En 2014, le Maroc lancera sa première opération de régularisation de sans-papiers
Deux mois après que le palais royal de Casablanca a abrité une réunion sur la politique migratoire, la régularisation des sans-papiers va être mise sur les rails. Entre 24 et 40 milles personnes devraient bénéficier de cette opération.
Du 1er janvier au 31 décembre 2014, le Maroc lancera sa première campagne de régularisation de sans-papiers. L’annonce en a été faite, hier soir à Salé, lors d’un point de presse qui a réuni des ministres du gouvernement Benkirane, notamment celui des MRE et des Affaires de la migration, Anis Birou, celui de l’Intérieur, Mohamed Hassad, et son n°2, Charki Draïss, Mahjoub El Hiba, le Délégué interministériel aux droits de l’Homme et Driss El Yazami, le président du CNDH.
Par contre, on pourra noter que ni Mustapha Ramid ni aucun autre représentant du département de la Justice n’était présent. Pourtant le PJDiste avait assisté à la réunion, tenue le 10 septembre au palais de Casablanca, présidée par le roi Mohammed VI, consacrée à la migration.
Entre 24 et 40 mille bénéficiaires.
Seront concernés par cette vague de régularisation « les étrangers conjoints de ressortissants marocains justifiant d'au moins 2 ans de vie commune, des étrangers conjoints d'autres étrangers en résidence régulière au Maroc et justifiant d'au moins 4 ans de vie commune, des enfants issus des deux cas susvisés, des étrangers disposant de contrats de travail effectifs d'au moins 2 ans, des étrangers justifiant de 5 ans de résidence continue au Maroc, et des étrangers atteints de maladies graves et se trouvant sur le territoire national avant le 31 décembre 2013 », a indiqué le ministre des MRE et des Affaires de la migration, Anis Birou.
Outre ces cas cités, les demandeurs d’asile, environ 850 personnes, dont une large majorité de Subsahariens, dûment reconnus par la délégation du HCR au Maroc et le Bureau des réfugiés et des apatrides relevant du ministère des Affaires étrangères, devraient voir leur séjour au royaume régularisé. Au terme de cette campagne, entre 24 et 40 mille personnes qui séjournent illégalement au Maroc devraient voir leur situation régularisée.
Des « bureaux des étrangers » pour la réception des demandes
L’examen et la validation des demandes des sans-papiers seront confiés à des « bureaux étrangers » qui seront installés dans les sièges des préfectures et des provinces. Pour les dossiers refusés au niveau de ces représentations du ministère de l’Intérieur, ils auront la possibilité de frapper à la porte de la Commission nationale de recours. Une instance instituée avec la participation du Conseil national des droits de l'homme (CNDH).
En lançant une telle opération, le Maroc se donne de nouveaux arguments pour appuyer son engagement de respecter les droits de l’homme aussi bien en faveur de ses ressortissants que pour les étrangers. Par ailleurs, d'ici quelques jours, l’Assemblée générale de l’ONU devra élire les candidats à l’adhésion au Conseil des droits de l’homme (CDH). Le royaume est dans la course pour la zone Afrique, au même titre que l'Algérie, la Namibie, le Sud Soudan, le Tchad et la Tunisie.
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Deux mois après que le palais royal de Casablanca a abrité une réunion sur la politique migratoire, la régularisation des sans-papiers va être mise sur les rails. Entre 24 et 40 milles personnes devraient bénéficier de cette opération.
Du 1er janvier au 31 décembre 2014, le Maroc lancera sa première campagne de régularisation de sans-papiers. L’annonce en a été faite, hier soir à Salé, lors d’un point de presse qui a réuni des ministres du gouvernement Benkirane, notamment celui des MRE et des Affaires de la migration, Anis Birou, celui de l’Intérieur, Mohamed Hassad, et son n°2, Charki Draïss, Mahjoub El Hiba, le Délégué interministériel aux droits de l’Homme et Driss El Yazami, le président du CNDH.
Par contre, on pourra noter que ni Mustapha Ramid ni aucun autre représentant du département de la Justice n’était présent. Pourtant le PJDiste avait assisté à la réunion, tenue le 10 septembre au palais de Casablanca, présidée par le roi Mohammed VI, consacrée à la migration.
Entre 24 et 40 mille bénéficiaires.
Seront concernés par cette vague de régularisation « les étrangers conjoints de ressortissants marocains justifiant d'au moins 2 ans de vie commune, des étrangers conjoints d'autres étrangers en résidence régulière au Maroc et justifiant d'au moins 4 ans de vie commune, des enfants issus des deux cas susvisés, des étrangers disposant de contrats de travail effectifs d'au moins 2 ans, des étrangers justifiant de 5 ans de résidence continue au Maroc, et des étrangers atteints de maladies graves et se trouvant sur le territoire national avant le 31 décembre 2013 », a indiqué le ministre des MRE et des Affaires de la migration, Anis Birou.
Outre ces cas cités, les demandeurs d’asile, environ 850 personnes, dont une large majorité de Subsahariens, dûment reconnus par la délégation du HCR au Maroc et le Bureau des réfugiés et des apatrides relevant du ministère des Affaires étrangères, devraient voir leur séjour au royaume régularisé. Au terme de cette campagne, entre 24 et 40 mille personnes qui séjournent illégalement au Maroc devraient voir leur situation régularisée.
Des « bureaux des étrangers » pour la réception des demandes
L’examen et la validation des demandes des sans-papiers seront confiés à des « bureaux étrangers » qui seront installés dans les sièges des préfectures et des provinces. Pour les dossiers refusés au niveau de ces représentations du ministère de l’Intérieur, ils auront la possibilité de frapper à la porte de la Commission nationale de recours. Une instance instituée avec la participation du Conseil national des droits de l'homme (CNDH).
En lançant une telle opération, le Maroc se donne de nouveaux arguments pour appuyer son engagement de respecter les droits de l’homme aussi bien en faveur de ses ressortissants que pour les étrangers. Par ailleurs, d'ici quelques jours, l’Assemblée générale de l’ONU devra élire les candidats à l’adhésion au Conseil des droits de l’homme (CDH). Le royaume est dans la course pour la zone Afrique, au même titre que l'Algérie, la Namibie, le Sud Soudan, le Tchad et la Tunisie.
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