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Les échanges commerciaux entre le Maroc et cette partie de notre continent ont connu une évolution satisfaisante durant les 12 dernières années, passant de 3,6 milliards de dirhams seulement en 2000 à 16,4 milliards de dirhams en 2012, soit 4,5 fois
Les Marocains, connus pour être les plus africains en Afrique du Nord par leur culture et leurs rythmes, n’ont pas toujours su, notamment à partir des années soixante-dix entretenir des liens économiques et politiques des plus solides avec l’Afrique Subsaharienne. Ne sauvaient la mise que les relations culturelles et humaines
Or tout cela est en train de changer et les nouvelles donnes de la politique marocaine permettent un nouveau départ des relations entre le Maroc et l’Afrique Subsaharienne dans une perspective de co-développement très prometteuse.
Les échanges commerciaux entre le Maroc et cette partie de notre continent ont connu une évolution satisfaisante durant les 12 dernières années, passant de 3,6 milliards de dirhams seulement en 2000 à 16,4 milliards de dirhams en 2012, soit 4,5 fois. Le flux des investissements directs (IDE) marocains dans plusieurs pays de l’Afrique Subsaharienne accumulé entre 2007 et 2012 a atteint 23 milliards de dirhams et couvre plusieurs secteurs à haut potentiel de développement : télécommunications, banques et assurances, BTP, industrie et mines… L’année 2007 a été marquée par le départ d’une nouvelle dynamique dans les relations économiques du Maroc avec l’Afrique Subsaharienne. Elle est venue soutenir une évolution satisfaisante des relations politiques qui ont permis au Maroc de réaffirmer son engagement pour la paix, le progrès et la prospérité dans son continent.
Les échanges commerciaux
Les exportations marocaines vers Les pays de l’Afrique subsaharienne ont totalisé 12,8 milliards de dirhams en 2012, soit 7 % du total des exportations marocaines selon les données du rapport économique et financier réalisé par la DEPF, ce qui est toujours peu par rapport au potentiel, mais mieux que 2 à 3 % jusqu’en 2005.
La part du Maroc de ce marché, qui est passé de 0,1 % à 0,4 % entre 2000 et 2012, reflète une évolution positive, même si elle reste en deçà du poids commercial qu’il espère atteindre dans cette région. Néanmoins, ce poids est meilleur en comparaison avec ces voisins d’Afrique du Nord.
Les exportations du Maroc vers l’Afrique Subsahariennes continuent à être dominées par les produits alimentaires et les engrais, mais d’autres composantes commencent à prendre du poids dans leur structure, à savoir l’huile de pétrole et lubrifiants, qui ont atteint 20 % du total des exportations du Maroc vers cette région en 2012, les voitures industrielles, les véhicules neufs, les fils et câbles électriques et machines et appareils divers.
Le Maroc exporte vers un grand nombre de pays : Mauritanie Sénégal, guinée équatoriale, Ghana, Nigeria, Mali, Niger, Congo, Burkina Fasso, Cote d’Ivoire, Soudan… mais l’essentiel de ces exportations reste concentré sur un nombre limité de pays jusqu’à présent. La diversification de l’offre et son adaptation à la demande dans les différents pays de l’ouest ou de l’Est de l’Afrique, en plus d’une expertise dans l’export vers leurs marchés, permettrait de réaliser des performances meilleures. Les institutions financières africaines, arabes, islamiques et autres, qui disposent de lignes de financement pour le commerce interafricain ou arabo-africain sont à solliciter pour réussir le pari d’atteindre tous les marchés de l’Afrique Subsaharienne.
S’agissant des importations du Maroc de l’Afrique Subsaharienne, ils n’ont pas dépassé 3,6 milliards de dirhams, dont 44 % en provenance de l’Afrique du Sud et 14,6 % du Nigéria. Les combustibles (48%) et les produits alimentaires (21%) constituent l’essentiel de ces importations. La diversification se pose également au niveau des importations, avec des partenariats pour promouvoir les exportations des pays subsahariens.
Investissements
Les entreprises marocaines ont investi en Afrique subsaharienne et cette destination a capté 51 % du total des investissements marocains directs à l’étranger.
.Ces investissements couvrent treize pays en Afrique de l’Ouest et Centrale. Le Mali est le premier bénéficiaire de ces investissements avec (34%), suivi par le Gabon (15 %) et le Sénégal (15%) la Cote d’Ivoire (13,5%) le Burkina Faso (9,5%) , le Congo ( 5%).
Ces investissements portent sur un ensemble diversifié de secteurs : télécommunications, banques, immobilier, mines, industrie, assurances. Les principaux investisseurs sont Maroc Télécom, Attijariwafa Bank, BMCE Bank, la BCP, Managem, la RAM, Ynna Holding, Douha et Saham.
