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Écrit par Kamel Aït Bessaï-reporters.dz
Le Premier ministre libyen, Ali Zeidan, a brandi avant-hier la menace de l’intervention militaire étrangère contre son pays devant la poursuite des violences et du chaos provoqué par les milices armées, séparatistes pour la plupart, et qui combattent les forces gouvernementales.
«La communauté internationale ne peut pas tolérer un Etat, en pleine Méditerranée, qui est source de violences, de terrorisme et d’assassinats», a mis en garde M. Zeidan dimanche, en citant l’exemple irakien.
Zeidan a dénoncé les affrontements en plein centre de Tripoli, jeudi soir, entre deux groupes lourdement armés, faisant deux morts et une trentaine de blessés, et a affirmé que cela avait donné «une mauvaise image du pays» à l’étranger. Ali Zeidan a appelé également les Libyens à se rebeller contre les milices, espérant rallier la population à sa cause face à la toute-puissance des anciens rebelles, lourdement armés. «La population doit descendre dans la rue (...) et soutenir la construction d’une armée et d’une police », a déclaré
M. Zeidan. Il s’est d’ailleurs rendu à Benghazi hier pour discuter de la situation sécuritaire dans la principale ville de l’Est libyen où l’insécurité est notamment très forte. Un procureur général et cinq membres des services de sécurité ont été assassinés en moins de 24 heures dans quatre attaques séparées.
Ali Zeidan a appelé ses concitoyens à soutenir les efforts de la police et de l’armée et à rejeter les milices armées. « L’Etat libyen n’est pas encore construit. Nous avons besoin de temps », a souligné le Premier ministre libyen.
Le Premier ministre a rappelé dans ce contexte que son pays est toujours sous le chapitre VII de la charte des Nations unies qui autorise la communauté internationale à prendre «les mesures nécessaires » pour la protection des civils.
C’est sous ce même prétexte que la France a fait voter par le Conseil de sécurité de l’ONU, le 17 mars 2011, la résolution 1973 autorisant l’Otan à intervenir militairement en Libye et qui s’est soldée par la chute du régime de Mouammar Kadhafi et l’assassinat de celui-ci à Syrte le 20 octobre 2011.
16 000 criminels pseudo-révolutionnaires
Le 25 octobre dernier, le ministre libyen des Affaires étrangères Mohamed Abdel Aziz, avait déclaré que la situation sécuritaire en Libye est compliquée par les formations paramilitaires, mais aussi par les nombreux criminels qui se sont évadés de prison, et se font désormais passer pour des révolutionnaires. « Bien des problèmes en matière de sécurité sont dus à la grande quantité d’armes dans la population, mais aussi au fait que l’année dernière près de 16 000 prisonniers se sont retrouvés en liberté et se font passer pour des révolutionnaires », a déclaré le ministre dans une interview au journal saoudien
Al-Sharq al-Awsat. Parmi les développements dangereux que connait le voisin du sud-est, notons la décision prise par des membres d’une milice séparatiste opérant dans l’est de créer une compagnie pétrolière indépendante du gouvernement central.
Vendredi dernier, un groupe de combattants armés a pris sous son contrôle plusieurs ports de la région, notamment celui de Tobrouk (est), via lequel la National Oil Corporation effectuait des livraisons de brut vers les pays européens, selon l’agence russe Ria Novosti.
Pour rappel, Ali Zeidan avait été pris en otage le 10 octobre à l’aube par une brigade d’ex-rebelles, avant d’être libéré quelques heures plus tard.
D’autres milices ont chassé, le 22 octobre dernier, les forces régulières libyennes chargées de surveiller la frontière avec l’Algérie et ont pris leurs positions, provoquant la défiance des forces algériennes chargées de la sécurité de nos frontières avec le voisin libyen.
Depuis la chute du régime du colonel Mouammar Kadhafi, les analystes redoutent une désintégration du pays selon les frontières de ses trois régions historiques : la Cyrénaïque, la Tripolitaine (ouest) et le Fezzan (sud).
