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La Conférence régionale de Rabat et le Jurassic de la géopolitique

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  • La Conférence régionale de Rabat et le Jurassic de la géopolitique

    Naim Kamal _Quid.ma

    14 Novembre 2013

    Laamamra, un produit classique de la diplomatie algérienne, n’est pas masochiste au point de venir constater lui-même l’échec patent de la tentative d’Alger d’organiser la sécurité du Sahel dans un tête-à-tête avec les pays de cette région

    Ramtane Laamamra, chef de la diplomatie algérienne, n’est pas venu à Rabat pour participer à la conférence régionale sur «Le renforcement de la sécurité des frontières entre les pays du Sahel et du Maghreb». Dommage, car il y avait du beau monde. Douze pays africains en plus du Maroc : Sénégal, Burkina Faso, Mali, Niger, Nigéria, Tchad, Soudan, Cap-Vert, Libye, Tunisie, Algérie au niveau de l’ambassadeur à Rabat probablement, et Mauritanie. Ce qui représente près de 160 millions d’habitants dans un espace convoité parce qu’il regorge de richesses. Aux cotés des Africains, il y avait les Français, les Espagnols, les Britanniques, les Américains, les Portugais, les Italiens, les Maltais.

    Participent également à cette conférence plusieurs organisations internationales et régionales telles que l’ONU, l’UMA, la Ligue Arabe, l’Union Européenne, l’OTAN, la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD), l’organisation de la coopération islamique (OCI), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Représentant Spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Libye et le Chef de la Mission d’Appui des Nations Unies en Libye.

    La conférence de Rabat connaitra également la participation des experts de l’Organisation Mondiale des Douanes, de l’Organisation Internationale pour les Migrations, de la Direction Exécutive du Comité contre le Terrorisme, de l’Organisation Internationale de Police (Interpol), de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale, de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime organisé, du Bureau des Affaires de Désarmement des Nations Unies et de l »Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (Frontex).

    Si avec ça on ne se rend pas compte de la dimension des enjeux, c’est qu’on est enfermé dans une stratosphère. En même temps il faut le comprendre. Laamamra, un produit classique de la diplomatie algérienne, n’est pas masochiste au point de venir constater lui-même l’échec patent de la tentative d’Alger d’organiser la sécurité du Sahel dans un tête-à-tête avec les pays de cette région, un groupement où les militaires algériens seront les maîtres et les autres les vassaux.

    Deux choses finiront par perdre le pouvoir algérien. Sa haine viscérale du Maroc et son entêtement à se croire une puissance capable d’agir sur les décisions d’Etats souverains et sur les orientations politiques des vraies puissances qui gouvernent ce monde. Nul doute que l’Algérie n’est pas n’importe quel pays, mais elle reste un pays du sud empêtré dans les problèmes du sous développement. Bien nanti en ressources mais pas doté de suffisamment d’intelligence pour enfin comprendre qu’il n’est qu’un pays comme les autres.

    Discutant l’autre jour avec un historique du Polisario revenu depuis longtemps de ses illusions, j’ai été réconforté de constater, parce que je craignais que ce ne soit le produit de ma paranoïa, qu’on partageait le même point de vue sur l’Algérie : Tôt ou tard elle sera invitée par les puissances à la fragmentation. Non pas que la division de l’Algérie m’apporte un quelconque bonheur – cette politique pourrait aussi concerner le Maroc. Mais ce qui me consterne c’est que l’Algérie ne semble pas s’en rendre compte, ou si elle s’en rend compte elle ne fait rien pour l’éviter ou la retarder dans l’espoir que d’ici là la multipolarité renaissante du monde aura pris corps. Pour l’instant il lui suffirait de voir ce qu’ils ont fait de l’Irak, de la Libye, du Yémen, de la Syrie et ce qu’ils essayeront certainement de faire demain avec l’Egypte, l’Arabie Saoudite et ainsi de suite. Tous, sans exception, avons en nous les germes de l’éclatement. L’Algérie, vu l’immensité de son territoire et les richesses dont il recèle, plus que tout autre.
    Dernière modification par Serpico, 14 novembre 2013, 22h41.

