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Le tourisme marocain a bien résisté à la tempête du « Printemps arabe

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  • Le tourisme marocain a bien résisté à la tempête du « Printemps arabe

    Le tourisme marocain a bien traversé la tempête du Printemps arabe. Le bilan des huit premiers mois de l'année est bon pour le secteur touristique marocain. Le nombre de touristes a augmenté de 6,76% à près de 7 millions à fin août dernier. Seul bémol à ces bonnes performances, la loi de finances 2014 prévoit des coupes drastiques des investissements publics dans le secteur.

    Pour le ministre marocain du tourisme, Lahcen Haddad, les résultats de la saison touristique sont plutôt encourageants. Il a annoncé, devant la commission des secteurs productifs de la Chambre des représentants (Parlement), que le nombre de touristes a augmenté de 6,76% avec un total de près de 7 millions à fin août 2013 contre 6,58 millions à la même période de 2012. Un chiffre toutefois inférieur aux prévisions du ministère, qui escomptait 9,7 million de touristiques pour l’année. ''Le Maroc fait bonne figure en résistant le mieux à la mauvaise conjoncture'', a-t-il déclaré devant la commission. Durant l'été 2013, tous les hôtels classés et les principales destinations marocaines affichaient complet. De Tanger à Essaouira et de M'diq à Nador et Saidia au nord-est, les hôtels ont fait le plein, selon la Fédération marocaine du tourisme.

    Reprise du tourisme
    Le Maroc a gagné 7 places dans le dernier classement du Forum économique mondial, en matière d’attractivité et de compétitivité touristique, avec une 71e position au niveau mondial et la 9e dans la région Mena (Moyen Orient, Afrique du Nord). Le pic des flux touristiques s’est accompagné d’une augmentation de 2,2% des recettes du Maroc, tirées par le secteur. Visiblement satisfait que l'instabilité politique dans la région MENA ait profité à la relance du secteur, Lahcen Haddad estime en outre que ''le Maroc pourra réaliser davantage de bons résultats vu que les prévisions mondiales tablent sur une croissance de 4% de la demande touristique internationale en 2014 ».

    Nuages bas en 2014
    Pour autant, l'embellie pourrait être de courte durée pour le tourisme marocain, qui contribue à hauteur de 7% dans le PIB du pays. Car le projet de loi de finances 2014, présenté par le gouvernement islamiste de Benkirane, a prévu une sérieuse cure d'amaigrissement au budget du ministère du tourisme, notamment dans son volet investissements. Le budget est passé de 820 millions de DH en 2013 à 678 millions pour 2014, soit une baisse de près de 20%. Dans la foulée, le budget de l’Office national marocain du tourisme (ONMT) est passé de 480 millions actuellement à 300 millions pour 2014. Les parlementaires défendent quant à eux une enveloppe budgétaire de un milliard de dirhams pour le secteur. Les prévisions, en dépit d'une baisse du budget du ministère pour 2014, prévoient des investissements de 20 milliards de DH (en 2014), pour augmenter la capacité d’hébergement, avec la création de 17.727 lits, ainsi qu'une trentaine de projets pour un investissement global de 33,6 milliards de DH afin de créer 46.201 nouveaux lits. En 2012, le nombre de touristes a augmenté de 1% par rapport à 2011 avec un total de près de 10 millions de visiteurs. Ce qui a fait dire au ministre du tourisme Lahcen Haddad que ''le Maroc est sans doute la destination qui a le mieux résisté à la désaffection des touristes étrangers'' en plein Printemps arabe en Egypte, en Libye, en Syrie et en Tunisie

    Maghreb emergent
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