Si dans les pays occidentaux un diplôme constitue un atout de taille pour trouver du travail, dans les pays du Maghreb, les études supérieures ne garantissent pas automatiquement l’accès au monde du travail. La cause ? La faiblesse du tertiaire et l’inadaptation des filières universitaires au marché de l’emploi.
Au Maroc, 19 % des 15-24 ans sont au chômage. Ils sont 21 % en Algérie et 42 % en Tunisie. Une situation intenable pour toute une partie de la jeunesse maghrébine, qui s’est manifestée par la révolution tunisienne dont le principal slogan était la dignité. Dignité d’un travail décent pour les jeunes, en particulier les jeunes diplômés.
En fait, les économies du Maghreb peinent à absorber cette matière grise, car les secteurs suffisamment productifs pour faire face à la concurrence internationale n’ont pas été soutenus. Ce que le Maroc, à titre d’exemple, a su faire en consentant d’importants investissements pour former une main-d’œuvre qualifiée destinée aux industries aéronautique et automobile. Un investissement productif puisqu’il a permis d’attirer, avec un certain succès, les fonds étrangers.
Aujourd’hui, les pays du Maghreb se tournent de plus en plus vers le secteur tertiaire. Les services contribuent déjà à 61 % du PIB tunisien, à 55 % du marocain, mais à seulement 31 % de l’algérien. En comparaison, ce secteur représente environ 80 % du PIB en France.
Selon les spécialistes, les technologies de l’information et de la communication, en particulier, pourraient représenter un réservoir d’emplois à condition de résoudre le problème de l’inadéquation entre formation et emploi.
Or, dans l’ensemble des pays du Maghreb, les étudiants qui choisissent des filières « générales » sont trop nombreux, tandis que les ingénieurs, scientifiques et techniciens manquent. Cette catégorie représente pourtant des moteurs de croissance sous d’autres cieux, notamment en Asie de l’Est
- l'économiste maghrébin
Au Maroc, 19 % des 15-24 ans sont au chômage. Ils sont 21 % en Algérie et 42 % en Tunisie. Une situation intenable pour toute une partie de la jeunesse maghrébine, qui s’est manifestée par la révolution tunisienne dont le principal slogan était la dignité. Dignité d’un travail décent pour les jeunes, en particulier les jeunes diplômés.
En fait, les économies du Maghreb peinent à absorber cette matière grise, car les secteurs suffisamment productifs pour faire face à la concurrence internationale n’ont pas été soutenus. Ce que le Maroc, à titre d’exemple, a su faire en consentant d’importants investissements pour former une main-d’œuvre qualifiée destinée aux industries aéronautique et automobile. Un investissement productif puisqu’il a permis d’attirer, avec un certain succès, les fonds étrangers.
Aujourd’hui, les pays du Maghreb se tournent de plus en plus vers le secteur tertiaire. Les services contribuent déjà à 61 % du PIB tunisien, à 55 % du marocain, mais à seulement 31 % de l’algérien. En comparaison, ce secteur représente environ 80 % du PIB en France.
Selon les spécialistes, les technologies de l’information et de la communication, en particulier, pourraient représenter un réservoir d’emplois à condition de résoudre le problème de l’inadéquation entre formation et emploi.
Or, dans l’ensemble des pays du Maghreb, les étudiants qui choisissent des filières « générales » sont trop nombreux, tandis que les ingénieurs, scientifiques et techniciens manquent. Cette catégorie représente pourtant des moteurs de croissance sous d’autres cieux, notamment en Asie de l’Est
- l'économiste maghrébin
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