  • #2
    Ça a déjà été posté par l'autre larbin du makhzen.

    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=298525

    Je te fais un résumé:

    De la menthe au goût de fiel et de lâcheté pour le 1° novembre algérien

    Mais la cerise sur le gâteau, vient des manifestations hostiles à l'Algérie qui se multiplient au Maroc. Une première du genre. Alors qu'une simple réunion de potaches dissertant, en pleine rue, de philosophie, déclenche la vindicte de la police marocaine, les manifestations vouant notre voisin aux gémonies semblent jouir d'une impunité totale, portant à croire qu'elles reçoivent, à tout le moins l'encouragement de Rabat.

    Pour qui se souvient de la violence avec laquelle les forces auxiliaires avaient « négocié » la dispersion des manifestants face au centre culturel libyen, dans le quartier des Orangers, le 21 février 2011, au lendemain des exactions du régime libyen contre les manifestants désarmés, comprend difficilement le laxisme des forces de l'ordre face au consulat algérien ce 1° novembre.

    Un drôle de cadeau à l'Algérie pour sa commémoration du déclenchement de la lutte armée contre l'occupant français. Un cadeau empoisonné, au parfum de menthe, du nom de ce militant royaliste, Hamid Naânaâ qui a escaladé la grille en fer forgé, avant d'en faire de même pour le bâtiment des services consulaires et de s'attaquer au drapeau algérien qu'il a décroché de sa hampe.

    Les policiers de faction, autour de l'édifice, ce jour-là, se sont bien gardés d'intervenir, mises à part de molles mises en garde et la scène immortalisée par une caméra anonyme, ne laisse planer aucun doute sur les auteurs du forfait. Ce sont les mêmes visages qui sévissent depuis plusieurs mois contre les militants du « Vingt février » ou contre toute manifestation dénonçant la corruption, les atteintes aux libertés, les abus de pouvoir et d'autres pratiques du régime marocain.

    L'acte est, en lui-même, odieux parce qu'il s'est attaqué à l'un des fondamentaux même de la culture marocaine, sa proverbiale hospitalité qui dicte depuis des temps immémoriaux, que l'on fasse passer le bien-être de ses hôtes, avant même celui de sa propre famille.

    Il est ensuite condamnable, parce que les manifestants se sont attaqués à des bâtiments jouissant de la sacro-sainte extraterritorialité, en vertu de laquelle la souveraineté marocaine s'arrête à la grille en fer forgé qui protège les jardins du consulat, et toute personne passant ce seuil, sans y avoir été invitée, se rend coupable d'un franchissement illégal de frontière, sinon d'une attaque délibérée du territoire algérien.

    Enfin, si l'acte est odieux et condamnable il n'en est pas moins dénué de lâcheté, les bâtiments visés étaient désertés par leurs occupants, pour cause de jour férié.

    Trois ignominies pour le prix d'une et dont la responsabilité incombe avant tout au régime marocain, dont les services de sécurité se sont soudain révélés incapables de protéger le consulat.

    Tout porte à croire que Rabat, après avoir tout raté en diplomatie et usé et abusé de toutes sortes de stratagèmes, en est pitoyablement réduit à instrumentaliser de sombres voyous pour apporter la contradiction à ses adversaires, qu'ils appartiennent à la société civile, aux militants des droits de l'homme ou à un état tiers.

    lakome.fr
    Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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    • #3
      @Serpico

      « Dieu nous protège du Makhzen, de l'eau et du feu» proverbe marocain

      Pour ton voisin comprend ce qui l intéresse plus !!!
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

      Commentaire


      • #4
        En même temps il faut le comprendre. Laamamra, un produit classique de la diplomatie algérienne, n’est pas masochiste au point de venir constater lui-même l’échec patent de la tentative d’Alger d’organiser la sécurité du Sahel dans un tête-à-tête avec les pays de cette région, un groupement où les militaires algériens seront les maîtres et les autres les vassaux
        Et c'est ce monsieur considéré comme un "Pitbull" par certains ici qui devait faire peur au Maroc car il a une expérience africaine ?

