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Tuberculose et varicelle à Cachan: les autorités agissent dans le calme

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  • Tuberculose et varicelle à Cachan: les autorités agissent dans le calme

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    CRÉTEIL (AFP) - Les autorités ont pris samedi des mesures pour prévenir les épidémies parmi les occupants du gymnase de Cachan (Val-de-Marne), mais se voulaient rassurantes, après la découverte cette semaine d'un cas de tuberculose et de deux cas de varicelle.

    Parmi les 200 personnes occupant le gymnase Belle-Image de Cachan depuis plus d'un mois, deux enfants ont contracté la varicelle et une femme de 29 ans, hospitalisée depuis le 7 septembre, souffre de tuberculose.

    Pour endiguer l'épidémie de varicelle, la préfecture dit avoir proposé samedi matin aux personnes à risques (femmes enceintes et enfants de moins de six mois) un hébergement dans un centre pour réfugiés de Créteil.

    "Dix mères de famille, dont les deux mères des enfants atteints et quatre femmes enceintes sont concernées par cette proposition d'hébergement", a expliqué à l'AFP Pierre Derrouch, directeur de cabinet du préfet du Val-de-Marne. Elles pourront y rester "le temps nécessaire", a précisé la préfecture dans un communiqué, rappelant le caractère bénin de cette maladie contagieuse.

    Samedi après-midi, les délégués des expulsés du squat de Cachan ont affirmé à l'AFP ne pas avoir été informés de cette proposition. Ils ont dénoncé une "opération cynique de communication" de la préfecture. "C'est un nouveau prétexte pour endormir la population. Avant, au squat, c'était le risque d'incendie. Aujourd'hui, au gymnase, c'est la tuberculose, puis la varicelle", s'est exclamé Fidèle Nitiéma, le porte-parole des "1.000 de Cachan".

    "Je n'y crois pas, je n'ai pas vu d'enfant avec la varicelle. Ici, on se connaît tous. Dès qu'un enfant a un rhume, on le sait tous", a pour sa part assuré Dalla Dambaga, la déléguée des femmes.

    Mardi, le cas de tuberculose sur une femme de 29 ans a été confirmé. Un dépistage volontaire pour les personnes ayant été en contact avec la personne malade va être organisé par le service de lutte anti-tuberculose (Slat) du conseil général du Val-de-Marne. Cette opération devrait débuter "mardi matin", selon Pierre Derrouch.

    Les autorités se sont toutefois montrées rassurantes. Il s'agit d'une "forme faiblement contagieuse" de tuberculose, a précisé le Dr Cyril Rousseau, médecin inspecteur de la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS), en assurant qu'on n'était "pas dans une situation épidémique".

    Le président (PCF) du conseil général du Val-de-Marne, Christian Favier, a demandé cette semaine "au ministre de la Santé, au préfet du Val-de-Marne, de prendre immédiatement des dispositions exceptionnelles". L'élu a estimé que "seule la réquisition de bâtiments hospitaliers (...) est de nature à permettre la mise en oeuvre de l'ensemble des mesures de dépistage et de traitement qu'appelle une telle situation".

    Christian Favier sera reçu lundi soir au ministère de la Santé avec Jean-Yves Le Bouillonec, le maire (PS) de Cachan.
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