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Un pays au destin scellé

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  • Un pays au destin scellé

    Un pays au destin scellé

    Cela m'irrite et vous irrite aussi probablement d'entendre encore parler d’élections plurielles et démocratiques, de transparence et de choix souverain du peuple... Autant de concepts et d’expressions utilisés depuis toujours par le pouvoir faute de mieux, alors qu'ils ne sont plus de mise et rendus obsolètes par l’évolution historique de la démocratie a l’algérienne depuis 1962.
    La chute du parti unique a la fin des années 80 et l’ère du multipartisme qui s'en et suivi nous ont fait rêver a de nouvelles structures sociales et politiques mieux adaptées aux transformations et aux bouleversements du monde actuel. Au-delà du rêve, l’Algérie avait alors besoin d'idées efficientes, de programmes et d'actions répondant a ses besoins, et bien sûr d'une volonté politique pour les réalisés. Un consensus qui ne doit pas être obtenu par la contrainte et qui ne soit pas imposer par un clan a tous les autres. Aussi, une telle démarche consensuelle n'est pas l'affaire d'un leader qui l'imposerait a son peuple on sait ou cela peut mener, (l'autoritarisme de Boumediene demeure encore dans les mémoires). Cette volonté politique commune doit résulter de convictions librement partagées.
    Conformément à la tradition, le gros défaut des dirigeants et chefs d’État "arabes" est toujours le même. Ils se croient irremplaçables et souvent même immortels. Déjà à son arrivée, Bouteflika se considérait comme l'unique remède a la maladie du pays; aujourd'hui encore, dans cette atmosphère fade et lugubre qui règne sur cette nouvelle campagne électorale avec l’article de sa maladie, les théoriciens de la politique veulent encore nous faire croire à la fin de nos malheurs après la reconduction du chef. Une certitude serait aussi malhonnête de considérer que nos maux viendraient d'ailleurs et que nos malheurs seront fomentés pas une conspiration d'ennemis extérieurs alors que ce sont nos dirigeants qu'il faut libérer d'ennemis internes intimement ancrés dans des cercles d'intérêts.
    Au lieu de donner la priorité au développement, source de progrès et de puissance, on s'obstine sans cesse a chercher des soutiens a un clan au détriment d'un autre, au risque de négliger la cause sacrée d'unité nationale. Cette impossibilité à faire le bon choix est a l’origine de la dépendance et de la décadence enracinées qui ont fini par générer un pays au destin scellé qui empêche le renouvellement et favorise l'étouffement de l'essor et de la raison. En un mot, c'est le chaos généralisé dont les métastases ont altérer nos activité culturelles, sociales, morales et économiques.
    Tout est-il a jamais perdu ? Le spectacle des agitations pathétiques des apparatchiks du cercle du pouvoir nous incite a le croie. Depuis bien longtemps, l’Algérie est a la recherche des forces de bonne volonté qui pourront surgir pour inverser ce processus de déclin..., casser l'alternative paralysante en appelant à considérer les intérêts du pays comme les prémices nécessaire au combat légitime pour la liberté, la dignité et d'une identité pérenne et authentique.



    Arezki HAMOUDI
    Dernière modification par arrezki, 11 novembre 2013, 21h09.

  • #2
    Que Bouteflika ne se représente pas, ça sera déjà ça.

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    • #3
      Même dans les pays "avancés" en démocratie, l'acculturation de masse par les moyens audiovisuels (TV, radios, journaux) a atteint un haut degré de développement; En effet, par astuces les plus sophistiqués les populations sont soumises à une désinformation dense, et, aussi tout est fait pour détourner l'attention de l'auditeur et du téléspectateur des questions utiles et fondamentales de tous les jours; L'électeur quand il arrive dans le bureau de vote est désorienté, c'est à dire, il possède des informations démagogiques des candidats, car, la plupart sinon la quasi totalité des partis est déjà achetée par les forces de l'argent.

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