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Quatrième Ramadan pour l'Irak à feu et à sang. Que dire si ce n'est prier pour que s'arrêtent ces massacres et prier encore pour les âmes de tout les innocents.
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L'Irak a connu samedi un début de ramadan sanglant avec la mort de 31 personnes dans une station-service à Bagdad, et la découverte des têtes de neuf policiers décapités au nord de la capitale.
Les Irakiens redoutent que ce quatrième ramadan de guerre, qui a commencé à l'aube pour les sunnites et les Kurdes en Irak, et ne commencera que dimanche pour les chiites, soit accompagné, comme l'année dernière, d'une vague d'attentats.
Quelques heures après le début de ce mois sacré, 31 personnes ont été tuées et 34 blessées lorsque deux jerricanes piégés d'une contenance de 70 litres chacun, placés devant un camion citerne, ont explosé mettant le feu au véhicule et à plusieurs voitures, selon un lieutenant de police sur place.
Cet attentat a eu lieu dans le quartier populeux chiite de Sadr City (nord-est de Bagdad) qui est souvent visé par des extrémistes sunnites. De nombreuses femmes se trouvaient parmi les personnes qui voulaient remplir leurs jerricanes. Les victimes ont été pour la plupart brûlées.
La principale association religieuse sunnite, le comité des oulémas, a condamné, dans un communiqué, "cet attentat aveugle qui a tué des innocents".
Peu avant l'attentat, la branche irakienne d'al-Qaïda a encouragé la rébellion à multiplier ses attaques pendant le ramadan, dans un communiqué sur internet qui lui est attribué.
Le général William Caldwell, porte-parole de la Force multinationale, a exprimé en début de semaine la crainte que "le ramadan soit une période marquée par une recrudescence des violences".
Au cours des deux derniers mois, les violences ont fait plus de 5.000 morts dans la capitale et plus de 6.500 sur l'ensemble du pays, selon des chiffres de l'ONU publiés cette semaine.
Au moment où a eu lieu l'attentat de Sadr City, le commandant en chef des forces armées irakiennes a annoncé l'arrestation, au nord de Bagdad, d'un chef islamiste d'Ansar al-Sunna, cheikh Mountasser Hammoud Aleoui al-Joubouri, et de deux de ses lieutenants, responsables de plusieurs attentats. L'arrestation a eu lieu vendredi.
Ansar al-Sunna (Partisans des préceptes du prophète) est un groupe islamiste extrémiste lié à al-Qaïda.
Ailleurs en Irak, les violences n'ont pas connu de répit en ce début de ramadan.
A Tikrit (180 km au nord de Bagdad), bastion sunnite et ancien fief de Saddam Hussein, les têtes de neuf policiers décapités ont été trouvées samedi après-midi, a annoncé un officier de police.
Deux voitures ont traversé le centre de la ville en jetant deux cartons contenant les têtes des policiers, avant de disparaître, a-t-on ajouté de même source.
En outre, onze corps ont été découverts, cinq à Souaïrah (40 km au sud de la capitale), trois à Mossoul et deux à Kirkouk (nord), et un onzième, celui d'un enfant, à Baaqouba (60 km au nord de Bagdad).
A Najaf, à 160 km au sud de la capitale, un chef tribal, Fadel Ahmad bou Souaybeh, a été tué par des inconnus armés au centre de la ville sainte chiite. Il était un des notables les plus en vue de Najaf, contribuant souvent à régler les conflits locaux.
La police a par ailleurs annoncé un raid mené à l'aube contre un village au sud-est de Samarra (125 km au nord de Bagdad), au cours duquel 15 personnes ont été arrêtées, dont l'imam de la mosquée, Bassem Mohammad Hassan al-Aicha.
Un soldat américain a été tué samedi dans le nord de Bagdad lorsque son véhicule a sauté sur un engin explosif dissimulé sur le bord de la route, a annoncé le commandement américain. Ce décès porte à 2696, le nombre de soldats américains tués depuis le début de l'intervention de la coalition en mars 2003.
D'autre part, un Américain travaillant en Irak sous contrat avec le département d'Etat été tué vendredi dans une attaque à la roquette à Bassorah (sud), a annoncé samedi l'ambassade des Etats-Unis.
A Mossoul, des accrochages ont opposé les forces de sécurité à des groupes armés à la suite d'un attentat à la bombe visant une patrouille mixte irako-américaine.
