Jeudi 14 novembre 2013 à 12h13
Une cyber-guéguerre maroco-algérienne a redémarré sur le net, comme à chaque regain de tension entre les deux pays. Des sites d’entreprises et des sites gouvernementaux, de part et d’autre, ont été pris pour cible. Pathétique.
Hacktivistes en tout genre, ils multiplient les attaques durant les jours qui suivent ou précèdent l’anniversaire de la Marche verte. Un anniversaire marqué cette année par un regain de tension.
Le 3 novembre 2013, le site algérien de l’ISGP a été attaqué par des hackers qui se présentent comme marocains. Les auteurs de l’attaque qui signent les «L'Armée des Fantômes Marocains» ou «Moroccan Ghosts» ont placé une vidéo provocatrice où des jeunes cagoulés brûlaient l’emblème national algérien.
Un mois auparavant, ces «Fantômes» avaient piraté les sites de la Banque d'Algérie et celui de la Bourse, en signant le message suivant: «Le Sahara est marocain et nous n'allons céder aucune parcelle de notre territoire... Soyez tranquilles!».
Assah dans son édition du 13 novembre, affirme que « la Direction générale de la sécurité des systèmes d’informations de l'Etat a décelé de nombreuses tentatives de cyberattaques provenant de l'Algérie». Selon lui, des hackers algériens ont tenté de «mettre la main sur des bases de données nationales et de saboter les systèmes d'information», avant d’ajouter que les tentatives de piratage se sont intensifiées ces derniers jours.
Il va sans dire que mettre la main sur des données nationales ou saboter des systèmes d’information ne relève plus du hacking, mais de l’espionnage ou de la cyber-guerre.
Les plus fortes hostilités avaient toutefois été enregistrées il y a deux ans. Le 8 novembre 2011, en soirée, pas moins de 174 sites marocains ont été la cible de cyberattaques revendiquées par des hackers algériens. Quelques heures plus tôt, des sites d’institutions économiques algériennes avaient eux aussi été visés par des hackers marocains.
Selon Algérie-Focus, les attaques ciblant les sites algériens se sont multipliées et des statistiques parues en 2010 dans la presse algérienne font état de près de 3.000 cyber attaques contre ces mêmes sites au gré d’événements politiques impliquant Rabat et Alger ou gravitant autour de la question du Sahara.
Au Maroc, impossible d’avoir une idée sur le nombre de site déjà hackés par des algériens. Et de toute façon, les hacktivistes, silencieux de nature, sortent rarement de l'ombre pour évoquer leurs actions.
La guerre des Hackers n’est pas une exception maroco-algérienne. Les attaques entre la Chine et les Etats-Unis sont par exemple monnaie courante. Mais là, il s’agit d’espionnage d’Etat.
Le conflit Israélo-palestinien est lui aussi le théâtre d’une cyberguerre qui dure depuis bien des années. En avril dernier, l’organisation Anonymous avait même lancé la Campagne de « destruction d’Israël sur Internet ».
En aout dernier, des hackers anti-Assad ont massivement attaqué ce qu’ils appellent « l'Armée électronique syrienne ».
Medias24.com
Une cyber-guéguerre maroco-algérienne a redémarré sur le net, comme à chaque regain de tension entre les deux pays. Des sites d’entreprises et des sites gouvernementaux, de part et d’autre, ont été pris pour cible. Pathétique.
Hacktivistes en tout genre, ils multiplient les attaques durant les jours qui suivent ou précèdent l’anniversaire de la Marche verte. Un anniversaire marqué cette année par un regain de tension.
Le 3 novembre 2013, le site algérien de l’ISGP a été attaqué par des hackers qui se présentent comme marocains. Les auteurs de l’attaque qui signent les «L'Armée des Fantômes Marocains» ou «Moroccan Ghosts» ont placé une vidéo provocatrice où des jeunes cagoulés brûlaient l’emblème national algérien.
Un mois auparavant, ces «Fantômes» avaient piraté les sites de la Banque d'Algérie et celui de la Bourse, en signant le message suivant: «Le Sahara est marocain et nous n'allons céder aucune parcelle de notre territoire... Soyez tranquilles!».
Assah dans son édition du 13 novembre, affirme que « la Direction générale de la sécurité des systèmes d’informations de l'Etat a décelé de nombreuses tentatives de cyberattaques provenant de l'Algérie». Selon lui, des hackers algériens ont tenté de «mettre la main sur des bases de données nationales et de saboter les systèmes d'information», avant d’ajouter que les tentatives de piratage se sont intensifiées ces derniers jours.
Il va sans dire que mettre la main sur des données nationales ou saboter des systèmes d’information ne relève plus du hacking, mais de l’espionnage ou de la cyber-guerre.
Les plus fortes hostilités avaient toutefois été enregistrées il y a deux ans. Le 8 novembre 2011, en soirée, pas moins de 174 sites marocains ont été la cible de cyberattaques revendiquées par des hackers algériens. Quelques heures plus tôt, des sites d’institutions économiques algériennes avaient eux aussi été visés par des hackers marocains.
Selon Algérie-Focus, les attaques ciblant les sites algériens se sont multipliées et des statistiques parues en 2010 dans la presse algérienne font état de près de 3.000 cyber attaques contre ces mêmes sites au gré d’événements politiques impliquant Rabat et Alger ou gravitant autour de la question du Sahara.
Au Maroc, impossible d’avoir une idée sur le nombre de site déjà hackés par des algériens. Et de toute façon, les hacktivistes, silencieux de nature, sortent rarement de l'ombre pour évoquer leurs actions.
La guerre des Hackers n’est pas une exception maroco-algérienne. Les attaques entre la Chine et les Etats-Unis sont par exemple monnaie courante. Mais là, il s’agit d’espionnage d’Etat.
Le conflit Israélo-palestinien est lui aussi le théâtre d’une cyberguerre qui dure depuis bien des années. En avril dernier, l’organisation Anonymous avait même lancé la Campagne de « destruction d’Israël sur Internet ».
En aout dernier, des hackers anti-Assad ont massivement attaqué ce qu’ils appellent « l'Armée électronique syrienne ».
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