Actualités : Le message subtil de l’ambassadeur du Japon en Algérie :
«Les capitaines de l’industrie sont aussi importants que les responsables politiques»
Le soir d'Algérie du 12/11/2013
Pour l’ambassadeur du Japon en Algérie, Tsukasa Kawada, le fondement d’un Etat indépendant réside dans une économie forte.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir)
Invité de la faculté des sciences politiques d’Alger, l’ambassadeur du Japon en Algérie a expliqué devant un parterre d’étudiants comment le Japon a réalisé en si peu de temps un grand développement économique.
Tsukasa Kawada qui a rappelé que le Japon était sorti d’une deuxième guerre mondiale qui a totalement détruit son économie, a pu se relever rapidement grâce à la décision du nouveau gouvernement de démocratiser et de libérer l’économie.
«En 1945, soit au lendemain de la fin de la seconde Guerre mondiale, le gouvernement a dissout les grandes sociétés publiques pour donner la chance aux jeunes entrepreneurs qui avaient l’ambition de conquérir le monde. Une année après, en 1946, des jeunes promoteurs ont réussi à lancer Sony Corporation», a-t-il souligné.
Le conférencier a aussi fait savoir que la décision du gouvernement de l’après-guerre, de céder les terres agricoles au profit de jeunes agriculteurs y est pour beaucoup dans le développement de ce secteur qui assure aujourd’hui une autosuffisance locale et exporte même vers l’étranger.
Ainsi, en concentrant ses efforts sur le développement économique, le Japon a enregistré, selon les précisions de Tsukasa Kawada, un taux de croissance de 9,1% entre 1966 et 1973.
Avec un PIB, classé le second plus important au monde en 1968 après celui des Etats-Unis, l’économie japonaise a pu se classer numéro 1, comme étant la plus prospère à partir de 1980.
Pour enfin dire que tout est possible, l’ambassadeur du japon a soutenu que le miracle de l’économie japonaise a puisé ses forces dans le retard cumulé dans ce domaine.
«Le pays qui est en retard peut développer son économie au coût plus bas, en un temps plus court et à moindre risque», a-t-il ajouté, tout en signifiant que le Japon a su trouver de l’«avantage» même dans le «retard».
M. M.
«Les capitaines de l’industrie sont aussi importants que les responsables politiques»
Le soir d'Algérie du 12/11/2013
Pour l’ambassadeur du Japon en Algérie, Tsukasa Kawada, le fondement d’un Etat indépendant réside dans une économie forte.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir)
Invité de la faculté des sciences politiques d’Alger, l’ambassadeur du Japon en Algérie a expliqué devant un parterre d’étudiants comment le Japon a réalisé en si peu de temps un grand développement économique.
Tsukasa Kawada qui a rappelé que le Japon était sorti d’une deuxième guerre mondiale qui a totalement détruit son économie, a pu se relever rapidement grâce à la décision du nouveau gouvernement de démocratiser et de libérer l’économie.
«En 1945, soit au lendemain de la fin de la seconde Guerre mondiale, le gouvernement a dissout les grandes sociétés publiques pour donner la chance aux jeunes entrepreneurs qui avaient l’ambition de conquérir le monde. Une année après, en 1946, des jeunes promoteurs ont réussi à lancer Sony Corporation», a-t-il souligné.
Le conférencier a aussi fait savoir que la décision du gouvernement de l’après-guerre, de céder les terres agricoles au profit de jeunes agriculteurs y est pour beaucoup dans le développement de ce secteur qui assure aujourd’hui une autosuffisance locale et exporte même vers l’étranger.
Ainsi, en concentrant ses efforts sur le développement économique, le Japon a enregistré, selon les précisions de Tsukasa Kawada, un taux de croissance de 9,1% entre 1966 et 1973.
Avec un PIB, classé le second plus important au monde en 1968 après celui des Etats-Unis, l’économie japonaise a pu se classer numéro 1, comme étant la plus prospère à partir de 1980.
Pour enfin dire que tout est possible, l’ambassadeur du japon a soutenu que le miracle de l’économie japonaise a puisé ses forces dans le retard cumulé dans ce domaine.
«Le pays qui est en retard peut développer son économie au coût plus bas, en un temps plus court et à moindre risque», a-t-il ajouté, tout en signifiant que le Japon a su trouver de l’«avantage» même dans le «retard».
M. M.
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