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De plus en plus d'Africains integrent polytechnique

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  • De plus en plus d'Africains integrent polytechnique

    De plus en plus d'Africains intègrent Polytechnique, la prestigieuse école d'ingénieurs française. Mais malgré les intentions affichées, seule une minorité repartira travailler sur le continent.

    Parmi les près de 630 diplômés de Polytechnique issus du continent, certains ont marqué les esprits. C'est le cas du Franco-Ivoirien Tidjane Thiam, directeur général de l'assureur britannique Prudential, du Tunisien Mohamed Frikha, fondateur de la société d'informatique Telnet et de la compagnie aérienne Syphax, de Driss Benhima, PDG de Royal Air Maroc, ou de la Sénégalaise Rose Dieng-Kuntz, chercheuse spécialiste de l'intelligence artificielle et première femme africaine à avoir intégré l'X, en 1975. Dans leur sillage, une trentaine d'étudiants du continent rejoignent chaque année le campus de Palaiseau, en région parisienne. En 2012, ils représentaient 27 % des élèves étrangers de l'X. Comme leurs homologues français, ils reçoivent une bourse mensuelle de 800 euros.

    À lui seul, le Maroc fournit le contingent le plus important, en raison de la qualité de ses classes préparatoires. Résultat, le réseau d'anciens compte quelque 313 Marocains, 181 Tunisiens, près d'une trentaine d'Algériens, de Sénégalais et de Camerounais, pour l'essentiel.

    polytechnique infoCliquez sur l'image.Afin d'élargir son vivier, l'X a créé, en 1995, une voie d'admission ouverte aux étudiants en licence de mathématiques ou de physique, pour les Français comme pour les étrangers. C'est l'une des principales portes d'entrée de la poignée de Subsahariens qui grossissent les rangs du "cycle ingénieur" - la voie royale de Polytechnique - et des nombreux masters et doctorats que propose l'école depuis 2010. "De plus en plus d'Africains tentent leur chance", constate Mathieu Le Traon, directeur adjoint des relations internationales.

    Cofondé en 2003 par Alain Ducass, Directeur du pôle économie numérique d'Adetef, l'agence de coopération technique des ministères économiques et financiers français, le groupe X-Afrique favorise leur venue, entre autres en contribuant au parrainage des nouveaux étudiants. "Je suis parrainée par un Marocain entré à Polytechnique en 1962, cinquante ans avant moi ! souligne Khadija Lahlou, étudiante marocaine en deuxième année du cycle ingénieur. Je bénéficie de son recul et de son expérience."

    Le groupe se veut aussi un cercle de réflexion réunissant ses membres deux à trois fois par an et échangeant avec des cercles d'influence comme Maroc Entrepreneurs, Africagora, African Business Club... "Ce qui nous rassemble, c'est la volonté de contribuer au développement du continent", ajoute Hatime Araki, coprésident d'X-Afrique représentant le Maghreb, qui souligne l'esprit de corps qui unit les lauréats.

    "
    "Pour les jeunes diplômés qui souhaitent s'installer au Maroc, il arrive souvent que nous prenions des rendez-vous avec des PDG ou des directeurs généraux, eux-mêmes anciens de l'X. Cela a fonctionné deux fois pour moi", note Khalid Safir, président du groupe X-Maroc. "Ce qui compte, c'est l'annuaire, le sentiment d'appartenance et le réseau informel", confirme le Congolais Marcel Kinengue, ingénieur spécialisé dans les télécoms chez Capgemini.

    Patrie

    Force est de constater, en revanche, que les liens tissés grâce à Polytechnique poussent le plus souvent les diplômés africains à débuter leur carrière loin du continent, faute de propositions intéressantes. "Je veux me faire une expérience à l'international puis, dans une dizaine d'années, rentrer au Maroc pour rejoindre un groupe comme l'ONE [Office national de l'électricité] ou l'OCP", explique Khadija Lahlou.

    En Afrique subsaharienne, même si la patrie reste une préoccupation, les perspectives de retour sont encore moins évidentes. "Je compte travailler dans l'industrie, au service du Sénégal, sur place ou à distance", indique Jean-Charles Faye, en troisième année du cycle ingénieur. Même son de cloche chez son condisciple malien, Cheick Mahady Sissoko : "Je retournerai en Afrique selon les occasions qui se présenteront." Au final, seule la moitié de ces étudiants regagnera le continent.
    jeune afrique

  • #2
    Aucun intérêt si il n'y a pas de retour au pays.
    "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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    • #3
      La quasi totalite revient au Maroc...

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      • #4
        C’est normal ce sont les enfants de la Nomenklatura marocaine qui vont étudier à Polytechnique. Ils reviennent après pour occuper des postes assurés par leurs parents.
        "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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        • #5
          À lui seul, le Maroc fournit le contingent le plus important, en raison de la qualité de ses classes préparatoires. Résultat, le réseau d'anciens compte quelque 313 Marocains, 181 Tunisiens
          Le raisonnement est faux.