        L' Algérie de la junte ,figée dans son passé, ne se rend pas compte que le temps des républiques bananières qu'on peut acheter est révolu.

        En tout cas on assiste à un véritable retour du bâton .

        La junte qui a tout fait pour isoler le Maroc des africains est en train de subir le même sort.

        Un forcing du Maroc vers les pays anglophones (abusés car loin du conflit) et la boucle est bouclée..

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        • #5
          Maroc, Sahel ... de quoi je me mêle!
          Ça se tortille tel un ver de terre sous le soleil.

          Ça me rappelle quand les arabes se réunissaient à Rabat (tout comme s'ils étaient à Tel-Aviv) en vue d'aider les palestiniens .
          Ce n'était ni la place ni le pays.
          Sur la question du Sahel c'est pire.
          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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          • #6
            la reunion des amis de la syrie elle a donnée quoi?

            deuxbassins
            La conférence sur le Sahel sécurise d'abord l’Algérie après la faillite de la junte à juguler le terrorisme qu'elle a enfanté durant la décennie noire et qui déteint sur les pays voisins.

            La junte ( qui admet enfin son impuissance après le coup d'Ain amenas)est prête à ouvrir son espace aérien aux avions de l'ex colon mais boude une conférence sur la sécurité du sahel et dont elle va profiter tout simplement car elle se passe au Maroc

            Ce n'est plus de la rancune c'est la bêtise personnifiée !!
            Dernière modification par Serpico, 15 novembre 2013, 12h23.

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            • #7
              Salut

              la carte parle d'elle même: quand on veut, avec qui on veut et surtout Si on veut




              .


              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

              Commentaire


              • #8
                la carte parle d'elle même: quand on veut, avec qui on veut et surtout Si on veut
                Il parait que Ramtanetane a organisé une conference du sahel en parallele... avec des cartes...

                Commentaire


                • #9
                  @Hibiscus

                  Conférence parallèle SUR LE SAHEL qu un son de guitare passager !!

                  et ce n est pas la première fois sur ce sujet

                  la France ne pourra rien faire pour ton Roi M6 et les services marocains ..
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                  Commentaire


                  • #10
                    la carte parle d'elle même: quand on veut, avec qui on veut et surtout Si on veut

                    http://www.european-security.com/imgbiblio/sahel_2.png
                    azouz75
                    Le probleme n'est pas le Sahel ( qui ressort sur la carte)mais du danger terroriste qui vient du Sahara.

                    Lequel Sahara concerne tous les pays dont le Maroc.

                    C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le junte a tout fait pour isoler le Maroc pour ne pas lui reconnaitre son emprise sur son Sahara.

                    Ce qui est marrant c'est que l’Algérie admet que la France utilise son ciel pour intervenir au sahel , assiste à une conférence sur cette région mais pas le Maroc..

                    quand on veut, avec qui on veut et surtout Si on veut
                    Je ne pense pas que l’Algérie ait encore quelque chose à dire ou à faire au sahel sinon boycotter les réunions et s'isoler encore plus..
                    Dernière modification par Serpico, 15 novembre 2013, 19h43.

                    Commentaire


                    • #11
                      Posté par Serpico

                      Le probleme n'est pas le Sahel ( qui ressort sur la carte)mais du danger terroriste qui vient du Sahara.
                      .
                      Le MUJAO et les narcotrafiquants ou tu vas les cacher ?
                      Hein dans le Palais ???
                      Pour ta gouverne :
                      La France ne peut sauver le trône mixte " Franco-alaouite "
                      Conférence paralelle ( France-Maroc ) sur le Sahel qu un bidon creux ..

                      trop tard ...
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        Au Maroc, les pays maghrébins et sahéliens s'entendent pour renforcer leur coopération transfrontalière

                        Au Maroc, les pays maghrébins et sahéliens s'entendent pour renforcer leur coopération transfrontalière

                        14/11/2013 à 17:49 Par Joan Tilouine, envoyé spécial





                        Le chef de la diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar (c.), le 14 novembre à Rabat. © Joan Tilouine pour J.A.


