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Bonjour, selon un classement de la revue « al-Iktissad wal Aamal »
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Huit banques libanaises ont fait leur entrée dans le classement des 100 premières banques arabes, réalisé chaque année par la revue al-Iktissad wal Aamal. Par ordre de classement en termes de droits des actionnaires, il s’agit des banques Audi, BLOM, Byblos, Bankmed, Bank of Beirut, Fransabank, Banque libano-francaise et Crédit libanais.
La revue estime que l’apparition de ces banques au top 100 en 2005 constitue un indicateur très positif sachant qu’elles sont en compétition avec de grandes institutions financières régionales, notamment du Golfe. Hormis les droits des actionnaires, la revue a intégré d’autres critères au classement, tels que les avoirs et les profits. Les banques Audi et BLOM se disputent la première place au top 10 libanais en fonction des critères adoptés. En termes de droits des actionnaires, la Bank Audi obtient la 32e place du palmarès arabe, tandis que la BLOM se positionne à la 33e place. En revanche, en termes d’actifs, la BLOM obtient la 25e place contre la 27e place pour la Bank Audi. De même en termes de profits, la BLOM est 37e alors que la Bank Audi est 46e. Selon les rendements moyens des droits des actionnaires et des avoirs, la BLOM arrive respectivement en 61e et 77e position alors que la Bank Audi se situe aux 74e et 80e places.
Par ailleurs, l’étude révèle la bonne santé du secteur bancaire arabe. En effet, les 100 premières banques de la région ont enregistré une hausse de leurs bénéfices nets de l’ordre de 63,2 % en 2005, contre une croissance de 41,5 % un an plus tôt. La moyenne des rendements sur les droits des actionnaires a atteint 23,4 %, un taux considéré comme élevé, sachant que les bénéfices avant impôts des 1 000 premières banques au monde ont connu une croissance de 18,6 % en 2005 contre 30,3 % en 2004.
Géographiquement, parmi les 10 premières banques arabes en termes de droits des actionnaires, l’Arabie saoudite rafle la mise avec quatre banques suivies par trois émiraties, une koweïtienne, une qatarie et une jordanienne.
En termes de profits, la part de l’Arabie saoudite augmente avec six institutions, suivies de trois émiraties et d’une koweïtienne. Enfin, lorsque les actifs sont pris en compte, deux banques égyptiennes et une bahreïnie font leur apparition au top 10.
Al-Iktissad wal Aamal estime que la croissance du secteur bancaire reflète la hausse du PIB dans la majorité des pays arabes, qui a atteint en moyenne 7 % en 2005. Elle explique cette amélioration par plusieurs facteurs : la hausse des revenus du pétrole et celle des taux d’intérêt, l’augmentation des dépôts non producteurs d’intérêts, la croissance des emprunts et le remboursement croissant des dettes dans un contexte d’embellie économique.
Par ailleurs, la revue s’est penchée sur les 50 plus grandes compagnies arabes d’investissement, dont les avoirs ont atteint 48,3 milliards de dollars en 2005, en hausse de 36,7 % par rapport à l’année précédente. Les bénéfices de ces compagnies, dont la majorité sont koweïtiennes, ont connu un bond de 127,9 %, pour atteindre 5,5 milliards de dollars
23 Septembre 2006
L'Orient-Le Jour
La revue estime que l’apparition de ces banques au top 100 en 2005 constitue un indicateur très positif sachant qu’elles sont en compétition avec de grandes institutions financières régionales, notamment du Golfe. Hormis les droits des actionnaires, la revue a intégré d’autres critères au classement, tels que les avoirs et les profits. Les banques Audi et BLOM se disputent la première place au top 10 libanais en fonction des critères adoptés. En termes de droits des actionnaires, la Bank Audi obtient la 32e place du palmarès arabe, tandis que la BLOM se positionne à la 33e place. En revanche, en termes d’actifs, la BLOM obtient la 25e place contre la 27e place pour la Bank Audi. De même en termes de profits, la BLOM est 37e alors que la Bank Audi est 46e. Selon les rendements moyens des droits des actionnaires et des avoirs, la BLOM arrive respectivement en 61e et 77e position alors que la Bank Audi se situe aux 74e et 80e places.
Par ailleurs, l’étude révèle la bonne santé du secteur bancaire arabe. En effet, les 100 premières banques de la région ont enregistré une hausse de leurs bénéfices nets de l’ordre de 63,2 % en 2005, contre une croissance de 41,5 % un an plus tôt. La moyenne des rendements sur les droits des actionnaires a atteint 23,4 %, un taux considéré comme élevé, sachant que les bénéfices avant impôts des 1 000 premières banques au monde ont connu une croissance de 18,6 % en 2005 contre 30,3 % en 2004.
Géographiquement, parmi les 10 premières banques arabes en termes de droits des actionnaires, l’Arabie saoudite rafle la mise avec quatre banques suivies par trois émiraties, une koweïtienne, une qatarie et une jordanienne.
En termes de profits, la part de l’Arabie saoudite augmente avec six institutions, suivies de trois émiraties et d’une koweïtienne. Enfin, lorsque les actifs sont pris en compte, deux banques égyptiennes et une bahreïnie font leur apparition au top 10.
Al-Iktissad wal Aamal estime que la croissance du secteur bancaire reflète la hausse du PIB dans la majorité des pays arabes, qui a atteint en moyenne 7 % en 2005. Elle explique cette amélioration par plusieurs facteurs : la hausse des revenus du pétrole et celle des taux d’intérêt, l’augmentation des dépôts non producteurs d’intérêts, la croissance des emprunts et le remboursement croissant des dettes dans un contexte d’embellie économique.
Par ailleurs, la revue s’est penchée sur les 50 plus grandes compagnies arabes d’investissement, dont les avoirs ont atteint 48,3 milliards de dollars en 2005, en hausse de 36,7 % par rapport à l’année précédente. Les bénéfices de ces compagnies, dont la majorité sont koweïtiennes, ont connu un bond de 127,9 %, pour atteindre 5,5 milliards de dollars
23 Septembre 2006
L'Orient-Le Jour