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Rabat veut stopper le "Trabendo" avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla

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  • Rabat veut stopper le "Trabendo" avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla

    Les trafics en tout genre entre le Maroc et les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla exaspèrent les autorités marocaines. Le ''bizness' des marchandises achetées en ''Espagne'' et vendues au Maroc rapporterait un peu plus d'un milliard d'"euros aux trafiquants, et autant de manque à gagner pour le Trésor du Royaume. Suffisant pour que le gouvernement introduise dans le projet de loi de finances 2014, des mesures de lutte contre ce phénomène.

    Il y a d'abord ce que le gouvernement propose dans le projet de loi de finances 2014 pour stopper le ''trabendisme'' des MRE (Marocains résidant à l'étranger), qui consiste à leur interdire d'introduire au Maroc des marchandises provenant généralement des marchés aux puces de pays européens, de France et d'Espagne notamment. Chaque été, des dizaines de milliers d'émigrés marocains rentrent au pays avec des fourgons chargés de marchandises collectées un peu partout en Europe. Une concurrence que les autorités jugent déloyale, qui alimente le marché parallèle et les marchés hebdomadaire de Kenitra, Casablanca, Rabat, Fes, safi etc...Et un manque à gagner important pour le Trésor. Mais, ce qui hante le gouvernement marocain, ce sont surtout ces centaines de passeurs marocains qui traversent quotidiennement les ''frontières'' maroco-espagnoles au niveau des enclaves de Ceuta et melilla, chargés de marchandises qu'ils revendent en gros dans le Royaume. Face au phénomène, le gouvernement Benkirane a déjà donné un premier coup de vis en renforçant les contrôles aux frontières. Et attendant que le projet de loi de finances 2014 soit adopté pour que de nouvelles mesures de protection de l'économie locale entrent en vigueur.

    Les commerçants ''espagnols'' furieux
    Une mesure qui ne semble pas du goût des commerçants ''espagnols'', des marocains en fait avec la double nationalité, habitant les deux dernières enclaves espagnoles en territoire marocain. ''La nouvelle politique restrictive fâche non seulement ceux qui s’approvisionnent à Ceuta via Tarajal et à Melilla, via Beni Enzar, mais aussi les propriétaires des magasins espagnols des deux enclaves qui vendent ces marchandises. Depuis le début de la semaine, les commerçants espagnols multiplient les grèves et manifestent leur mécontentement'', rapporte la presse électronique marocaine. Les mêmes sources rapportent qu'une forte tension règne actuellement au niveau des frontières maroco-espagnoles, notamment aux abords des deux enclaves. Les commerçants de Ceuta ont protesté lundi dernier contre les mesures restrictives marocaines, tandis que ceux de Melilla ont pris la relève mardi. ''Cette situation nous nuit, complique la vie de nos clients. C’est pour cela que nous avons fermé nos magasin afin d’observer la grève'', rapporte le quotidien espagnol El Pais, citant le président de l'Association du Cercle des détaillants de Melilla, Youssef Kaddour. Le ''trabendo'' entre les deux enclaves espagnoles et le Maroc rapporterait environ 1,5 milliard d'euro annuellement en moyenne aux deux enclaves.

    Frontières surveillées, pas de transit de marchandises
    Assez pour susciter la colère à Rabat, d'autant que selon des chiffres non officiels, la contrebande entre les deux enclaves espagnoles et le territoire marocain représente entre 40 à 50% du PIB de Ceuta et Melilla, soit environ 1,3 Md d'euro pour la première et 1,4 Md d'euros pour la seconde. Et puis, El Pais estime que ce trafic génère entre 1 à 1,5 milliard d’euros chaque année, c'est à dire l'équivalent des exportations espagnoles vers le Japon. D'ores et déjà, certains se posent la question de l'efficacité des nouvelles mesures de protection des frontières entre les deux pays, annoncées par le directeur général de la police espagnole, Ignacio Cosidó. ll a annoncé à Melilla que ses services installeront une frontière ‘'intelligente’' entre l’enclave occupée et le reste du territoire marocain, pour notamment ''fluidifier le trafic de voyageurs et des véhicules''. Mais, il n'a pas parlé de transit de marchandises entre les deux enclaves et le Maroc, une activité tout à fait licite et tolérée par le gouvernement espagnol
    Maghreb émergent

  • #2
    Ce serait une très bonne mesure. Mais que faire des milliers de femmes mules qui survivent à peine avec ce trafic?

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    • #3
      le Maroc a crée deux zones franches à coté de ses deux enclaves à Fnideq et à Bni nsar , ce qui permettra aux commerçants de continuer leur commerce sans passer par sebta et Mellilia , maintenant le moment est venu de passer à l'action pour stopper la contrebande

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      • #4
        Cette situation nous nuit, complique la vie de nos clients
        _ça nuit aussi a tout un peuple et si tout le monde pense ainsi personne ne doit payer ses impots ni ses taxes ,parce que c'est une nuisance
        Coucher du soleil à Agadir

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        • #5
          Le trabendo n est plus ce qu il était beaucoup moins de gens vivent avec qu auparavant
          "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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          • #6
            le trabendo du nord du Maroc a beaucoup perdu de sa consistance à cause de la réduction ou la suppression des droits de douanes sur la majorité des articles importés , en plus plusieurs sociétés espagnoles ont ouverts leurs usines dans les régions du nord du Maroc à Tanger , Nador et Tétouan

            Commentaire


            • #7
              ..et aussi grace à l’implantation de Marjane à Tanger, Tetouan et Nador...les gens du nord préfèrent, pour l'alimentaire, acheter local

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              • #8
                Envoyé par asch
                Mais que faire des milliers de femmes mules qui survivent à peine avec ce trafic?
                avant tout se sont des femmes point barre !!

