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Par manque d’entretien, la saleté fait partie intégrante du décor du cimetière de Sidi Kada.
Le cimetière dans lequel est enterré Sidi Mohiédine, père du fondateur de l’État algérien, l’Émir Abdelkader, à Sidi Kada, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Mascara, est dans un état de désuétude totale. Par manque d’entretien, la saleté fait partie intégrante du décor. Une situation qui pose question : le service d’hygiène de la commune dont dépend le cimetière assure-t-il des opérations de nettoyage et de désherbage ? Le mois de septembre dernier, une partie du cimetière qui porte le nom de Sidi Kada Ben Mokhtar, le quatrième grand-père de l’Émir Abdelkader, signalons-le, a été incendiée, où plusieurs tombes ont été consumées superficiellement. Selon un habitant du village avoisinant le cimetière, ce sont les éléments de la Protection civile qui ont réussi à circonscrire le feu.
La particularité de ce cimetière, faut-il le rappeler, réside par le fait qu’un grand nombre de la famille de l’Émir Abdelkader sont enterrés dans ce carré et il est situé à proximité de la Smala de l’Émir qui attire, de temps en temps, des visiteurs dont plusieurs en provenance de l’étranger.
Parallèlement, à moins de deux kilomètres de la Smala de l’Émir, une autre infrastructure mortuaire se trouve dans un état dramatique. Il s’agit du cimetière Sidi Mansour. Il est purement et simplement abandonné. En absence du grillage de clôture, le cimetière est envahi par la broussaille. Impossible d’identifier les tombes. Ce qui mérite d’être signalé dans ce contexte, c’est que la majorité écrasante des cimetières de la wilaya de Mascara sont dans une situation déplorable à cause de l’indifférence totale des citoyens et de l’incapacité des pouvoirs publics de gérer ce genre de patrimoine religieux.
Abdelouahab Souag- El Watan
Le cimetière dans lequel est enterré Sidi Mohiédine, père du fondateur de l’État algérien, l’Émir Abdelkader, à Sidi Kada, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Mascara, est dans un état de désuétude totale. Par manque d’entretien, la saleté fait partie intégrante du décor. Une situation qui pose question : le service d’hygiène de la commune dont dépend le cimetière assure-t-il des opérations de nettoyage et de désherbage ? Le mois de septembre dernier, une partie du cimetière qui porte le nom de Sidi Kada Ben Mokhtar, le quatrième grand-père de l’Émir Abdelkader, signalons-le, a été incendiée, où plusieurs tombes ont été consumées superficiellement. Selon un habitant du village avoisinant le cimetière, ce sont les éléments de la Protection civile qui ont réussi à circonscrire le feu.
La particularité de ce cimetière, faut-il le rappeler, réside par le fait qu’un grand nombre de la famille de l’Émir Abdelkader sont enterrés dans ce carré et il est situé à proximité de la Smala de l’Émir qui attire, de temps en temps, des visiteurs dont plusieurs en provenance de l’étranger.
Parallèlement, à moins de deux kilomètres de la Smala de l’Émir, une autre infrastructure mortuaire se trouve dans un état dramatique. Il s’agit du cimetière Sidi Mansour. Il est purement et simplement abandonné. En absence du grillage de clôture, le cimetière est envahi par la broussaille. Impossible d’identifier les tombes. Ce qui mérite d’être signalé dans ce contexte, c’est que la majorité écrasante des cimetières de la wilaya de Mascara sont dans une situation déplorable à cause de l’indifférence totale des citoyens et de l’incapacité des pouvoirs publics de gérer ce genre de patrimoine religieux.
Abdelouahab Souag- El Watan