Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Régularisations : Une décision qui honore le Maroc

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Régularisations : Une décision qui honore le Maroc

    La décision du Maroc de régulariser les étrangers se trouvant sur son sol en situation irrégulière est juste et réaliste, réunissant les critères d’un geste qui sert les intérêts du pays tout en respectant les conventions internationales et les valeurs humanistes.

    Conforme à des principes de solidarité et à des valeurs humanistes fortes, cette décision est également conforme à des principes de réalité.

    Selon les premières indications fournies par les ministres Mohamed Hassad (Intérieur) et Anas Birou (Communauté marocaine et affaires migratoires), 25 à 40 000 étrangers sont concernés par ce processus de régularisation qui doit durer durant toute l’année 2014.

    Six catégories d’étrangers en situation irrégulière sont principalement concernées, dont les conjoints d’étrangers ou de Marocains qui résident au Maroc depuis plus de 2 ans, des étrangers qui travaillent sans contrat de travail depuis plus de deux ans également. Ces critères vont concerner au premier abord nombre de citoyens d’Afrique subsaharienne et de citoyens européens.

    Réalisme et humanisme

    Les citoyens d’Afrique subsaharienne sont le plus souvent des femmes et des hommes qui ont fui leur pays pour des causes politiques et/ou économiques. C’est le cas de la Côte d’Ivoire (Guerre civile pendant les années 2000), Nigéria (Conflits ethniques et religieux), le Mali et le Tchad (Conflits ethniques et religieux) ou encore le Niger, le Togo ou le Sénégal (Social). Nous ne pouvons fermer les yeux sur le destin de peuples qui nous proches et avec lesquels nous souhaitons resserrer nos liens politiques et économiques.

    Si l’objectif de ces migrants a d’abord été d’avoir un pays de l’Europe communautaire comme destination finale, certains pour des raisons personnelles, professionnelles ou économiques sont restés au Maroc, à Marrakech, à Rabat, à Casablanca ou à Tanger. La vie n’est ni un fleuve tranquille, ni une ligne droite.

    La seconde catégorie d’étrangers concernée est le plus souvent celle de citoyens européens, des Français et des Espagnols dans leur majorité qui ont choisi de venir travailler et vivre au Maroc en raison de la crise économique en Europe, de la qualité de vie marocaine et de la proximité à l’Europe et par choix et goûts personnels.

    Les Africains comme les Européens qui vivent au Maroc semblent bien intégrés en général même si leurs conditions économiques sont très différentes. Un Européen a choisi de venir s’établit au Maroc là où un Africain a d’abord vu le Maroc comme un pays de transit vers l’Europe.

    Le Maroc, pays d’émigration et d’immigration

    Si la géographie et le niveau de développement économique dictent la politique et le destin des hommes, le Maroc se trouve depuis quelques années dans cette situation apparemment paradoxale et contradictoire qui fait de lui autant un pays d’émigration que d’immigration. On change de lieu par choix et par nécessité. La politique également est une affaire de choix et de nécessité.

    S’agissant des Africains, on peut considérer que c’est par réalisme, mais également dans l’intérêt du Maroc à moyen et long terme de nouer ainsi des relations humaines fortes avec les populations des pays d’Afrique noire. L’Afrique sera de plus en plus une source de la prospérité marocaine des prochaines années. Les résidents Africains au Maroc d’aujourd’hui peuvent constituer des liens pour la société et les entreprises marocaines avec les pays d’Afrique. Ce capital de liens humains est un atout pour le Maroc.

    Concernant les citoyens européens, ceux-ci occupent souvent des postes de travail dans les métiers de la communication ou des métiers techniques et la régularisation de ces travailleurs, régularisent aussi l’organisation du travail et l’organisation de nombre de PME.

    La mesure de régularisation des Africains et des Européens en situation irrégulière sert donc les intérêts de notre pays tout en affirmant une promotion forte de ses valeurs humanistes et des valeurs humanistes.

    Cette décision intervient dans un contexte international largement marqué par un raidissement général vis-à-vis de l’accueil des populations étrangères, que ce soit en Europe, ou en Egypte l’été dernier lorsque certains groupes et médias égyptiens ont violemment signifié aux réfugiés syriens qu’ils étaient indésirables au pays des Pharaons. Cette situation a d’ailleurs provoqué un afflux de réfugiés syriens vers le Maroc.

    Au sujet de l’Europe, il s’agit également de nuancer l’idée que l’Europe soit « une forteresse ». L’Allemagne a accueilli près de 300 000 étrangers en 2012, une politique motivée par ses besoins économiques et sa démographie déclinante.

    Des pays tels que la Suède ou la Suisse ont officialisé des quotas d’accueil de plusieurs centaines de réfugiés syriens. La Turquie, le Liban, la Jordanie fournissent également d’importants efforts en ce sens.

    Après le drame de Lampedusa le 3 octobre dernier, dans lequel plus de 300 candidats à l’émigration clandestine ont trouvé la mort, la réaction du Pape, des autorités italiennes et des autorités de la Commission européenne de Bruxelles montrent également que même en temps de crise, la solidarité et les valeurs humanistes peuvent prévaloir.

