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ALGERIE Investissement dans le domaine de l’agriculture :Les Irlandais et les Britanniques intéressés

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  • ALGERIE Investissement dans le domaine de l’agriculture :Les Irlandais et les Britanniques intéressés

    Un accord de principe a été donné aux Irlandais et aux Britanniques pour la réalisation d’un mégaprojet en matière de production laitière et fourragère au sud du pays, a indiqué, aujourd’hui, le ministre de l'Agriculture et du développement rural, Abdelwahab Nouri.



    Le ministère de l’Agriculture a fait savoir que les Irlandais et les Britanniques ont répondu à l’avis d’appel d’offres international qui a été lancé par l’Algérie pour l’exploitation et la gestion de 174 fermes pilotes dans le cadre d’un partenariat qui va permettre à l’Algérie l’acquisition du savoir-faire des pays étrangers qui ont une grande expérience dans le domaine.
    Selon le ministre, les Irlandais et les Britanniques ont proposé «l’exploitation de 120.000 hectares pour la réalisation de 12 exploitations avec 3000 vaches pour chacune d’elles, soulignant que l’accord de principe qui a été donné concerne uniquement, pour le moment, l’exploitation de 6000 hectares dans la commune d’El Menia (Ghardaïa)». Cela dans le cadre de la règle 49/51 régissant les investissements étrangers.
    Le ministre s’exprimait en marge de la 19 ème réunion trimestrielle des contrats de performance pour le renouveau agricole et rural des wilayas, au niveau du siège de son département. A cette occasion, il a appelé les cadres et les dirigeants du secteur à faire preuve de «transparence dans la gestion de l’argent public», mettant en exergue la nécessité d’un «contrôle rigoureux sur le terrain en ce qui concerne les différents programmes liés au secteur».
    Il a souligné que le règlement de la concession et l’investissement agricoles sont les deux dossiers prioritaires de l’Etat dans le domaine agricole. Pour cela, il a appelé les directions, qui ont accusé du retard pour le règlement de ces dossiers, à les achever durant le mois de décembre prochain.
    D’autre part, le ministre a indiqué qu’«on ne peut pas parler de développement agricole au sens propre du terme tant que le problème de l’irrigation se pose toujours», estimant que «l’Algérie accuse un grand retard dans ce domaine». Il a, toutefois, ajouté que «pour faire des terres agricoles des pôles d’excellence, il faut arriver, à moyen terme, à avoir deux millions d’hectares de superficie irriguée».
    Il a mis également en exergue le grand manque en matière de chambres froides et d’unités de stockage de produits, soulignant la nécessité de revoir le programme de réalisation des ces unités et de ces chambres. Dans le même cadre, il a observé que les investissements dans la réalisation de moulins et d’unités de production laitières dépassent les besoins nationaux, appelant les responsables concernés à mettre au point une carte nationale des investissements agricoles et d’orienter les investisseurs dans d’autres activités dont les besoins sont exprimés.
    Il a, en outre, appelé à la «lutte contre la bureaucratie» qui, a-t-il dit, «est la condition principale pour encourager l’investissement agricole», expliquant que les procédures administratives découragent les agriculteurs et influence négativement l’investisseur dans le domaine agricole.

    Lahcene Brahmi
    Léconwes 12/11/13
    dz(0000/1111)dz
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