          Population (en millions d'habitants, 2013)
          Maroc : 32,6 Tunisie : 10,8

          La Population Marocaine est supérieure à la population Tunisienne de 3.02 fois,
          Si on compare les deux :

          Maroc : 313
          Tunisie : 181 * 3.02 = 546 soit +75% par rapport au Maroc.

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          • #6
            C’est normal ce sont les enfants de la Nomenklatura marocaine qui vont étudier à Polytechnique. Ils reviennent après pour occuper des postes assurés par leurs parents.
            ignorance.

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            • #7
              C’est normal ce sont les enfants de la Nomenklatura marocaine qui vont étudier à Polytechnique. Ils reviennent après pour occuper des postes assurés par leurs parents.

              sans matière grise, je pense pas que tu puisses réussir...

              Le raisonnement est faux.

              Population (en millions d'habitants, 2013)
              Maroc : 32,6 Tunisie : 10,8

              La Population Marocaine est supérieure à la population Tunisienne de 3.02 fois,
              Si on compare les deux :

              Maroc : 313
              Tunisie : 181 * 3.02 = 546 soit +75% par rapport au Maroc.

              pourquoi toute cette gymnastique, ca parle juste de combien d'étudiants de telle ou telle pays fréquente ou a fréquenté poly,

              je vois pas pourquoi tu veux la ramener à la population ????

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              • #8
                Les écoles françaises sont dépassées. Il vaut mieux aller en Angleterre ou en Amérique du Nord. L'idéal serait d'avoir des universités (modèle américain) de bon calibre (professeurs, programmes, recherche, etc.) au pays même.

                Se former en France pour être moulé au système français, pour ensuite être à leur merci, non merci !
                ...

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                • #9
                  Code HTML:
                  À lui seul, le Maroc fournit le contingent le plus important, en raison de la qualité de ses classes préparatoires. Résultat, le réseau d'anciens compte quelque 313 Marocains, 181 Tunisiens, près d'une trentaine d'Algériens, de Sénégalais et de Camerounais, pour l'essentiel.
                  gallek analphabète

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                  • #10
                    C’est normal ce sont les enfants de la Nomenklatura marocaine qui vont étudier à Polytechnique. Ils reviennent après pour occuper des postes assurés par leurs parents.
                    Totale ignorance...

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                    • #11
                      Tunisie
                      Enseignement supérieur. (2011/2012)

                      Effectif total des étudiants => 339 619
                      - Relevant du MESRS => 315 291
                      - Evoluant au sein d'établissements mis sous cotutelle => 24 328

                      Source: Mes.tn

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                      • #12
                        Les écoles françaises sont dépassées. Il vaut mieux aller en Angleterre ou en Amérique du Nord. L'idéal serait d'avoir des universités (modèle américain) de bon calibre (professeurs, programmes, recherche, etc.) au pays même.
                        Les écoles francaises sont pas dépassés. Ce qu'il faut pas lire. Hec , polytech , l'Ena , Escp forment des grand businessmans de ce monde.
                        Cependant c'est vrai qu'au Etats unis ca envoi du lourd , mais ce sont pas les meme budgets , moyens..
                        De ce que je vois il y a en effet beaucoup de tunisiens et marocains ( notamment finance , compta etc...)
                        Le notable a son bouclier fiscal , et l'esclave doit se battre avec une couverture sociale....

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                        • #13
                          Envoyé par mansali06
                          Tunisie
                          Enseignement supérieur. (2011/2012)

                          Effectif total des étudiants => 339 619
                          - Relevant du MESRS => 315 291
                          - Evoluant au sein d'établissements mis sous cotutelle => 24 328

                          Source: Mes.tn
                          Intéressant..... presque autant qu'au maroc.
                          Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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                          • #14
                            rodmaroc/Hibiscus

                            Totale ignorance...
                            Ce n'est un secret à personne que ce sont les enfants de familles bourgeoises et les amis de Momo du collège royale qui vont étudier à Polytechnique France. Lorsqu'ils reviennent, ils ont des postes assurés en tant que ministres où chefs d’entreprises.

                            Lire cet article de Maroc Hebdo :

                            L’élite marocaine formée dans les grandes écoles étrangères
                            Ces diplômés qui nous gouvernent

                            http://www.maroc-hebdo.press.ma/Site.../diplomes.html

                            Il n’est pas donné à tout le monde de devenir lauréat d’une grande école étrangère. Y accéder suppose déjà l’appartenance à une famille noble ou, du moins, la justification de moyens financiers suffisants qui permettent la couverture matérielle des études. Du Maroc, plus particulièrement, de Fès, et parfois de Casablanca, de grandes familles marocaines envoyaient leur progéniture à l’étranger, en général en France, pour obtenir le sésame : des diplômes qui valent de l’or
                            Dernière modification par icosium, 17 novembre 2013, 19h22.
                            "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                            • #15
                              . Lorsqu'ils reviennent, ils ont des postes assurés en tant que ministres où chefs d’entreprises.
                              Les etats ouvrent leur portes grandes ouvertes aux diplomés de top school

                              Pas seulement le Maroc.
                              Le notable a son bouclier fiscal , et l'esclave doit se battre avec une couverture sociale....

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