Le Premier ministre libyen, Ali Zeidan, a brandi avant-hier la menace de l’intervention militaire étrangère contre son pays devant la poursuite des violences et du chaos provoqué par les milices armées, séparatistes pour la plupart, et qui combattent les forces gouvernementales.
«La communauté internationale ne peut pas tolérer un Etat, en pleine Méditerranée, qui est source de violences, de terrorisme et d’assassinats», a mis en garde M. Zeidan dimanche, en citant l’exemple irakien.
Zeidan a dénoncé les affrontements en plein centre de Tripoli, jeudi soir, entre deux groupes lourdement armés, faisant deux morts et une trentaine de blessés, et a affirmé que cela avait donné «une mauvaise image du pays» à l’étranger. Ali Zeidan a appelé également les Libyens à se rebeller contre les milices, espérant rallier la population à sa cause face à la toute-puissance des anciens rebelles, lourdement armés. «La population doit descendre dans la rue (...) et soutenir la construction d’une armée et d’une police », a déclaré
M. Zeidan. Il s’est d’ailleurs rendu à Benghazi hier pour discuter de la situation sécuritaire dans la principale ville de l’Est libyen où l’insécurité est notamment très forte. Un procureur général et cinq membres des services de sécurité ont été assassinés en moins de 24 heures dans quatre attaques séparées.
Ali Zeidan a appelé ses concitoyens à soutenir les efforts de la police et de l’armée et à rejeter les milices armées. « L’Etat libyen n’est pas encore construit. Nous avons besoin de temps », a souligné le Premier ministre libyen.
Le Premier ministre a rappelé dans ce contexte que son pays est toujours sous le chapitre VII de la charte des Nations unies qui autorise la communauté internationale à prendre «les mesures nécessaires » pour la protection des civils.
C’est sous ce même prétexte que la France a fait voter par le Conseil de sécurité de l’ONU, le 17 mars 2011, la résolution 1973 autorisant l’Otan à intervenir militairement en Libye et qui s’est soldée par la chute du régime de Mouammar Kadhafi et l’assassinat de celui-ci à Syrte le 20 octobre 2011.
16 000 criminels pseudo-révolutionnaires
Le 25 octobre dernier, le ministre libyen des Affaires étrangères Mohamed Abdel Aziz, avait déclaré que la situation sécuritaire en Libye est compliquée par les formations paramilitaires, mais aussi par les nombreux criminels qui se sont évadés de prison, et se font désormais passer pour des révolutionnaires. « Bien des problèmes en matière de sécurité sont dus à la grande quantité d’armes dans la population, mais aussi au fait que l’année dernière près de 16 000 prisonniers se sont retrouvés en liberté et se font passer pour des révolutionnaires », a déclaré le ministre dans une interview au journal saoudien
Al-Sharq al-Awsat. Parmi les développements dangereux que connait le voisin du sud-est, notons la décision prise par des membres d’une milice séparatiste opérant dans l’est de créer une compagnie pétrolière indépendante du gouvernement central.
Vendredi dernier, un groupe de combattants armés a pris sous son contrôle plusieurs ports de la région, notamment celui de Tobrouk (est), via lequel la National Oil Corporation effectuait des livraisons de brut vers les pays européens, selon l’agence russe Ria Novosti.
Pour rappel, Ali Zeidan avait été pris en otage le 10 octobre à l’aube par une brigade d’ex-rebelles, avant d’être libéré quelques heures plus tard.
D’autres milices ont chassé, le 22 octobre dernier, les forces régulières libyennes chargées de surveiller la frontière avec l’Algérie et ont pris leurs positions, provoquant la défiance des forces algériennes chargées de la sécurité de nos frontières avec le voisin libyen.
Depuis la chute du régime du colonel Mouammar Kadhafi, les analystes redoutent une désintégration du pays selon les frontières de ses trois régions historiques : la Cyrénaïque, la Tripolitaine (ouest) et le Fezzan (sud).
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