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P-DG DE LINDE GAS ALGÉRIE, À L'EXPRESSION "Ceux qui nous veulent du mal, ont peur pour leurs magouilles"

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  • P-DG DE LINDE GAS ALGÉRIE, À L'EXPRESSION "Ceux qui nous veulent du mal, ont peur pour leurs magouilles"

    Par Idir TAZEROUT


    Pierre Chevalier, P-DG de Linde Gas Algérie depuis 2011. Il a accepté de nous accorder cet entretien, à travers lequel il répond aux graves allégations lancées contre Linde Gas à travers certains titres de presse. Il revient sur l'histoire de la venue de Linde Gas en Algérie, sur tous ceux qui veulent du mal à cette société... Lisez.

    L'Expression: Linde Gas! Un leader mondial de fabrication de gaz industriel et médical qui est venu s'installer en Algérie il n'y a pas très longtemps. Racontez-nous Linde Gas Algérie...

    Pierre Chevalier: L'histoire de Linde Gas Algérie commence en 2007 lorsque l'Etat algérien vend 64% de ses parts à la société allemande. A partir de ce moment-là, la société appartient à Linde Gas qui est la société numéro Un mondial de production de gaz industriel et médical. Les 34% appartenant à l'Algérie, ont été représentés depuis 2012 par Sonatrach. Ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que moi je suis nommé par Linde Gas. Je suis le seul étranger dans cette société. Tous les cadres, tous les employés sont algériens. Toute la direction, tout le comité de direction est algérien. Ce sont des cadres algériens et j'ai personnellement tenu que ça soit le cas. Je ne veux pas de cadres expatriés qui viennent ici pour quelque temps et repartir. Ma démarche fait partie du transfert du savoir et de technologie. Nous avons un comité de direction, un comité restreint. Un comité qui compte cinq personnes. Dont deux femmes. Il n'y a pas beaucoup de sociétés en Algérie où vous avez des femmes qui font partie du comité de direction restreint. On vous accuse de transférer de l'argent à l'étranger. Mais est-ce que vous savez que les dividendes de la société en 2011 et 2012 n'ont pas été transférés. Ils ont été réinvestis ici en Algérie. C'est des millions d'euros qui sont restés en Algérie.

    Certains vous accusent, aujourd'hui, de faire dans le transfert d'argent et que vous n'investissez pas en Algérie comme le contrat de partenariat l'exigeait, qu'en est-il?

    Dans le contrat de partenariat qui a été signé par l'Etat algérien, qui est un contrat très intelligent, l'Etat algérien a demandé d'investir 50 millions d'euros. Nous avons investi 77 millions d'euros en 5 ans. Donc, nous avons investi 50% de plus que ce qui devait se faire. Et dans des investissements qui sont très importants. Nous avons construit une unité de gaz de l'air à Réghaïa. C'est quand même 4 Mds DA. Egalement, nous sommes en construction sur le site d'Arzew, d'une autre unité de production de protoxyde d'azote. Un gaz utilisé pour endormir les gens à l'hôpital. Ce gaz-là, aujourd'hui, on le fabrique dans deux sites. A Réghaïa et à Constantine. Mais pour fabriquer ce gaz, nous avons besoin de nitrate d'ammonium qui est un produit dangereux. Il faut des autorisations, il faut que ça soit les services de sécurité qui encadrent pour le transport... Nous, nous avons construit une usine à Arzew pour éviter d'avoir ces problèmes-là. Nous sommes en train d'investir là-dedans. Les travaux ont commencé sur le site. Cette unité devrait produire normalement en mi-2015 pour avoir du protoxyde d'azote en quantité largement suffisante pour le marché algérien et peut-être même pour l'exportation. Nous sommes en train de travailler sur le site d'Arzew. Nous sommes en train d'installer un deuxième compresseur pour fabriquer encore plus de CO2 par an. Ce qui nous permettra de rajouter à la fin de l'année 20.000 tonnes de CO2 sur le marché algérien. Actuellement, nous travaillons pour faire démarrer sur le site d'Arzew une autre unité de production du CO2 qui va démarrer normalement en 2017. Cette usine-là, fabriquera 80.000 tonnes de CO2. A ce moment-là, on aura une capacité de production de 120.000 tonnes de CO2. Bien plus que ce que consomme le marché Algérie. Aujourd'hui, ce qui se passe, le CO2 qui est gaz alimentaire, nous sommes les seuls à avoir certifié nos gaz par un organisme extérieur. Tout nos gaz sont contrôlés. Vous avez les sociétés qui fabriquent ce gaz, elles ne contrôlent rien du tout et vendent sans factures. Nous, ici, dans notre société qui est de droit privé et de droit algérien, nous sommes contrôlés par un commissaire aux comptes, un conseil d'administration, un auditeur extérieur... En, aucun cas on ne peut cacher quelque chose. Tout est transparent.

    Nous avons lu dans la presse que des cadres de la société ont été auditionnés par la justice...

    Je confirme bien sûr. C'est une enquête qui est ouverte sur la base de lettres anonymes. Il y a des auditions qui ont été demandées. Maintenant, on laisse la justice faire son travail et franchement j'espère qu'elle arrivera à trouver qui sont-ils ces gens qui nous veulent du mal. Il y a des personnes qui ont peur pour leurs petites magouilles. Du coup, ces gens, qu'est ce qu'ils font? Ils envoient des lettres anonymes aux services de sécurité pour créer un peu de fumée, pour nous occuper nous, et pendant ce temps, eux, ils continuent leurs affaires personnelles. C'est pour ça que moi, je tiens à remercier la justice algérienne de s'occuper de ces affaires. Parce que grâce à ça, quand tous nos comptes vont être auditionnés, ils ne trouveront rien de particulier. De toute façon nous sommes propres. Nous n'avons rien à cacher.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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