obligation d’augmenter les prix de leurs marchandises, puisqu’ils paient plus qu’avant», a-t-il expliqué. Et d’ajouter que «cette situation a permis à certains importateurs de monopoliser le marché et de manipuler les prix à leur guise». M. Boulenouar a également pointé du doigt la faiblesse de la production nationale qui ne répond pas aux besoins des citoyens. «Plus de 50% des produits alimentaires que nous consommons sont importés. D’ici à la fin de l’année, la facture des importations va franchir les 12 milliards de dollars», a-t-il fait savoir. Selon le même responsable, cette instabilité des prix est due également à l’absence de facturation dans les transactions commerciales, «ce qui rend difficile de déterminer la marge bénéficiaire des commerçants, qui manipulent souvent les prix à leur guise», a-t-il dit.
Samira Saïdj- La Dépêche de kabylie
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