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Sous nombre d'aspects, tout va mieux en Grande-Bretagne : l'administration a subi une cure d'amaigrissement, la reprise économique est au rendez-vous, les investissements directs étrangers affluent, l'intégration des immigrés se passe relativement bien, même les pays européens du continent commencent à accepter l'idée d'une bureaucratie européenne moins envahissante, note « The Economist ».
Pourtant, « la place de la Grande-Bretagne dans le monde n'a jamais été aussi incertaine depuis longtemps ». De fait, les électeurs risquent d'envoyer en 2014 au Parlement européen un quarteron de députés d'extrême droite antieuropéens UKIP. En septembre prochain, c'est au tour de l'Ecosse de voter sur son indépendance. En 2015, il y aura des élections générales et d'ici à la fin 2017 un référendum sur l'appartenance à l'Union européenne. Tout cela risque de rendre la Grande-Bretagne « encore plus isolée et plus insulaire ». D'autant plus que le gouvernement britannique est bien décidé à réduire l'immigration. « Une politique nuisible pour l'économie », car les entreprises font face notamment à une pénurie de main-d'oeuvre qualifiée. Mais, pour « The Economist », le « rétrécissement » de la Grande-Bretagne peut être encore évité. Elle peut rester dans l'Europe, se battre pour la compétitivité et contre la bureaucratie, plaider pour une large ouverture du marché unique et enfin être plus tolérante à l'égard de l'immigration. Mais la différence entre la petite Angleterre et la Grande-Bretagne dépend du leadership. David Cameron devrait commencer à changer ce qui est de son ressort... On est loin en tout cas de l'ancienne puissance impériale.
Par Jacques Hubert-Rodier
Pourtant, « la place de la Grande-Bretagne dans le monde n'a jamais été aussi incertaine depuis longtemps ». De fait, les électeurs risquent d'envoyer en 2014 au Parlement européen un quarteron de députés d'extrême droite antieuropéens UKIP. En septembre prochain, c'est au tour de l'Ecosse de voter sur son indépendance. En 2015, il y aura des élections générales et d'ici à la fin 2017 un référendum sur l'appartenance à l'Union européenne. Tout cela risque de rendre la Grande-Bretagne « encore plus isolée et plus insulaire ». D'autant plus que le gouvernement britannique est bien décidé à réduire l'immigration. « Une politique nuisible pour l'économie », car les entreprises font face notamment à une pénurie de main-d'oeuvre qualifiée. Mais, pour « The Economist », le « rétrécissement » de la Grande-Bretagne peut être encore évité. Elle peut rester dans l'Europe, se battre pour la compétitivité et contre la bureaucratie, plaider pour une large ouverture du marché unique et enfin être plus tolérante à l'égard de l'immigration. Mais la différence entre la petite Angleterre et la Grande-Bretagne dépend du leadership. David Cameron devrait commencer à changer ce qui est de son ressort... On est loin en tout cas de l'ancienne puissance impériale.
Par Jacques Hubert-Rodier