                L'etat doit faire arrêter ce phénomène qui donne une image humiliante et dégradante du pays.

                Pourquoi ne pas faire travailler ces femmes dans des champs agricoles ou leurs apprendre les métiers à tisser ou tout autre métier noble ?

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                • #9
                  Pourquoi ne pas faire travailler ces femmes dans des champs agricoles ou leurs apprendre les métiers à tisser ou tout autre métier noble ?

                  C'est pas super de faire travailler des femmes dans des champs mais d'après ce que j'ai vu chez vous c'est dans les moeurs...Ce n'est pas une critique c'est comme ça

                  Ensuite, pour ce qui ne sont jamais rendu là bas, et ca se lit d'ailleurs vous n'êtes que des idéalistes , je suis resté plusieurs heures là bas et j'ai vu des milliers de femmes mules passer la frontière. C'est pas demain que cela va s'arrêter , il ne faut pas rêver quand même surtout que c'est pas très prospère de ce côté du maroc, mellila certes c'est pas terrible par rapport à l'espagne mais alors mon Dieu l'autre coté laisse tomber la claque du tiers monde et son lot de mendiants, de balafrés ect ect.

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                  • #10
                    le trabendo du nord du Maroc a beaucoup perdu de sa consistance à cause de la réduction ou la suppression des droits de douanes sur la majorité des articles importés , en plus plusieurs sociétés espagnoles ont ouverts leurs usines dans les régions du nord du Maroc à Tanger , Nador et Tétouan

                    Voila l'exemple du marocain qui vous ment

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                    • #11
                      citayion
                      Voila l'exemple du marocain qui vous ment


                      HACHAK
                      c'est la vérité , du temps ou le trabendo inondait tout le Maroc du nord au sud , il y avait des souks partout au Maroc ou on vendait les produits de trabendo , téléviseurs ,paraboles ,vidéos,matelas,récepteurs , espadrilles ,jeans,montres, parfums, produits de beautés ,etc aujourd’hui ces souks sont vides à cause de la chute des prix due à la réduction des droits de douane , on peut les trouver dans les grandes surfaces a des prix moins chère
                      Il y a des années tout le monde se déplaçaient à Ksar el kebir , Tetouan ou Nador pour acheter ces produits à bas prix , il faut faire un tour et constater qu'on ne vend que des produits chinois de derb omar et quelque produits de consommation espagnole ( jus, fromage,shampoing , savons) tu ne trouveras plus de matériels électroniques ou de textiles comme auparavant
                      un exemple un téléviseur sony que j'ai acheté en 1994 à 5000 dh à Ksar el kebir coûtait à Rabat 6500 dh , aujourd'hui personne ne vend du matériel électronique dans ce souk ou ailleurs

                      Quelques exemples de sociétés qui ont ouvert leurs usines au Maroc:
                      DON SIMON à Tanger
                      Marrouja ( chocolats) à Tanger Mrourgha
                      JUVER DISFRUTA à Salé
                      ROSTOY à Tanger zone ind Almajd
                      pour les matelas , il y a plusieurs marques installées à Tetouan et Nador
                      Dernière modification par haddou, 18 novembre 2013, 17h18.

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                      • #12
                        Voila l'exemple du marocain qui vous ment
                        Bravo a toi ,je ne sais pas sur quoi tu te bases pour dire que le gars est un menteur ,là franchement c'est de n'importe quoi,tu connais pas quand mme mieux que les marocains ,et je t'assure qu'il dit vrai a part bien sur à prpos de l'alcoole et qqs bricoles
                        Coucher du soleil à Agadir

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                        • #13
                          le Maroc a crée deux zones franches à coté de ses deux enclaves à Fnideq et à Bni nsar
                          Elle n’intéressent pas les femmes-mulets qui seront encore attirées comme des aimants par les enclaves espagnoles.

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                          • #14
                            Elle n’intéressent pas les femmes-mulets qui seront encore attirées comme des aimants par les enclaves espagnoles.
                            Qui dit zone franche dit main d'oeuvre qualifiées...ces femmes qui ne peuvent se convertir continueront tjr à transporter la marchandise qui trouve des preneurs jusqu'à celle-ci (marchandise) ne soit plus concurrente sur le marché local à l'instar des autres qui ont disparu.

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                            • #15
                              Elle n’intéressent pas les femmes-mulets qui seront encore attirées comme des aimants par les enclaves espagnoles.
                              du moment que les espagnoles sont furieux , ce qui veut dire que leur commerce
                              commence à mourir et par ricochet de moins en moins de femmes qui font le petit commerce avec ces enclaves , c'est une question de temps

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