SÉCURITÉ DES FRONTIÈRES
L'Algérie tient à son engagement
Par Nadia BENAKLI - Samedi 16 Novembre 2013 -
L'Algérie a consacré tout ce dont elle dispose comme moyens pour contrôler les frontières qu'elle partage avec plus d'un pays
Malgré les provocations du Royaume marocain, l'Algérie n'a pas utilisé la politique de la chaise vide pour boycotter cette rencontre.
Pas de retour en arrière. L'Algérie se porte comme garante de la sécurité des frontières dans la région du Maghreb. Elle s'engage à mobiliser tous ses efforts pour mettre en oeuvre le plan d'action adopté à Tripoli en 2012. Lors de la deuxième conférence ministérielle régionale sur la sécurité des frontières tenue à Rabat, «l'Algérie a renouvelé son attachement au plan d'action sur la sécurité des frontières, adopté en mars 2012 à Tripoli. «L'Algérie réaffirme son attachement au plan d'action adopté en mars 2012 à Tripoli lors de la conférence ministérielle régionale sur la sécurité des frontières et exprime sa volonté de parachever le processus maghrébin pour l'instauration d'une approche sécuritaire commune conformément à la déclaration d'Alger, approuvée en juillet 2012 par le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Union du Maghreb arabe (UMA)», a assuré le directeur général des pays arabes au ministère des Affaires étrangères, l'ambassadeur Abdelhamid Chebchoub.
S'exprimant devant les participants, M. Chebchoub a également réaffirmé l'attachement de l'Algérie au processus structurant la sécurité et la paix dans la région du Sahel et le Sahara dans le cadre des pays du champ et du processus de Nouakchott sous l'égide de l'Union africaine, précisant que la participation de l'Algérie à la rencontre de Rabat entre dans le cadre de l'évaluation et le suivi du plan d'action, adopté à Tripoli, lors de la première Conférence ministérielle sur la sécurité des frontières. «Nous sommes appelés à maintenir une méthodologie de travail, tel qu'il a été convenu lors de la première conférence en oeuvrant à l'activation des mécanismes et des accords et éviter la duplicité et la multiplication des cadres», a-t-il déclaré, ajoutant que «les conditions ne supportent pas un surcroît de recoupements en la matière, mais plutôt une exécution de ce qui a été décidé jusque-là». Malgré les provocations du Royaume marocain, l'Algérie n'a pas utilisé la politique de la chaise vide pour boycotter cette rencontre. En optant pour cette politique, l'Algérie a fait encore une fois preuve de sagesse.
En pleine crise diplomatique entre les deux pays, l'Algérie n'a pas hésité à assister à cette rencontre. Considérant qu'il s'agit d'une question sensible et de l'intérêt de la région, elle n'a pas voulu perturber les travaux pour accélérer la mise en oeuvre du plan d'action.
S'agissant de la Libye, M.Chebchoub a rappelé que l'Algérie «avait pris ses responsabilités envers ce pays frère et reste toujours engagée à l'accompagner pour la mise en place d'institutions garantissant la sécurité et la paix sur son territoire». Le représentant de l'Algérie a estimé que la mise en place d' «une coopération sécuritaire efficace entre les pays de la région en collaboration avec les instances internationales et les partenaires ne peut atteindre ses objectifs qu'à travers un engagement strict de ces pays à fournir des efforts adéquats et des moyens appropriés pour faire face aux dangers et menaces transfrontalières (trafic d'armes et de drogue, mouvements terroristes, crime organisé, émigration clandestine...)». Sur ce point, ce diplomate a rappelé que l'Algérie a consacré tout ce dont elle dispose comme moyens pour contrôler les frontières qu'elle partage avec plus d'un pays, mue par son devoir de protéger sa sécurité et ce, en respect avec ses engagements moraux et internationaux envers les pays voisins.
Enfin, il y a lieu de souligner que les travaux de la conférence ministérielle se sont tenus avec la participation des ministres des Affaires étrangères, des ministres en charge des questions sécuritaires dans les pays d'Afrique du Nord et de l'espace sahélo-saharien, ainsi que des représentants d'organisations régionales et internationales.