La nouvelle alliance d’IAM avec l’opérateur imarati Itisalat, qui opère dans plusieurs pays de l’Afrique, représente une nouvelle opportunité pour élargir les investissements directs marocains en Afrique Subsaharienne.
quid
Les Marocains, connus pour être les plus africains en Afrique du Nord par leur culture et leurs rythmes, n’ont pas toujours su, notamment à partir des années soixante-dix entretenir des liens économiques et politiques des plus solides avec l’Afrique Subsaharienne. Ne sauvaient la mise que les relations culturelles et humaines
Or tout cela est en train de changer et les nouvelles donnes de la politique marocaine permettent un nouveau départ des relations entre le Maroc et l’Afrique Subsaharienne dans une perspective de co-développement très prometteuse.
Les échanges commerciaux entre le Maroc et cette partie de notre continent ont connu une évolution satisfaisante durant les 12 dernières années, passant de 3,6 milliards de dirhams seulement en 2000 à 16,4 milliards de dirhams en 2012, soit 4,5 fois. Le flux des investissements directs (IDE) marocains dans plusieurs pays de l’Afrique Subsaharienne accumulé entre 2007 et 2012 a atteint 23 milliards de dirhams et couvre plusieurs secteurs à haut potentiel de développement : télécommunications, banques et assurances, BTP, industrie et mines… L’année 2007 a été marquée par le départ d’une nouvelle dynamique dans les relations économiques du Maroc avec l’Afrique Subsaharienne. Elle est venue soutenir une évolution satisfaisante des relations politiques qui ont permis au Maroc de réaffirmer son engagement pour la paix, le progrès et la prospérité dans son continent.
Les échanges commerciaux
Les exportations marocaines vers Les pays de l’Afrique subsaharienne ont totalisé 12,8 milliards de dirhams en 2012, soit 7 % du total des exportations marocaines selon les données du rapport économique et financier réalisé par la DEPF, ce qui est toujours peu par rapport au potentiel, mais mieux que 2 à 3 % jusqu’en 2005.
La part du Maroc de ce marché, qui est passé de 0,1 % à 0,4 % entre 2000 et 2012, reflète une évolution positive, même si elle reste en deçà du poids commercial qu’il espère atteindre dans cette région. Néanmoins, ce poids est meilleur en comparaison avec ces voisins d’Afrique du Nord.
Les exportations du Maroc vers l’Afrique Subsahariennes continuent à être dominées par les produits alimentaires et les engrais, mais d’autres composantes commencent à prendre du poids dans leur structure, à savoir l’huile de pétrole et lubrifiants, qui ont atteint 20 % du total des exportations du Maroc vers cette région en 2012, les voitures industrielles, les véhicules neufs, les fils et câbles électriques et machines et appareils divers.
Le Maroc exporte vers un grand nombre de pays : Mauritanie Sénégal, guinée équatoriale, Ghana, Nigeria, Mali, Niger, Congo, Burkina Fasso, Cote d’Ivoire, Soudan… mais l’essentiel de ces exportations reste concentré sur un nombre limité de pays jusqu’à présent. La diversification de l’offre et son adaptation à la demande dans les différents pays de l’ouest ou de l’Est de l’Afrique, en plus d’une expertise dans l’export vers leurs marchés, permettrait de réaliser des performances meilleures. Les institutions financières africaines, arabes, islamiques et autres, qui disposent de lignes de financement pour le commerce interafricain ou arabo-africain sont à solliciter pour réussir le pari d’atteindre tous les marchés de l’Afrique Subsaharienne.
S’agissant des importations du Maroc de l’Afrique Subsaharienne, ils n’ont pas dépassé 3,6 milliards de dirhams, dont 44 % en provenance de l’Afrique du Sud et 14,6 % du Nigéria. Les combustibles (48%) et les produits alimentaires (21%) constituent l’essentiel de ces importations. La diversification se pose également au niveau des importations, avec des partenariats pour promouvoir les exportations des pays subsahariens.
Investissements
Les entreprises marocaines ont investi en Afrique subsaharienne et cette destination a capté 51 % du total des investissements marocains directs à l’étranger.
.Ces investissements couvrent treize pays en Afrique de l’Ouest et Centrale. Le Mali est le premier bénéficiaire de ces investissements avec (34%), suivi par le Gabon (15 %) et le Sénégal (15%) la Cote d’Ivoire (13,5%) le Burkina Faso (9,5%) , le Congo ( 5%).
Ces investissements portent sur un ensemble diversifié de secteurs : télécommunications, banques, immobilier, mines, industrie, assurances. Les principaux investisseurs sont Maroc Télécom, Attijariwafa Bank, BMCE Bank, la BCP, Managem, la RAM, Ynna Holding, Douha et Saham.
La nouvelle alliance d’IAM avec l’opérateur imarati Itisalat, qui opère dans plusieurs pays de l’Afrique, représente une nouvelle opportunité pour élargir les investissements directs marocains en Afrique Subsaharienne.
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