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La place des femmes dans la présidentielle de 2014 en Algérie

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  • La place des femmes dans la présidentielle de 2014 en Algérie

    En Algérie, contrairement aux élections législatives de mai 2012, les femmes ne seront pas aussi présentes dans la course à la magistrature suprême en avril.

    La présidentielle d'avril 2014 approche et pour le moment les candidats ne se bousculent pas au portillon. Et contrairement aux élections législative de mai 2012, les femmes ne seront pas aussi présentes dans la course à la magistrature suprême.

    On est loin des 35% de présence féminine à l'Assemblée populaire nationale, même si ce chiffre est bien supérieur que dans certaines démocraties en Europe Hormis la candidate habituelle et déclarée du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, qui a participé à deux reprises à l'élection présidentielle de 2004 et 2009, aucune femme politique ne s'est portée pour le moment candidate à l'élection de 2014. Il faut dire aussi que malgré leur courage et leur audace, il n'existe pas beaucoup de femmes politiques algériennes capables de se porter candidates à l'élection présidentielle et à mener un parti dans la course politique la plus importante du moment.

    Devant Louisa Hanoune, seule Khalida Toumi, actuelle ministre de la Culture pouvait tenir la dragée haute en politique et constituer un modèle intéressant pour la candidature d'une femme à l'élection présidentielle.

    Les deux femmes ont fait le même cursus universitaire et politique. Elles se connaissent depuis des années et se respectent. Leur dernière rencontre était à l'occasion du 1er Novembre. Sur la scène politique, il n'y a pas d'autres femmes politiques de la même trempe que Louisa Hanoune et Khalida Toumi. Mais d'autres figures font peu à peu leur apparition sur la scène politique. C'est le cas de Mme Naïma Salhi, la présidente du nouveau Parti de l'équité et de la proclamation, hizb al adl wal bayane. Même si elle n'a pas réussi son entrée à l'Assemblée, Naïma Salhi, a gagné en maturité politique. C'est une femme qui a le courage de ses opinions et qui tient un discours politique cohérent, qui peut se caser en bonne place pour jouer «le lièvre» lors de la prochaine présidentielle. Son seul handicap, c'est son petit parti qui ne possède pas les relais nécessaires pour faire bouger la lourde machine électorale de la présidentielle.
    Naïma Salhi, qui est consciente de ce handicap, tente de faire dans la proximité pour attirer le plus d'admirateurs et de fans.

    Mais Naïma Salhi n'est pas la seule femme à avoir des ambitions politiques, Nouria Hafsi, la présidente de l'Union des femmes algériennes (Unfa) et qui a été derrière la chute du puissant Premier ministre et SG du RND Ahmed Ouyahia, ambitionne de se porter candidate à la tête du RND et pourquoi pas postuler à la course à la magistrature suprême.

    Celle qu'on surnomme déjà «erraïssa» (La présidente), bénéficie d'un large soutien au niveau des femmes algériennes. Issue d'une grande famille d'intellectuels et de hauts cadres de l'Etat, Mme Hafsi bénéficie du soutien de plusieurs ministres et anciens ministres dans le gouvernement et possède à ce titre plus d'atouts que la présidente du PT, candidate à la présidentielle à deux reprises.

    A côté des femmes politiques, les historiques bénéficient elles aussi d'une audience politique et médiatique non négligeable qui font d'elles des candidates potentielles à l'élection présidentielle de 2014. C'est le cas de Djamila Bouhired qui est très respectée et qui possède un taux de popularité très important qui fait d'elle une carte sérieuse dans la course.
    Reste que la moudjahida n'a jamais affiché ses ambitions politiques et refuse d'être récupérée politiquement par d'autres partis qui ont essayé à plusieurs reprises de l'inclure dans leur liste. Très réservée jusque-là, Mme Bouhired est apparue ces dernières années au-devant de la scène et occupe une place de choix dans les médias.

    Même si l'élection présidentielle est réservée aux grandes pointures de la politique, mis à part Louisa Hanoune qui a acquis au fil des années une grande expérience du terrain, la femme algérienne n'a pas encore sa place sur la scène politique et encore moins à El Mouradia.

    Au-delà des sociétés européennes comme l'Allemagne et la Grande-Bretagne qui ont élu Merkel et Thatcher et des pays scandinaves comme la Norvège qui possède une présidente Erna Solberg et contrairement aux sociétés asiatiques comme le Pakistan et l'Inde, qui ont donné Benazir Butho et Indira Ghandi et les sociétés d'Amérique latine qui possèdent actuellement deux présidentes au Brésil et en Argentine, le Monde arabe reste en retard à ce stade.

    Mais l'Algérie qui est conservatrice peut se targuer de ne pas être la dernière dans ce domaine, puisque les anciennes démocraties comme la France et les Etats-Unis n'ont pas élu une femme au poste de président.

    Pour l'heure, la seule «candidate» qui est officiellement annoncée pour la course à la présidentielle de 2014 en Algérie s'appelle Yasmina Khadra.

    Salim AGGAR, l'expression

  • #2
    c'est quoi le feminin de Lièvre?

    Commentaire

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