Le tennisman algérien Lamine Ouahab vient d’obtenir la nationalité marocaine et représentera le Maroc dans les manifestations sportives internationales, rapportent ce mercredi 13 novembre plusieurs journaux marocains.
« Ce n'est pas que je n'aime pas mon pays ou que je préfère l'Algérie au Maroc ou le Maroc à l'Algérie. Aujourd'hui, je me sens des deux pleinement », a réagi Lamine Ouahab, cité par des journaux.
Le tennisman algérien préfère défendre les couleurs du Maroc. « Mais j'aurai le choix de jouer pour l'un des deux (pays) et je pense que ça sera le Maroc, vu les moyens qu'ils ont et l'importance qu'ils donnent au tennis et comment ils respectent un joueur. Malheureusement en Algérie, il n'y a ça que pour le foot », a-t-il ajouté.
Lamine Ouahab est un « joueur de haut niveau », assure Mohamed Bouabdellah, président de la Fédération algérienne de tennis (FAT). « Il a été champion d’Afrique, il a hissé l’Algérie au groupe 2 de la coupe Davis, et il a fait les beaux jours du tennis algérien jusqu’au moment où il a été radié par une décision de l’ancien ministre Yahia Guidoum, parce qu’il ne voulait pas participer à une manifestation sportive », explique M. Bouabdellah.
Lamine Ouahab a « beaucoup souffert dans sa carrière », souligne M. Bouabdellah. Quant à sa naturalisation, notre interlocuteur préfère ne pas rentrer « dans ce genre de considérations extra-sportives ». « En dehors de cela, pour moi, il est toujours Algérien », ajoute-t-il.
À 28 ans, Ouahab est classé 114e mondial. Il a remporté quatre médailles d’or. Entre 2001 et 2002, il était demi-finaliste junior à Roland-Garros et finaliste à Wimbledon junior.
La décision de Lamine Ouahab d'opter pour la nationalité marocaine intervient après celle de Cheb Khaled. La star du raï est un sujet de Sa Majesté le roi Mohamed VI, depuis le 20 août dernier.
Hadjer Guenanfa
« Ce n'est pas que je n'aime pas mon pays ou que je préfère l'Algérie au Maroc ou le Maroc à l'Algérie. Aujourd'hui, je me sens des deux pleinement », a réagi Lamine Ouahab, cité par des journaux.
Le tennisman algérien préfère défendre les couleurs du Maroc. « Mais j'aurai le choix de jouer pour l'un des deux (pays) et je pense que ça sera le Maroc, vu les moyens qu'ils ont et l'importance qu'ils donnent au tennis et comment ils respectent un joueur. Malheureusement en Algérie, il n'y a ça que pour le foot », a-t-il ajouté.
Lamine Ouahab est un « joueur de haut niveau », assure Mohamed Bouabdellah, président de la Fédération algérienne de tennis (FAT). « Il a été champion d’Afrique, il a hissé l’Algérie au groupe 2 de la coupe Davis, et il a fait les beaux jours du tennis algérien jusqu’au moment où il a été radié par une décision de l’ancien ministre Yahia Guidoum, parce qu’il ne voulait pas participer à une manifestation sportive », explique M. Bouabdellah.
Lamine Ouahab a « beaucoup souffert dans sa carrière », souligne M. Bouabdellah. Quant à sa naturalisation, notre interlocuteur préfère ne pas rentrer « dans ce genre de considérations extra-sportives ». « En dehors de cela, pour moi, il est toujours Algérien », ajoute-t-il.
À 28 ans, Ouahab est classé 114e mondial. Il a remporté quatre médailles d’or. Entre 2001 et 2002, il était demi-finaliste junior à Roland-Garros et finaliste à Wimbledon junior.
La décision de Lamine Ouahab d'opter pour la nationalité marocaine intervient après celle de Cheb Khaled. La star du raï est un sujet de Sa Majesté le roi Mohamed VI, depuis le 20 août dernier.
Hadjer Guenanfa
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