    A ce propos, il faut noter d’ailleurs que les procédures de régularisation dont Rabat étudie actuellement la mise en place excluent de fait les centaines de réfugiés syriens se trouvant actuellement au Maroc, car ils s’y trouvent depuis moins d’un an dans leur très grande majorité.

    Notre vision de l’actualité européenne et de ce que l’on entend ou voit du discours du Front national en France, des autonomistes flamands en Belgique ou des membres du parti Aube dorée en Grèce ne doivent pas nous faire oublier que les démocraties européennes restent très largement solidaires des drames humains, politiques et sociaux.

    Nous devons humblement nous rappeler que depuis 50 ans, les Marocains sont devenus l’un des peuples les plus présents de par la planète. Plus de 10% des Marocains vivent aujourd’hui hors de leur pays. Nous sommes devenus un peuple nomade avant l’invention des technologies mobiles nomades.

    Les Marocains sont la première communauté étrangère en Italie et en Espagne, avec entre 700 et 800 000 personnes dans chacun de ces pays. La deuxième au Bénélux avec plus de 400 000 personnes au total, surtout en Belgique et aux Pays-Bas. La seconde communauté en France avec près d’un million de personnes.

    Les Marocains font largement partie des paysages sociaux et économiques sénégalais et ivoirien. Nous sommes présents dans la région du Golfe, au Canada et aux Etats-Unis, un peu en Tunisie et nous étions nombreux en Libye avant les troubles politiques de ces dernières années.

    En 2013, le temps est venu pour le Maroc d’affirmer ses valeurs et ses responsabilités politiques. A travers cette mesure de la régularisation, audacieuse et rare pour un pays de ce niveau économique et social, nous démontrons que nous pouvons jouer dans la classe supérieure des nations en termes de valeurs. Ce n’est pas rien par les temps qui courent.

    La globalisation, c’est aussi pour un pays montrer qu’il sait être audacieux, responsable et réaliste par rapport aux évolutions et aux nouveaux besoins du monde.

    Medias 24

  • #2
    Finalement, frontières fermées c'est pas si mauvaise idée, vous imaginez le cas contraire !

    Commentaire


    • #3
      Dommage que cela n'inclue pas nos frères syriens qui vivent dans des conditions déplorables.

      Commentaire


      • #4
        c'est une bonne chose que de penser à régulariser ces immigrés subsahariens qui ont perdus tout espoir de traverser le détroit , finalement c'est un geste humain , malgré que le Maroc n'est pas un pays riche

        Commentaire


        • #5
          malgré que le Maroc n'est pas un pays riche
          C'est un boulôt fait pour l'europe, donc ce sont ces pays qui payeront les fraits! Wella tu crois vraiment á ce fameux humanisme marocain?

          Commentaire


          • #6
            asch

            Dommage que cela n'inclue pas nos frères syriens qui vivent dans des conditions déplorables.
            -----------------

            Non les syrien ils sont chez eux, ce sont des arrrrrabes.

            Enfin les syrien sont un peu partout en attendant que la situation revienne à la normale.
            La haine aveugle

            Commentaire


            • #7
              Le Maroc est reconnu dans le monde pour son hospitalité
              Allah al watan al malik

              Commentaire


              • #8
                Maroc : Où vont "les millions" d’euros de l’aide européenne à la gestion des migrations ?



                Publié le 15.11.2013 à 07h00 | Par Julie Chaudier
                Selon la délégation de l’Union européenne au Maroc, l’UE accompagne le Partenariat pour la mobilité d’un appui de plusieurs millions d’euros. 72 projets de coopérations sont d’ores et déjà en cours ou programmés avec les institutions marocaines, les ONG et via Frontex.