                        Réunis jeudi à Rabat, au Maroc, les gouvernements d'une vingtaine de pays ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération transfrontalière face aux menaces sécuritaires en Afrique du Nord et au Sahel. La Libye et le Mali, pays où gravitent des groupes jihadistes, ont été au centre des débats.


                        C’est dans un contexte régional particulièrement délicat que s’est tenue au Maroc, jeudi 14 novembre, la seconde conférence sur la sécurité des frontières dans la zone sahélo-saharienne. Alors que le plan d’action adopté à la conférence de Tripoli, en mars 2012, est resté peu suivi d’effets sur le terrain, la déclaration de Rabat entend mettre en pratique des mesures d’action. "Il y a urgence", confie-t-on tant du côté de la communauté des États arabo-sahéliens, que du côté des Occidentaux représentés par les États-Unis, la France, l’Union Européenne, et plusieurs pays d’Europe du Sud.


                        "Une conférence utile", ont souligné à l’unisson les chefs des diplomaties marocaine, française, libyenne et malienne qui ont présenté la déclaration de Rabat, avant de se retrouver à Tripoli dans deux mois. C’est la capitale libyenne qui accueillera le secrétariat chargé de piloter la stratégie régionale en harmonisant plusieurs groupes de travail dans les domaines de la sécurité, du renseignement, de la justice et des douanes. Avec une attention particulière aux renforcements des dispositifs d’échanges d’informations entre les autorités idoines.


                        "La véritable plus-value de cette conférence de Rabat est la dimension opérationnelle", a souligné le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Ahmed Abdelaziz. Parmi les mesures phares, la création, à Rabat, d’un centre régional de formation et d’entraînement d’officiers en charge de la sécurité des frontières au Sahel. "Les pays de la région ont tous la volonté politique de parvenir à la paix régionale mais rencontrent des difficultés du fait de manque de moyens et de technologies avancées pour renforcer la sécurisation des frontières", a déclaré, en ouverture, le chef de la diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar qui a appelé à une "unité du Maghreb et des pays de la région pour combattre toute forme d’extrémisme, dans un esprit positif".


                        "La stabilité du Sahel profitera à tous"

                        Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a rappelé son soutien inconditionnel à la démarche des États sahélo-sahariens pour parvenir à un plan d’action collectif au niveau régional et international afin de renforcer notamment la sécurisation des frontières. "Il faut aider par solidarité et égotisme à contrôler les flux aux frontières", a-t-il déclaré. "Personne ne peut se dire définitivement à l’abri, et la stabilité du Sahel profitera à tous", a-t-il insisté après avoir rappelé le "succès de l’intervention africaine et internationale au Mali".


                        C’est bien l’évolution inquiétante de la situation en Libye, frappée par une vague de violences et menacée par une partition qui est au cœur des préoccupations. À Tripoli, l’État ne gouverne plus et les milices font la loi tandis que des groupes islamistes armés bien structurés sont à l’œuvre, à en croire des diplomates occidentaux présents à Rabat. Le ministre de l’Intérieur du Niger, Massaoudou Hassoumi, a insisté sur l’aggravation des menaces causées par la Libye post-Kaddafi.
                        À des problèmes régionaux, nous devons absolument trouver des solutions régionales.
                        Mohamed Ahmed Abdelaziz, ministre libyen des Affaires étrangères
                        "Il faut lancer un appel fort à la communauté internationale pour soutenir la Libye, plus que les petits apports qu’il y a en ce moment". Et de partager son constat : "l’aggravation de nos menaces dans cet espace est causé en partie par la Libye de l’après-Kaddafi". Quelques jours plus tôt, le Premier ministre Ali Zeidan avait tiré la sonnette d’alarme et mis en garde contre le risque de glisser vers un nouvel Irak. À Rabat, le ministre libyen des Affaires étrangères a reconnu que "les défis sécuritaires dépassent la capacité d’une nation". Admettant l’absence de contrôle des frontières, notamment au sud du pays, M. Abdelaziz a appelé à une coopération régionale renforcée. "À des problèmes régionaux, nous devons absolument trouver des solutions régionales".


