Le rêve américain est possible en Algérie. Et la Floride, qui réalise chaque année un chiffre d'affaires de 52 milliards de dollars dans la production et la transformation des agrumes, peut bien se trouver dans la région d'El-Goléa. Ce constat-pronostic a été fait vendredi soir à Paris par le patron de Cevital, Issad Rebrab, qui est allé conter à un public de managers et de futurs managers sa success story avec son pays. L'auditoire, souvent tiré à quatre épingles, a pris d'assaut un amphithéâtre de l'École européenne de management (ESCP-EAP) pour écouter dans un silence de cathédrale l'exposé de M. Issad. La conférence a été organisée par le Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles françaises (REAGE) sous le titre “Cevital, locomotive du secteur privé en Algérie”. Titre ronflant ? Prétentieux ? Que non ! De la petite entreprise Profilor, créée en 1971, à la holding, en cours de constitution, avec un chiffre d'affaires prévisible de 4 milliards de dollars en 2010, bien du chemin a été parcouru.
Aujourd'hui, Cevital est courtisé pour aller à la Bourse de Londres, et sa signature suffit à lui ouvrir toutes les voies sur le marché financier international. Le groupe est la seule entreprise privée algérienne armée pour survivre à la concurrence internationale lorsque l'Algérie aura finalisé ses accords avec l'Organisation mondiale du commerce (OMC). L'avertissement n'est pas de M. Rebrab, mais d'un expert du cabinet de conseil international Ernst§Young, qui a fait un exposé sur les opportunités d'investissement en Algérie. Mais quel est donc le secret de cette réussite dans un pays où le chemin de l'entreprise privée est hérissé de bien d'obstacles ? Il y a d'abord une judicieuse étude du marché qui a permis au groupe de cibler les créneaux les plus porteurs. Comme il se projette dans le long terme et s'intègre dans le plan développement du pays, il s'est doté des technologies les plus récentes. L'homme étant le créateur de la richesse, Cevital a essayé de s'entourer de cadres compétents et motivés dont il a complété la formation.
Il envisage de se doter d'une école de management pour former ces dirigeants qui manquent cruellement au pays, et dont le manque est souligné par tous les investisseurs étrangers qui veulent s'y installer. Après 40 ans d'économie dirigée, l'Algérie s'est dotée de cadres qui savent acheter, mais pas vendre. Autre atout de Cevital, la transparence de l'information financière. Ses comptes sont audités et certifiés par un groupe de réputation mondiale. Résultat, les voies des financements internationaux lui sont ouvertes. Au demeurant, ses besoins ne sont pas colossaux puisqu'il connaît une croissance constante de 50%, suivie d'un réinvestissement des gains. Entre 2005 et 2010, les investissements prévus sont évalués à 115 milliards de dinars, financés à 75% sur fonds propres.
En vue de sa transformation en holding, Cevital a besoin de cadres. Il lance un programme de recrutement immédiat de 120 cadres de haut niveau et expérimentés, doublé d’un programme de recrutement de 150 jeunes à haut potentiel destinés à être “les managers de demain”. Les Algériens sont prioritaires, mais M. Rebrab n'hésitera pas à aller les chercher dans les autres pays du Maghreb, en France et même ailleurs s'il le faut. Il est disposé à mettre le prix en promettant une rémunération et des avantages compétitifs à l'international.
L'offre a immédiatement suscité des candidatures. Tout au long de son exposé, M. Rebrab s'est employé à “vendre” un avenir en rose en Algérie. Il ne s'est pas appesanti sur les difficultés, ô combien réelles, que rencontrent quotidiennement les entrepreneurs. Pour l'expert du cabinet Ernst § Young, la rose peut être épinée. Lourdeurs administratives, absence de réseau bancaire, difficile accès au capital, faiblesse des infrastructures et des ressources : bien des épines sont plantées dans les pieds de l'Algérie. Pourtant, il n'est pas moins optimiste. “Allez-y, il n'y a jamais eu d'échec dramatique. Il n'y a eu que de belles réussites”, a-t-il conseillé aux investisseurs français.
source : liberté
Aujourd'hui, Cevital est courtisé pour aller à la Bourse de Londres, et sa signature suffit à lui ouvrir toutes les voies sur le marché financier international. Le groupe est la seule entreprise privée algérienne armée pour survivre à la concurrence internationale lorsque l'Algérie aura finalisé ses accords avec l'Organisation mondiale du commerce (OMC). L'avertissement n'est pas de M. Rebrab, mais d'un expert du cabinet de conseil international Ernst§Young, qui a fait un exposé sur les opportunités d'investissement en Algérie. Mais quel est donc le secret de cette réussite dans un pays où le chemin de l'entreprise privée est hérissé de bien d'obstacles ? Il y a d'abord une judicieuse étude du marché qui a permis au groupe de cibler les créneaux les plus porteurs. Comme il se projette dans le long terme et s'intègre dans le plan développement du pays, il s'est doté des technologies les plus récentes. L'homme étant le créateur de la richesse, Cevital a essayé de s'entourer de cadres compétents et motivés dont il a complété la formation.
Il envisage de se doter d'une école de management pour former ces dirigeants qui manquent cruellement au pays, et dont le manque est souligné par tous les investisseurs étrangers qui veulent s'y installer. Après 40 ans d'économie dirigée, l'Algérie s'est dotée de cadres qui savent acheter, mais pas vendre. Autre atout de Cevital, la transparence de l'information financière. Ses comptes sont audités et certifiés par un groupe de réputation mondiale. Résultat, les voies des financements internationaux lui sont ouvertes. Au demeurant, ses besoins ne sont pas colossaux puisqu'il connaît une croissance constante de 50%, suivie d'un réinvestissement des gains. Entre 2005 et 2010, les investissements prévus sont évalués à 115 milliards de dinars, financés à 75% sur fonds propres.
En vue de sa transformation en holding, Cevital a besoin de cadres. Il lance un programme de recrutement immédiat de 120 cadres de haut niveau et expérimentés, doublé d’un programme de recrutement de 150 jeunes à haut potentiel destinés à être “les managers de demain”. Les Algériens sont prioritaires, mais M. Rebrab n'hésitera pas à aller les chercher dans les autres pays du Maghreb, en France et même ailleurs s'il le faut. Il est disposé à mettre le prix en promettant une rémunération et des avantages compétitifs à l'international.
L'offre a immédiatement suscité des candidatures. Tout au long de son exposé, M. Rebrab s'est employé à “vendre” un avenir en rose en Algérie. Il ne s'est pas appesanti sur les difficultés, ô combien réelles, que rencontrent quotidiennement les entrepreneurs. Pour l'expert du cabinet Ernst § Young, la rose peut être épinée. Lourdeurs administratives, absence de réseau bancaire, difficile accès au capital, faiblesse des infrastructures et des ressources : bien des épines sont plantées dans les pieds de l'Algérie. Pourtant, il n'est pas moins optimiste. “Allez-y, il n'y a jamais eu d'échec dramatique. Il n'y a eu que de belles réussites”, a-t-il conseillé aux investisseurs français.
source : liberté
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