                Où sont les millions d’euros évoqués par l’Union européenne lors de la visite du Directeur-Général de la Commission européenne en charge des Affaires intérieures, Stefano Manservisi, à Rabat, le 25 septembre, en signe de soutien à la nouvelle politique migratoire marocaine ? « Le Partenariat de mobilité UE-Maroc est assorti d’un appui technique et financier de l’UE et de ses Etats membres de plusieurs millions d’euros pour des projets de coopération qui vont dans le sens des recommandations émanant du CNDH » pour une nouvelle politique migratoire marocaine, indiquait ce jour là le communiqué officiel de la délégation de l’Union européenne au Maroc.
                « Au cours de cette visite, aucune initiative spécifique n'a été négociée ni aucune décision concrète adoptée », indique d’emblée le bureau de Cecilia Malmström, commissaire européenne pour les Affaires intérieures. Ces millions d’euros sont en fait déjà mis en œuvre à travers 36 projets en cours (au 25 mars 203) suivis de 37 nouveaux projets de coopération relatifs aux migrations, selon la déclaration conjointe établissant un Partenariat de mobilité entre le Maroc et l’UE, signé le 7 juin dernier.
                Pas de budget total
                Ils sont mis en œuvre à travers plusieurs instruments de coopération entre le Maroc et l’Union européenne, mais ne sont budgétisés dans leur ensemble nulle part. L’aide de l’Union européenne s’exprime à travers trois outils : (i) l'enveloppe financière bilatérale UE/Maroc est financée dans le cadre de l'Instrument Européen de Voisinage et de Partenariat, (ii) le programme thématique "migration et asile" est financé dans le cadre de l'Instrument pour la Coopération et le Développement (DCI) et (iii) la facilité d'assistance technique MIEUX.
                « À l'heure actuelle, l'UE envisage [en matière de migrations, ndlr] d'appuyer le gouvernement marocain en utilisant d'autres modalités d'intervention (assistance technique, appui institutionnel) que la modalité d'appui budgétaire », a indiqué à ******** le bureau de Cecilia Malmström. Cela signifie que l’Union européenne ne prévoit plus d’offrir des millions d’euros pour nourrir directement le budget de la politique marocaine en rapport avec les migrations, mais qu’elle va lui préférer une aide qui nécessitera également des fonds substantiels mais sera offerte directement en nature.
                Financer les projets associatifs
                Entre 2007 et 2010, un appui à la gestion des contrôles frontaliers avait été fourni dans le cadre d'un programme d'appui budgétaire de 67,6 millions d'euros, dans le cadre de l’enveloppe bilatérale (i) « Au terme de ce programme, le gouvernement marocain a souhaité que les fonds de l'UE dédiés à la coopération avec le Maroc soient canalisés pour appuyer d'autres priorités nationales », précise le bureau de la commissaire aux Affaires intérieures. Une convention de financement de l'Union européenne à la politique forestière du Maroc de 400 millions de dirhams a, par exemple, été signée en mai.
                En matière de migration, l’Union se tourne donc pour le Maroc vers d’autres formes d’aide dans le cadre du programme thématique "migration et asile" (ii) où elle finance des projets proposés par des ONG. « Trois de ces projets sont actuellement toujours en cours », indique le commissariat européen de l’Intérieur; dont le projet « Promotion du respect des droits des migrants subsahariens au Maroc », mis en œuvre par Le secours catholique-France en partenariat avec Caritas Maroc pour 1,6 millions d’euros entre 2013 et 2015.
                Des millions à Frontex
                L’action sécuritaire de l’UE via son agence spécialisée Frontex sur les migrations en provenance du Maroc ne prend pas fin malgrè la fin de l'appui budgétaire à la gestion des contrôles frontaliers. De 2007 et 2012, les opérations Minerva et Indalo, entre le Maroc et l’Espagne, ont été menées par Frontex pour empêcher le passage des migrants irréguliers par le détroit de Gibraltar. Pour un seul mois, de mi-août à mi-septembre, 450 000 euros ont été mobilisés. Nous ignorons si l’Union européenne a mis fin en 2013 à ces opérations.

                Commentaire


                • #9
                  Dommage que cela n'inclue pas nos frères syriens qui vivent dans des conditions déplorables.
                  Si si vous avez fait plus que tous les autres vous avez reçus en grande pompe tous les vautours qui voulaient la ruine de la Syrie !

                  Au fait on a des nouvelles du roi "ami du peuple syrien", il souffle plus un mot sur le sujet,silence radio de ses tbaylias de médias aussi, depuis que les occidentaux ont changé de stratégie!
                  Il est toujours leur "ami" ou il se tient à la nouvelle feuille de route des américains!
                  Dernière modification par pioto, 15 novembre 2013, 20h01.

                  Commentaire


                  • #10
                    On regularise nos freres algeriens, pourquoi pas nos freres africains.

                    Commentaire


                    • #11
                      On regularise nos freres algeriens, pourquoi pas nos freres africains.
                      Maroc avec un autre régime pourquoi pas, sous le royauté du droit devin, mieux être apatride !
                      Dernière modification par pioto, 15 novembre 2013, 20h16.

                      Commentaire


                      • #12
                        Dommage que cela n'inclue pas nos frères syriens qui vivent dans des conditions déplorables.
                        biensur qu'ils y sont inclus s'ils vivent illegalement au Maroc. autrement ils ont deja un statu de réfugiés ou résidents.

                        Commentaire


                        • #13
                          C'est un boulôt fait pour l'europe, donc ce sont ces pays qui payeront les fraits! Wella tu crois vraiment á ce fameux humanisme marocain?
                          toujours à coté de la plaque!
                          D'abbord il faut saluer le fait qui doit aider ces gens à sortire de la clandestinité, les raisons du pourquoi le Maroc le fait ne sont que secondaires.

                          Commentaire


                          • #14
                            D'aprés la télévision marocaine les régularisations ne concernent que les demandeurs d'asile qui sont au nombre de 850.

                            Commentaire


                            • #15
                              toujours à coté de la plaque
                              informes toi, c'est gratuit et ferait de toi un marocain stupide de moins!

                              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...13&postcount=8

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X