                        Tensions algéro-marocaines

                        De son côté, la France a souligné son engagement concret dans la région, avec un budget de 280 millions d’euros dédié au Mali pour les années 2013 et 2014 et la formation de mille policiers en Libye, tout en suggérant "l’implication des minorités locales dans les régions frontalières" en terme de sécurité. Et de dégager une équation délicate à résoudre: "la vie pastorale doit être préservée et en même temps, les frontières doivent être renforcées".


                        Si, à aucun moment, elles n’ont été évoquées, les tensions accrues ces dernières semaines entre l’Algérie et le Maroc ont plané comme un spectre sur la conférence. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, avait fait savoir qu’il déclinait l’invitation. Tout en laissant planer le doute sur un éventuel "siège vide". C’est finalement Abdelhamid Chebchoub, de la direction générale des pays arabes au ministère des affaires étrangères qui a cornaqué une délégation composée de représentants du ministère de la Défense et de l’Intérieur.


                        "Pour nous, c’est important que la délégation algérienne soit là", a confié un diplomate marocain. "La question du Sahara tout comme le prisme des relations entre l’Algérie et le Maroc n’on rien à voir avec la résolution du Sahel où l’Algérie a une expérience certaine", a tenu à préciser M. Chebchoub. Sans jamais prononcer le mot "Algérie", le Maroc a multiplié quant à lui les gestes d’ouverture et les appels à la coopération sur ce dossier sensible du Sahel. "L’Algérie et le Maroc sont les deux derniers États stables et forts de la région. Ils doivent le rester et s’unir pour porter la dynamique régionale. Sans l’Algérie, c’est impossible", conclut un diplomate sahélien.
                        ________
                        Par Joan Tilouine, envoyé spécial à Rabat




                        L'immigration clandestine, autre source d'inquiétude

                        Autre sujet prioritaire des participants à la réunion de Rabat, membres de gouvernements et organisations internationales compris : l'immigration illégale. Le récent drame de Lampedusa - île italienne au large de laquelle des centaines de clandestins partis de Libye sont morts cet automne - est encore dans les mémoires.
                        Pays hôte, le Maroc est lui-même en première ligne. Il doit gérer, avec son partenaire espagnol, les innombrables tentatives de franchissement du détroit de Gibraltar ou des enclaves de Ceuta et Melilla, seules frontières terrestres entre l'Europe et l'Afrique. Rabat vient par ailleurs d'annoncer une "régularisation exceptionnelle" parmi les "25 000 à 40 000" migrants illégaux qui seraient sur son sol.


                        Mais si le chef de la diplomatie marocaine a estimé que "l'unité du Maghreb" était "une nécessité régionale et internationale", la lutte contre les réseaux clandestins se heurte à l'absence de coopération entre le Maroc et l'Algérie. La frontière commune est officiellement fermée depuis 1994 et les deux pays viennent de vivre une nouvelle crise diplomatique autour du Sahara occidental. Ce différend bilatéral entrave le fonctionnement de l'Union du Maghreb arabe (UMA), un marché potentiel de cinq pays et près de 100 millions d'habitants.



                        Jeuneafrique.com

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                        • #13
                          @ Hibibicus !!!

                          @ Hibibicus

                          La France ??
                          Merci !!!
                          la photo parle d elle -mime

                          la tutelle du trône alaouite , suppo en politique extérieure ??
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                          Commentaire


                          • #14
                            Les français ne veulent pas prendre de risque avec les reunions qui vont faire jaser leurs peuple car les sous sont rares, alors elle sous traite avec le maroc qui ne peut dire non bien sur:22:

                            Commentaire


                            • #15
                              Les français ne veulent pas prendre de risque avec les reunions qui vont faire jaser leurs peuple car les sous sont rares, alors elle sous traite avec le maroc qui ne peut dire non bien sur:22:
                              Danube
                              C'est pour ça que ta dictature (incapable d’arrêter les islamistes qu'elle a engendrés durant la décennie noire) permet aux français de "souiller" le ciel algérien pour faire le ménage au Sahel.

                              TA JUNTE N'A pourtant PAS DIT NON !!

                              Alors ton nif bidon tu peux le remballer l'ami !!
                              Dernière modification par Serpico, 17 novembre 2013, 02h16.

                              Commentaire

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