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L’agence de notation Standard & Poor's maintient le royaume chérifien dans la catégorie investment grade mais abaisse la perspective en raison des déficits.
Standard & Poor’s a confirmé aujourd’hui la note du Maroc, qui reste donc dans la catégorie investment grade, avec une note souveraine à BBB-. En revanche, l’agence de notation a révisé à la baisse la perspective du pays, de stable à négative. La notation reste soutenue par la gestion macroéconomique du pays, qui a toujours mis l'accent sur la stabilité. Avec à la clé, selon S&P, une forte croissance économique par rapport à ses pairs, une faible inflation, un endettement externe et une dette publique modérés. En revanche, l’agence note aussi la prospérité relativement faible du pays et la pression sociale qui a augmenté depuis le printemps arabe.
Déficits
Alors que le déficit public a dépassé les 4% du PIB en 2011, S&P s’attend à une réduction des dépenses, notamment les subventions aux carburants. “ Le gouvernement a commencé à réduire les subventions aux carburants à la mi-2012, mais il faudra prendre d'autres mesures pour rétablir la stabilité financière traditionnelle du Maroc”, souligne S&P dans son communiqué. L'agence souligne qu’à ce jour, aucun calendrier précis des réformes n’a été aménagé. Une faible performance sur les marchés d'exportation européens et un tarissement des investissements, des transferts de fonds et du nombre des touristes sont également cités comme des facteurs négatifs.
S&P ajoute que la note du Maroc pourrait être abaissée si les déficits budgétaires et courants ne sont pas réduit significativement et durablement ou si les pressions sociales compromettent la stabilité politique ou entravent la mise en oeuvre de “réformes cohérentes”. Ou encore si la situation économique du pays est nettement affectée par un affaiblissement de l'environnement économique extérieur.
Jeune Afrique
Standard & Poor’s a confirmé aujourd’hui la note du Maroc, qui reste donc dans la catégorie investment grade, avec une note souveraine à BBB-. En revanche, l’agence de notation a révisé à la baisse la perspective du pays, de stable à négative. La notation reste soutenue par la gestion macroéconomique du pays, qui a toujours mis l'accent sur la stabilité. Avec à la clé, selon S&P, une forte croissance économique par rapport à ses pairs, une faible inflation, un endettement externe et une dette publique modérés. En revanche, l’agence note aussi la prospérité relativement faible du pays et la pression sociale qui a augmenté depuis le printemps arabe.
Déficits
Alors que le déficit public a dépassé les 4% du PIB en 2011, S&P s’attend à une réduction des dépenses, notamment les subventions aux carburants. “ Le gouvernement a commencé à réduire les subventions aux carburants à la mi-2012, mais il faudra prendre d'autres mesures pour rétablir la stabilité financière traditionnelle du Maroc”, souligne S&P dans son communiqué. L'agence souligne qu’à ce jour, aucun calendrier précis des réformes n’a été aménagé. Une faible performance sur les marchés d'exportation européens et un tarissement des investissements, des transferts de fonds et du nombre des touristes sont également cités comme des facteurs négatifs.
S&P ajoute que la note du Maroc pourrait être abaissée si les déficits budgétaires et courants ne sont pas réduit significativement et durablement ou si les pressions sociales compromettent la stabilité politique ou entravent la mise en oeuvre de “réformes cohérentes”. Ou encore si la situation économique du pays est nettement affectée par un affaiblissement de l'environnement économique extérieur.
Jeune Afrique
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