Par AFP
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L'Irak a connu samedi un début de ramadan sanglant avec la mort de 31 personnes dans une station-service à Bagdad, et la découverte des têtes de neuf policiers décapités au nord de la capitale.
Les Irakiens redoutent que ce quatrième ramadan de guerre, qui a commencé à l'aube pour les sunnites et les Kurdes en Irak, et ne commencera que dimanche pour les chiites, soit accompagné, comme l'année dernière, d'une vague d'attentats.
Quelques heures après le début de ce mois sacré, 31 personnes ont été tuées et 34 blessées lorsque deux jerricanes piégés d'une contenance de 70 litres chacun, placés devant un camion citerne, ont explosé mettant le feu au véhicule et à plusieurs voitures, selon un lieutenant de police sur place.
Cet attentat a eu lieu dans le quartier populeux chiite de Sadr City (nord-est de Bagdad) qui est souvent visé par des extrémistes sunnites. De nombreuses femmes se trouvaient parmi les personnes qui voulaient remplir leurs jerricanes. Les victimes ont été pour la plupart brûlées.
La principale association religieuse sunnite, le comité des oulémas, a condamné, dans un communiqué, "cet attentat aveugle qui a tué des innocents".
Peu avant l'attentat, la branche irakienne d'al-Qaïda a encouragé la rébellion à multiplier ses attaques pendant le ramadan, dans un communiqué sur internet qui lui est attribué.
Le général William Caldwell, porte-parole de la Force multinationale, a exprimé en début de semaine la crainte que "le ramadan soit une période marquée par une recrudescence des violences".
Au cours des deux derniers mois, les violences ont fait plus de 5.000 morts dans la capitale et plus de 6.500 sur l'ensemble du pays, selon des chiffres de l'ONU publiés cette semaine.
Au moment où a eu lieu l'attentat de Sadr City, le commandant en chef des forces armées irakiennes a annoncé l'arrestation, au nord de Bagdad, d'un chef islamiste d'Ansar al-Sunna, cheikh Mountasser Hammoud Aleoui al-Joubouri, et de deux de ses lieutenants, responsables de plusieurs attentats. L'arrestation a eu lieu vendredi.
Ansar al-Sunna (Partisans des préceptes du prophète) est un groupe islamiste extrémiste lié à al-Qaïda.
Ailleurs en Irak, les violences n'ont pas connu de répit en ce début de ramadan.
A Tikrit (180 km au nord de Bagdad), bastion sunnite et ancien fief de Saddam Hussein, les têtes de neuf policiers décapités ont été trouvées samedi après-midi, a annoncé un officier de police.
Deux voitures ont traversé le centre de la ville en jetant deux cartons contenant les têtes des policiers, avant de disparaître, a-t-on ajouté de même source.
En outre, onze corps ont été découverts, cinq à Souaïrah (40 km au sud de la capitale), trois à Mossoul et deux à Kirkouk (nord), et un onzième, celui d'un enfant, à Baaqouba (60 km au nord de Bagdad).
A Najaf, à 160 km au sud de la capitale, un chef tribal, Fadel Ahmad bou Souaybeh, a été tué par des inconnus armés au centre de la ville sainte chiite. Il était un des notables les plus en vue de Najaf, contribuant souvent à régler les conflits locaux.
La police a par ailleurs annoncé un raid mené à l'aube contre un village au sud-est de Samarra (125 km au nord de Bagdad), au cours duquel 15 personnes ont été arrêtées, dont l'imam de la mosquée, Bassem Mohammad Hassan al-Aicha.
Un soldat américain a été tué samedi dans le nord de Bagdad lorsque son véhicule a sauté sur un engin explosif dissimulé sur le bord de la route, a annoncé le commandement américain. Ce décès porte à 2696, le nombre de soldats américains tués depuis le début de l'intervention de la coalition en mars 2003.
D'autre part, un Américain travaillant en Irak sous contrat avec le département d'Etat été tué vendredi dans une attaque à la roquette à Bassorah (sud), a annoncé samedi l'ambassade des Etats-Unis.
A Mossoul, des accrochages ont opposé les forces de sécurité à des groupes armés à la suite d'un attentat à la bombe visant une patrouille mixte irako-américaine.
Par AFP
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