L'Algérie tient à son engagement
Par Nadia BENAKLI - Samedi 16 Novembre 2013 -
L'Algérie a consacré tout ce dont elle dispose comme moyens pour contrôler les frontières qu'elle partage avec plus d'un pays
Malgré les provocations du Royaume marocain, l'Algérie n'a pas utilisé la politique de la chaise vide pour boycotter cette rencontre.
Pas de retour en arrière. L'Algérie se porte comme garante de la sécurité des frontières dans la région du Maghreb. Elle s'engage à mobiliser tous ses efforts pour mettre en oeuvre le plan d'action adopté à Tripoli en 2012. Lors de la deuxième conférence ministérielle régionale sur la sécurité des frontières tenue à Rabat, «l'Algérie a renouvelé son attachement au plan d'action sur la sécurité des frontières, adopté en mars 2012 à Tripoli. «L'Algérie réaffirme son attachement au plan d'action adopté en mars 2012 à Tripoli lors de la conférence ministérielle régionale sur la sécurité des frontières et exprime sa volonté de parachever le processus maghrébin pour l'instauration d'une approche sécuritaire commune conformément à la déclaration d'Alger, approuvée en juillet 2012 par le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Union du Maghreb arabe (UMA)», a assuré le directeur général des pays arabes au ministère des Affaires étrangères, l'ambassadeur Abdelhamid Chebchoub.
S'exprimant devant les participants, M. Chebchoub a également réaffirmé l'attachement de l'Algérie au processus structurant la sécurité et la paix dans la région du Sahel et le Sahara dans le cadre des pays du champ et du processus de Nouakchott sous l'égide de l'Union africaine, précisant que la participation de l'Algérie à la rencontre de Rabat entre dans le cadre de l'évaluation et le suivi du plan d'action, adopté à Tripoli, lors de la première Conférence ministérielle sur la sécurité des frontières. «Nous sommes appelés à maintenir une méthodologie de travail, tel qu'il a été convenu lors de la première conférence en oeuvrant à l'activation des mécanismes et des accords et éviter la duplicité et la multiplication des cadres», a-t-il déclaré, ajoutant que «les conditions ne supportent pas un surcroît de recoupements en la matière, mais plutôt une exécution de ce qui a été décidé jusque-là». Malgré les provocations du Royaume marocain, l'Algérie n'a pas utilisé la politique de la chaise vide pour boycotter cette rencontre. En optant pour cette politique, l'Algérie a fait encore une fois preuve de sagesse.
En pleine crise diplomatique entre les deux pays, l'Algérie n'a pas hésité à assister à cette rencontre. Considérant qu'il s'agit d'une question sensible et de l'intérêt de la région, elle n'a pas voulu perturber les travaux pour accélérer la mise en oeuvre du plan d'action.
S'agissant de la Libye, M.Chebchoub a rappelé que l'Algérie «avait pris ses responsabilités envers ce pays frère et reste toujours engagée à l'accompagner pour la mise en place d'institutions garantissant la sécurité et la paix sur son territoire». Le représentant de l'Algérie a estimé que la mise en place d' «une coopération sécuritaire efficace entre les pays de la région en collaboration avec les instances internationales et les partenaires ne peut atteindre ses objectifs qu'à travers un engagement strict de ces pays à fournir des efforts adéquats et des moyens appropriés pour faire face aux dangers et menaces transfrontalières (trafic d'armes et de drogue, mouvements terroristes, crime organisé, émigration clandestine...)». Sur ce point, ce diplomate a rappelé que l'Algérie a consacré tout ce dont elle dispose comme moyens pour contrôler les frontières qu'elle partage avec plus d'un pays, mue par son devoir de protéger sa sécurité et ce, en respect avec ses engagements moraux et internationaux envers les pays voisins.
Enfin, il y a lieu de souligner que les travaux de la conférence ministérielle se sont tenus avec la participation des ministres des Affaires étrangères, des ministres en charge des questions sécuritaires dans les pays d'Afrique du Nord et de l'espace sahélo-saharien, ainsi que des représentants d'organisations régionales et internationales.
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