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Lambèse, mon destin et Pour tout ce que tu m’as appris de Leila Aslaoui

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  • Lambèse, mon destin et Pour tout ce que tu m’as appris de Leila Aslaoui

    Lambèse, mon destin et Pour tout ce que tu m’as appris sont deux livres de Leïla Aslaoui- Hemmadi, parus tout récemment aux Editions Dalimen d’Alger.


    Sid-Ali, dont la vie est un enchaînement de drames, est le héros de Lambèse, mon destin. Contrairement à ce que pourrait laisser supposer le titre de l’ouvrage, Sid-Ali n’est pas un homme fataliste qui accepte son sort sans se battre. Cet homme, qui ne badine pas avec son honneur et ses principes, se retrouve par deux fois au banc des accusés, puis au pénitencier de Lambèse, près de la ville de Batna.

    Dans cette fiction inspirée de faits réels, l’auteure rend hommage à ceux qu’on appelait «les patriotes» et qui ont courageusement défendu la patrie contre le terrorisme islamiste. «Le 22 janvier 2012, mon trou au poumon fit de moi un libérable. La maladie pour un prisonnier est mieux que la bonne conduite parce qu’on ne gêne plus personne. L e lendemain, je me suis retrouvé dehors, la porte de Lambèse derrière moi. Cette fois-ci je ne ferai pas le voyage en taxi, Nassima et mama Dalila m’attendaient dans une voiture. C’est le chauffeur de Fadhel, mon frère et mon ami, qui me conduira vers Alger. Ce sera mon dernier voyage. Ce sera le chemin vers la mort. Ma mort», lit-on à la page 129. Lambèse mon destin est aussi l’histoire de l’Algérie, de la guerre de libération (1954- 1962) à la décennie noire.


    Pour tout ce que tu m’as appris est un hommage de Leïla Aslaoui à sa mère. Mais, fait remarquer l’auteure, «cet ouvrage n’est pas mien. Il reflète les sentiments de ma sœur, de mes belles-sœurs, de tous ses petits-enfants à l’égard de la femme exceptionnelle que fut notre mère, belle-mère et grand-mère.» Par ailleurs, explique-t-elle encore, «il ne s’agit pas seulement de rendre hommage à son courage, à son abnégation, mais également de dire, comme l’écrivain Malek Haddad au moment où l’on mettait sous terre sa mère : «On est orphelin de sa mère même si l’on a franchi la cinquantaine.»


    A la page 131, on peut aussi lre : «Je me vois dans l’obligation de m’envoler pour Paris. L’Association des écrivains de la langue française (ADELF) a entendu me décerner une distinction pour mon ouvrage Sans voile, sans remords. Te dire que je ne suis pas heureuse serait te mentir. Mais c’est avec toi que j’aurais aimé partager ce prix
    (…) Je te dois tout. Tout ce que je suis et ce que tu as fait de moi.»

    L’ouvrage comporte plusieurs photographies.

    Leïla Aslaoui-Hemmadi, née à Alger, est licenciée en droit et diplômée de l’Institut d’études politiques. Après une longue carrière dans la magistrature, elle fut appelée au cabinet de Ali Benflis, ministre de la Justice (1989-1991) en qualité de conseiller. Elle sera ministre de la Jeunesse et des Sports (juin 1991-juillet 1992).

    Son mari, le Dr Mohamed Réda Aslaoui, a été assassiné par le terrorisme islamiste le 17 octobre 1994.

    Leïla Aslaoui est l’auteure de plusieurs ouvrages dont l’essai Etre juge (Enal, 1984), Les Années rouges (Casbah, 2000), Lettres à Neyla Meriem (Dalimen 2010) et Le cartable bleu (Dalimen, 2011).

    Kader B.- le soir
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